Sud de la Bolivie

Sud de la Bolivie du 12 au 27/07/2016

Nous nous arrêtons bivouaquer au bord de la laguna “Ojo del Inca”qui s’est formée dans un petit cratère de volcan à quelques kilomètres de Potosi. C’est une lagune d’eau chaude, ce qui permet à Alain une baignade agréable malgrè l’altitude (3451 m) et la température extérieure limitée ( eh oui nous sommes ici en plein hiver!!).

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Au lever du soleil, la vapeur qui s’élève du lac est du plus bel effet.

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Nous arrivons à Potosi en pleine fête indigène, et assistons à des défilés en centre ville..

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ce qui n’est pas pour arranger la circulation… Potosi est installée au pied de la montagne Cerro Rico qui l’a faite prospérer. En effet ses entrailles recèlent quantité de riches minerais, principalement de l’argent. Nous allons visiter une des nombreuses galeries de cette mine d’état, toujours en activité et exploitée par des mineurs indépendants qui payent leur droit d’accès et leurs équipements. Avant d’entrer dans les galeries, nous nous équipons comme il se doit et achetons un bâton de dynamite ainsi qu’un sachet de feuilles de coca pour offrir aux mineurs. Pour supporter leurs longues journées de travail à 4400 m, à la lueur de leur lampe frontale, parfois dans des galeries trop basses pour pouvoir se redresser, ils mâchent en permanence des feuilles de coca. Alors que nous sommes au plus profond de notre visite, nous assistons à l’explosion d’une dynamite et devons attendre un moment que la poussière retombe avant de continuer. Dans la galerie principale, les wagonnets sont poussés par 2 mineurs, un troisième courant devant pour écarter les piétons.

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Argent oblige, c’est dans la ville de Potosi qu’a été construit en 1572 le premier hôtel de la monnaie. Nous allons visiter le musée de cet hôtel qui présente les machines des diverses époques admirablement conservées et restaurées. Les premiers laminoirs étaient animés par des norias de chevaux faisant tourner de gigantesques engrenages de bois, puis en 1869 une machine à vapeur les a remplacés avant que l’électricité ne vienne régner. C’est ici qu’était frappée la monnaie pour l’Espagne du XVI au XIXè siècle, pour l’Argentine au XIXè et la Bolivie jusqu’en 1951.

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Alors que nous roulons vers Sucre (capitale constitutionnelle de la Bolivie), et après avoir rencontré un couple de jeunes de Montpellier à vélo, nous nous arrêtons en pleine campagne auprès d’un camion immatriculé 06. Nous faisons la connaissance de Françoise et Jean, depuis 9 mois sur les routes d’Amérique du Sud. Les premiers échanges avec ce couple sont cordiaux et nous dînons ensemble.

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Sucre est une belle ville, mais comme dans toutes les grandes villes nous ne nous y attardons pas, Alain piétinant rapidement entre les grands bâtiments, si beaux soient-ils.

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Nous partons vers Uyuni, petite ville célèbre pour le Salar au bord duquel elle est bâtie. Le Salar est une vaste étendue plate de sel à 3700m d’altitude, large de 100 km du nord au sud et longue de 150km d’Est en Ouest.

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Avant d’aller rouler dessus, nous nous arrêtons pour faire faire une pulvérisation d’huile sous Vagabond, une bonne prévention contre l’agressivité du sel. L’entrée du Salar est marquée par l’hôtel de sel, entièrement construit en pavés de sel taillés à même le sol, ainsi que par un monument de sel à l’effigie du Dakar.

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Nous nous dirigeons d’abord vers le nord en visant le volcan Tunupa qui s’élève en bordure du Salar. Avec un tel point de repère, la navigation est des plus faciles, malgré le peu de traces visibles sur le sel losque le soleil est au zénith. Ainsi après 110 km en ligne droite nous arrivons à Coqueza, au pied du volcan Tunupa, pour une 1ère nuit sur l’étendue de sel. Au réveil il fait -7° dehors et 3,5° dans Vagabond, mais la beauté du lever du soleil sur le salar nous fait oublier cette fraîcheur.

