NAMIBIE 1

Et voilà c’est reparti pour un nouveau continent : l’Afrique en commençant par la Namibie.

La pause en France a été plus longue que nous l’avions prévue mais nos âges avançant, nous avons dû prendre quelques précautions médicales avant de replonger dans le voyage. Nous ne sommes tout de même pas restés les 2 pieds dans le même sabot pendant ces 10 mois.

Tout d’abord, et c’est ce qui avait décidé la date de notre retour en France, la fête de mariage de notre fille Delphine en Roumanie.

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Puis s’en sont suivis :

-un tour dans les vosges où nous avions été conviés par les Palathéo pour des retrouvailles bien sympathiques avec des amis de voyage communs : les héraultais Michel et Valentine et les Suisses Christophe et Béatrix.

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-Une semaine à Londres chez notre fille Delphine.

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-Après avoir récupéré Vagabond, nous avons fait une descente sur la côte d’azur pour retrouver Françoise et Jean, d’autres voyageurs avec qui nous avions fait un bout de chemin en Bolivie.

-Un passage à St Paul Lès Durance pour rencontrer Monique et Eric, encore des voyageurs avec qui nous avions fêté Noël 2016 en Patagonie et que nous avions retouvés plusieurs fois au Brésil.

-Puis nous sommes partis 1 mois en Grèce avec Gérard, le frère d’Alain et Régine sa belle sœur ( eux aussi camping-cariste chevronnés).

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-3 semaines au Cambodge avec un petit groupe sympa, guidés par Jeanne Marie une amie de Gérard et Régine.

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-Quelques jours à Londres pour revenir avec nos petits enfants Edward et Amanda à Chassagny où leurs parents sont passés les récupérer pour des vacances en France.

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-Tout ceci en repassant chaque fois par la France où nous nous sommes partagés entre Uzès chez Elie, le papa de Françoise, chez notre fille Sophie à Chassagny où nous avons bien profité de nos petits enfants Thomas et Bastien et chez Pat et Laurence nos amis de Clarensac.

-Enfin nous sommes allés poser Vagabond à Anvers et de là sommes partis pour une 3ème visite chez Delphine à Londres.

-Il ne restait plus qu’à prendre l’avion pour Windhoek puis un bus pour Walvis Bay, le port Namibien où nous avons récupéré Vagabond.

Dès notre arrivée à Windhoek, la capitale, nous sommes plongés dans l’ambiance africaine : bien qu’il n’y ait qu’un seul avion sur le tarmac, nous mettons 2 heures pour passer le contrôle et avoir nos visas !

Comme à chaque retour sur ce continent, Françoise est émue de revenir sur ces terres qui l’ont vue naître et grandir.

Le lendemain notre bus partira avec plus d’une heure de retard sur l’horaire ce qui aurait provoqué un tollé chez nous, ici personne ne montra de signes d’impatience, continuant à parler et à rire avec une nonchalance qui nous sied particulièrement. A noter que ici, les gens ne se croisent jamais sans se dire « Bonjour, comment ça va ? » même lorsque l’on rentre dans un magasin. Même si c’est superficiel, c’est bien plus agréable que l’indifférence rencontrée chez nous. De plus tous nous souhaitent la bienvenue et de bien profiter de notre séjour en Namibie.

La récupération du camion sur le port s’est déroulée sans problème notable, le véhicule en parfait état ni rien de dérobé.

C’est donc dans un Vagabond tout fringant que nous entamons notre périple Africain.

Nous commençons par emprunter une piste qui longe le lagon de Walvis Bay pour traverser les salins et s’arrêter en bordure d’océan. C’est un endroit réputé pour l’observation des oiseaux. Pour les habitués de Camargue que nous sommes, cela manque sérieusement de dépaysement. Tout y est : Flamants roses, salins, étangs, salicornes et tous les oiseaux communs du bord de mer. Le petit plus ici, ce sont les pélicans.