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Nous montons sur les contreforts du volcan pour visiter une grotte dans laquelle des momies naturelles de 3000 ans sont étonnement conservées.

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Notre ascension continue parmi les lamas jusqu’à un mirador sur le volcan.

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Nous repartons avec cette fois en point de mire la petite île Incahuasi au beau milieu du salar, sur laquelle se dressent de nombreux grands cactus candélabres. C’est le point de passage obligé des nombreux 4X4 Toyota des tours opérators qui sillonnent le salar et nous n’y ferons qu’une petite escale.

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Nous nous arrêtons au beau milieu de nulle part pour qu’Alain aille se défouler à VTT sur une trentaine de kilomètres sur ce sel, avant le coucher de soleil. Parti à vélo il semble revenir sur un grand bi.

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Les changements de couleur beige, rosé, blanc éclatant, orangé, matin, midi, soir sont spectaculaires.

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Le lendemain nous terminons la traversée du salar pour atteindre Galaxias à flanc de montagne. Là, nous découvrons des cactus pétrifiés et dans des grottes à nouveau des momies.

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C’est en repartant de ce site isolé que Vagabond décide de nous faire des siennes: la pédale d’embrayage s’enfonce d’un coup au plancher et ne veut plus remonter… La ville la plus proche est Uyuni,à plus de 150 km ,avec d’abord quelques km de piste de terre avant de redescendre sur le salar pour la grande traversée de sel… Alain décide d’actionner le démarreur, la 1ère courte en prise et nous voilà partis à 10km/h! Il nous faut une heure pour atteindre la descente vers le salar où Alain tente et réussit un démarrage 4ème courte en prise. A partir de là, interdiction de descendre en dessous de 40km/h sous peine de caler et de devoir repartir pour la traversée du salar à 10km/h. Challenge tenu, nous arrivons à l’aurore à Uyuni où nous avons le plaisir de retrouver Françoise et Jean qui nous proposent aussitôt de rester avec nous le temps de la réparation.

Nous trouvons un mécanicien en la personne du sympathique Walter sous l’enseigne “El Chileno”qui nous promet une réparation sous 48h, même si il faut tomber la boîte pour accéder au récepteur d’embrayage qui fait office de butée ,et même si il n’y a aucune pièce Mercedes dans la région, il nous assure qu’il pourra remplacer les joints de piston par des joints d’autres marques…. Le parc de véhicule est ici uniquement Toyota, et c’est la 1ère fois que nous sommes dans une ville où nous ne voyons aucun minibus Mercedes sprinter. De plus dans cette ville il n’y a aucun service de remorquage.

Dans la cour en terre battue du “Chileno”, ferronnier mécanicien, Walter et Alain commencent les investigations sous le camion et ne repèrent pas tout de suite le problème. C’est en débranchant le réservoir de liquide d’embrayage qu’ils constatent qu’il est vide… alors que le niveau visible de l’extérieur est au maximum. Ils comprennent alors que le réservoir commun aux freins et à l’embrayage est cloisonné. Après démontage de la conduite métallique d’embrayage ils constatent qu’elle était en contact avec le chassis et que les vibrations l’ont usée jusqu’à la percer. Bien sûr la pulvérisation d’huile nous empêchait de repérer la fuite. Il ne restait plus qu’à faire un point de soudure, le remontage et la purge du système pour que le problème soit résolu. La journée de travail plus fournitures nous sera tout de même revenue à 78€! et encore Walter a l’air géné de nous demander une telle somme.

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Françoise et Jean ayant prévu le même itinéraire que nous pour les quelques jours suivants, nous décidons de faire route ensemble. Ainsi nous voici partis pour 350km de pistes de terre à travers les Andes, 4 jours pendant lesquels nous n’allons croiser qu’une dizaine de véhicules et découvrir des paysages de toute beauté, décors de Far West dans ces montagnes arides et colorées d’où émergent parfois de grands cactus. Chaque soir le bivouac avec nos amis dans ces décors grandioses est un enchantement.

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Nous avons donc passé 7 jours ( y compris le salar) sans mettre nos roues sur une route goudronnée avant de descendre sur Tarija (1800m-voilà 2mois que nous n’étions pas descendus si bas!) et sa vallée réputée pour ses vignobles. Là nous nous engageons sur un chemin de vigne où nous croisons un camion, nous demandons à son chauffeur viticulteur si il y a la possibilité de visiter un vignoble dans les environs et sommes immédiatement invités à venir chez lui déguster sa production. Nous en repartons avec 3 litres que nous réserverons aux apéritifs car ces vins sont très sucrés.

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Le soir, à la recherche d’un bivouac nous arrivons par hasard, au bout d’une route pavée, sur l’entrée de la propriété Kolhberg, le plus prestigieux domaine viticole de Bolivie. Nous allons dormir devant la demeure après avoir demandé au gardien qui en a lui même référé au propriétaire. C’est ainsi que le matin, Mr Franz Kolhberg vient lui même, heureux d’accueillir des français, pour nous faire visiter son super domaine familial. Dans son salon de dégustation il nous ouvre 2 de ses meilleurs crus et nous fait cadeau de 2 bouteilles que nous avons particulièrement appréciées.

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Nous continuons notre route vers la frontière de l’Argentine et les paysages changent totalement. Nous sommes maintenant,à basse altitude, dans des plaines fertiles, verdoyantes parmi les bananiers, orangers, mandariniers, plantations de maïs, de cannes à sucre et autres manguiers.

C’est à la frontière que nos routes se séparent avec Françoise et Jean car ils rentrent en France et se dirigent donc vers l’Atlantique. Bonne route à eux et bon retour en France.

La Bolivie est assurément le plus pauvre des pays que nous avons visités en Amérique. Nous sommes tombés sous le charme des paysages de l’Altiplano et autres merveilles de la nature dont les volcans enneigés et le Salar d’Uyuni.

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Nord et centre Bolivie

Nord et centre de la Bolivie 30/06 au 11/07

Nous entrons en Bolivie par le poste frontière de Kasani au bord du lac Titicaca. Une simple chaîne tendue en travers de la route nous indique que nous allons traverser la frontière. Dans cette rue semi désertique nous devons chercher les bureaux pour faire tamponner nos passeports. Le douanier nous demande si nous sommes des descendants de Napoléon puis nous parle de Louis de Funès, ses références françaises. Après ces formalités, c’est Françoise qui doit abaisser la chaîne afin de continuer notre chemin…

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Quelques kilomètres plus loin nous arrivons à Copacabana logée au creux d’une belle baie du plus grand lac d’altitude du monde qu’est le lac Titicaca (3800 m d’altitude). Nous y restons 3 jours afin de profiter de ce site avec ses magnifiques couchers de soleil mais aussi pour mettre notre blog à jour, faire laver notre linge et découvrir les restos de plage qui préparent de succulentes truites saumonées et discuter avec Pepette, Jordan et Anatole 3 jeunes français qui découvrent l’Amérique du Sud en voiture.

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La basilique « Virgen de Candelaria » est un lieu de pélerinage important pour les Boliviens. Le dimanche nous voyons arriver au bord de la plage des voitures décorées et fleuries qui viennent traditionnellement d’être bénies par son curé.

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Pour se rendre vers la Paz, il faut traverser un détroit au bas du lac en empruntant un traversier très rustique sur lequel il faut bien regarder où l’on met ses roues. Pour nous rassurer, nous en croisons un dont le pilote est en train d’écoper….

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Nous nous rapprochons de la frontière Péruvienne pour visiter le site archéologique de Tiwanaku. La culture Tiwanaku, originaire du lac Titicaca, s’est développée et étendue pendant presque 3000 ans pour disparaître au cours du XI ème siècle. Le site monumental que nous voyons est le témoin de ce glorieux passé. Cette civilisation était étonnement avancée dans de nombreux domaines comme l’agriculture et l’irrigation ( ce furent les premiers de la planète à s’alimenter de pomme de terre). Témoin aussi de leur ingéniérie, cette pierre porte-voix que nous avons expérimentée en chuchotant en son centre, obtenant une amplification sonore surprenante. Diverses sculptures de monolithes bien conservées sont réparties sur ce site.

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En se rapprochent de la Paz, nous avons en toile de fond la Cordillère Royale avec sa série de sommets enneigés.

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Pour visiter La Paz , capitale administrative de la Bolivie, nous laissons Vagabond à Mallasa, banlieue chic, quelques kilomètres à l’extérieur de la ville, établie dans la jolie Vallée de la Lune.

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Nous prenons un bus d’un autre âge pour nous rendre au centre ville voir ses nombreuses églises et grands bâtiments coloniaux.

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La vieille ville est nichée à 3600 m au fond d’une cuvette, comme un effondrement de l’Altiplano qui l’entoure ; Pour y arriver nous traversons sur une trentaine de kilomètres « El Alto », la banlieue qui s’est tentaculairement développée sur les hauts plateaux à plus de 4000m, et la plongée vers le centre est spectaculaire. Plusieurs téléphériques facilitent les déplacements.

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Alors que nous retournons sur Mallasa à bord d’un « collectivo », une jeune femme assise à côté de nous, nous entendant parler français, nous aborde pour connaître notre voyage. Nous lui expliquons notre manière de voyager qu’elle trouve «  incroyable » puis nous explique qu’elle est journaliste à la télé de la Paz ; Après un coup de fil à sa rédaction, elle nous propose de venir tourner le lendemain matin pour un passage en direct à la télé. Nous acceptons et l’accueillons dans Vagabond accompagnée de son cameraman qui filme en détail notre interieur, les toilettes, le frigo, la cuisine et même un gros plan sur les photos des petits enfants affichées sur la porte de la lingère. Qui aurait cru qu’un jour Thomas, Bastien, Edward et Amanda passeraient à la télé en Bolivie ??? Le lendemain une journaliste d’un périodique nous contacte pour faire un papier sur notre voyage et nous voici à nouveau à répondre à une interwiew. Nous aurons droit à une page entière dans le journal le plus populaire de la ville !

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Au nord de la Paz nous empruntons la piste qui grimpe sur la montagne Chacaltaya. Nous nous arrêtons isolés en pleine montagne à 4600 m au bord d’une lagune. Nous allons demander à la seule petite maison qui se trouve là si nous pouvons rester là pour la nuit. Le propriétaire nous répond avec le sourire en nous disant : « je vous ai vus à la télé, vous et votre camion ; c’est vous les français qui faîtes ce grand voyage ! ».

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Après une nuit tranquille mais un peu fraîche nous continuons notre montée jusqu’au parking à 5242 m. Nous y laissons Vagabond pour gravir à pied et sous la neige le sommet du Chacaltaya à 5421 m ( à ce jour notre record d’altitude).

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Pour se rendre au parc national de Sajama, nous roulons sur l’Altiplano à travers des paysages toujours très colorés, ne rencontrant que très peu de voitures mais de nombreux lamas.

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Nous passons aussi à côté de nombreuses tombes précolombiennes ainsi que de belles églises coloniales dont celle de Curahuara richement décorée, ce qui lui vaut l’appellation de « Chapelle Sixtine de l’Altiplano ».

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Nous bivouaquons sur l’Altiplano dans un tout petit hameau et allons bavarder avec Edouardo, l’habitant le plus proche qui vit chichement avec ses vaches dans sa petite maison d’adobe sans chauffage ni électricité ni eau courante. Celui-ci curieux de notre voyage et de notre mode de vie s’est extasié devant le confort dont nous jouissons.

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Le parc de Sajama est sur un plateau à 4300 m entouré de volcans dont les sommets sont à plus de 6000 m. Parmi eux, le nevado Sajama qui est le plus haut sommet de Bolivie à 6542 m. C’est dans ce cadre somptueux que nous voyons des geysers et même des autruches, puis allons profiter des piscines d’eaux thermales (à plus de 30°).

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Nous passons à côté du lac Uru Uru qui est peuplé de nombreux flamants roses et autres oiseaux puis faisons le tour de la « laguna Poopo »mais ne parvenons pas à l’approcher.

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Si nous donnons autant de chiffres d’altitude c’est parce que c’est,pour nous Européens, un facteur inhabituel auquel, ici en Bolivie, nous devons nous adapter quotidiennement.

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Bureau itinérant des impôts nationaux.

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Ecrivain public dans la rue.

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Arequipa et le lac Titicaca

Arequipa et le lac Titicaca

  

25/06 au 29/06

De la Montaña Colorada nous partons de bon matin vers le cañon del Colca afin de voir les mythiques condors qui l’habitent.

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Cet oiseau, parmi les plus grands du monde, plane avec une élégance rare et nous pouvons en admirer au dessus, en face et au dessous de nous. Cette espèce est menacée car ils s’empoisonnent en mangeant des animaux eux mêmes empoisonnés.

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La route pour rallier Arequipa passe au cœur des Andes. Nous roulons sur des hauts plateaux puis passons par un col à 4910 m avec vue sur des volcans enneigés à plus de 6000 m dont le volcan « Sabamcaya » toujours fumant.

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La ville d’Arequipa, tout au pied du volcan Misti, possède un centre historique qui est un modèle d’architecture coloniale. L’imposante cathédrale construite en pierre de lave blanche trône sur la Plaza de Armas entourée sur ses trois autres côtés par de magnifiques arcades.

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Curieusement les confessions se font à l’extérieur de la cathédrale.

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Pour nous rendre d’Arequipa au lac Titicaca, nous empruntons l’ancienne piste qui passe par las Salinas, un grand lac salé à 4300 m d’altitude où le sel est toujours exploité. Nous nous retrouvons sur un chemin en mauvais état sur lequel nous ne croisons que deux vieux autobus sur toute la journée. En fin d’après midi, nous roulons sous la neige et la piste reste toujours entre 4600 et 4700 m, des altitudes où nous ne voulons pas passer la nuit. Nous continuons donc jusqu’à la nuit pour enfin réamorcer une descente et arrivons dans un petit hameau à 4200 m où nous bivouaquons. Le matin, il fait -7° dehors et 3,5° dans Vagabond mais nous sommes au chaud sous nos 2 couettes. Le chauffage, la gazinière et le soleil ont vite fait de rétablir une température plus confortable.

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Nous reprenons la piste sur une cinquantaine de kilomètres avant de retrouver le bitume de la route »normale » et d’entamer la descente sur Puno au bord du lac Titicaca (3800 m).

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Là de nombreuses agences proposent la visite d’îles flottantes particulières à ce lac. Nous partons pour un tour de 3 heures visiter l’île d’Uros. Les indigènes qui l’habitent nous expliquent comment elles sont fabriquées. Marcher sur le moelleux de ces empilements de roseaux procure une sensation unique. Cette visite marque la fin de notre séjour au Pérou car nous sommes très proches de la frontière avec la Bolivie, notre prochaine destination.

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Le Pérou que nous avions abordé, il y a 2 mois, par le nord ouest ne nous avait pas donné une bonne image avec la saleté, les habitations insalubres et l’indifférence de ses habitants. Là dessus, les incidents qui nous sont arrivés n’ont pas arrangé les choses. Puis peu à peu, en descendant vers le sud nous avons retrouvé un meilleur accueil et la propreté dans les villages et les montagnes de la cordillère. Ceci accompagné de paysages sompteux nous a totalement réconciliés avec ce pays.

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Cusco et le Machu Pichu

Cusco et leMachu Pichu

12 au 24/06/2016

Cusco signifie en quechua « nombril du monde » (désolé pour la gare de Perpignan). C’est dire l’importance que les Incas avaient donné à cette ville en y construisant temples et palais qui furent détruits par la conquête Espagnole à partir de 1533. Les principaux imposants édifices qu’ils construisirent en font une des plus belles cités d’Amérique Latine.

 

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Au camping nous retrouvons des français que nous avions rencontrés à Paracas.

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Sur les hauteurs de la ville, nous visitons le site Inca de Sacsayhuaman où nous admirons les ajustements entre les pierres, certaines atteignant 5 m de haut. La maîtrise Incas de la taille leur permettait des assemblages sans aucun ciment et les embriquements en faisaient des constructions antisismiques. C’était un lieu de culte au dieu soleil et aussi un observatoire astronomique.

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Nous sommes à quelques jours du solstice d’hiver et toute la ville de Cusco est en fête pour célébrer l’Inti Rami, dont le point d’orgue est le 24 Juin, jour où sont attendus 50000 visiteurs ! Les bains de foule n’étant pas notre passion, nous en repartons le 22/06.

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Cusco est aussi le point de départ pour le Machu Pichu dont la visite n’est pas de tout repos. Nous optons pour la formule qui nous paraît la plus économique : départ à 7h30 en mini bus pour atteindre 7 h plus tard « Hidroelectrica » au fond d’une vallée où la piste s’arrête. De là nous partons à pied le long de la voie de chemin de fer pour atteindre en 2h30 (11km plus loin)le village d’Aguas Calientes.

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Après une nuit d’hôtel, lever à 4h du matin pour aller faire la queue aux navettes de bus qui vont nous amener à l’entrée du site à son ouverture à 7h. Sur le site, nous choisissons de gravir « la Montaña » pendant que la brume matinale se dissipe. Les 670m de dénivelé ont raison de Françoise qui s’arrête à mi parcours laissant à Alain le soin de lui ramener les photos aériennes prises du sommet. Idem pour les 330m de dénivelé qu’Alain repart grimper pour atteindre la porte du soleil avec de nouveau un superbe point de vue d’ensemble du site.

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Nous déambulons alors dans les ruines parmi la maison de l’Inca, le temple des trois fenêtres, celui des trois portes, la pierre sacrée, le temple du Condor….

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En fin d’après midi, retour en bus jusqu’à Aguas Calientes où nous retrouvons avec bonheur notre chambre d’hôtel. Le lendemain après une visite du village, nous repartons pour 2h30 de marche jusqu’à « Hidroelectrica »,puis nous repartons pour 7h de bus pour rentrer sur Cusco. Le Machu Pichu ça se mérite !!!

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Nous quittons Cusco, pour atteindre à 4300 m le parking de départ du sentier menant à la « Montaña Colorada ». Cette marche de 6h nous permet d’admirer des paysages à couper le souffle (surtout au sommet à 5000 m!!) : vue sur le glacier Ausangate culminant à 6384m, vue sur la Montagne Arc en ciel et la montagne colorée… un festival de couleurs !!

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De retour, au bord de la piste, nous voyons des résurgences d’eau bouillonnante dont la forte teneur en minerai laisse des traces colorées dans le style de Yellowstone.

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Les maisons des villages de montagne sont construites avec des pavés d’adobe.

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Arrêt dîner à 4200m, difficultés pour sortir le paquet de chips du placard, gonflé comme un ballon de baudruche.

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Ici, les vaches n’ont pas d’étiquette, mais de jolis pendentifs aux oreilles.

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Plus on monte, plus les chapeaux prennent aussi de la hauteur.

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Brochettes d’Alpaga ou Chupe de camarones (soupe de crevettes avec lait, œuf et origan) les restaus offrent ici plus de diversité.

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Les hauts plateaux sont l’habitat de quantité de vigognes, alpagas, lamas et de quelques moutons.

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Arrêt dans un village où la fête de l’école bat son plein autour du thème de la gastronomie locale. Nous avons dégusté des plats à base de quinoa, de patate, d’avocat etc….

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