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A quelques kilomètres au nord, nous traversons la ville balnéaire très touristique de Swakopmund. Les tours opérators sont nombreux à proposer balades dans les dunes en quad ou à dos de chameaux , surf sur ces mêmes dunes… Nous passons donc notre chemin pour nous rendre dans le désert, plus précisément dans le parc national de Namib-Naukluft. Alain prend un malin plaisir à emprunter les pistes réservées aux 4X4… Et c’est vrai que cela permet de s’immerger dans ce désert où nous ne rencontrons que très peu de touristes.

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La 1ère journée, nous partons sur la « Welwitschia drive », une boucle d’une centaine de kilomètres de pistes poussiéreuses, rocailleuses et sablonneuses. Les Welwitschia sont des plantes sexuées endémiques parmi les plus rares au monde. Elles vivent en plein désert et certaines d’entre elles ont plus de 1500 ans !.

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Nous nous arrêtons sur un promontoire rocheux pour un premier essai de notre drone, notre nouveau jouet.

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Bon d’accord il va falloir s’entraîner.

A noter que pour le moment nous n’avons pas encore vu d’animaux exotiques si ce n’est ce scorpion qui a traversé la piste sans regarder des 2 côtés !.

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1er bivouac, comme on les aime, complètement isolés dans un « bush camp » heureusement situé dans le lit de la rivière asséchée Swakop, le seul endroit où il y a de la végétation.

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Nous approchons de montagnes dont l’érosion a mis à nu la pierre noire volcanique qui farde leur crête. Plus loin ce sont de belles roches de granit qui attirent notre attention.

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Même en plein désert, nous rencontrons des panneaux de signalisation routière.

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Dans cet univers minéral, nous sommes surpris de découvrir un plateau parsemé d’herbe verte ; il a du faire une petite pluie récemment car nous sommes dans un désert des plus arides : il tombe ici en moyenne 20 mm de pluie par an et certaines années il arrive qu’il ne pleuve pas du tout.

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Nous traversons maintenant de grandes plaines où nous nous enthousiasmons chaque fois que nous rencontrons les nombreux Oryx, Springbok, zèbres, autruches et quelques plus rares « Blue wildebeest »(gnous bleus) vivant là en totale liberté. A chaque fois , nous sautons sur jumelles et appareil photo.

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De petits oiseaux font des nids gigantesques. Ils arrivent à rassembler plusieurs mètres cubes de brindilles pour créer ces nids collectifs (sur combien d’années?).

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Les routes que nous empruntons déjà depuis plusieurs centaines de kilomètres ne sont pas goudronnées et celles pour se rendre aux dunes de Sossusvlei ni dérogent pas.

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Elles passent par l’oasis de Solitaire, hameau permettant une halte bienfaitrice. Nous roulons donc de grandes distances sur de la tôle ondulée qu’il faut aborder au dessus de 80 km/h pour ne pas trop la subir. Le problème est quand on ne peut pas soutenir cette vitesse pour cause de sinuosité ou d’étroitesse, il faut alors tomber à moins de 20 km/h !.

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Notre arrivée au parc de Sossusvlei marque notre 1er arrêt dans un « vrai » camping, avec piscine SVP.

A l’aube nous quittons ce camping pour assister au lever du soleil sur ces magnifiques dunes orangées qui sont parmi les plus grandes du monde (300 m de hauteur). La route qui s’enfonce sur 70 km entre les dunes est depuis l’entrée du parc bien goudronnée puis finit à un parking où les 2 roues motrices ne peuvent continuer. Leurs passagers empruntent alors les services de 4×4 pour aller plus au cœur de ces dunes dans du sable par endroit peu porteur. Après dégonflage des pneus, c’est bien sûr avec Vagabond que nous irons jusqu’au bout.

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Le matin, nous sommes montés sur une 1ère dune et avons fait un petit film à l’aide du drone.

L’après midi, nous remettons ça par 35° et en prenons plein les yeux …mais aussi plein les jambes !!.

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Une bien belle journée dans un des sites les plus remarquables de Namibie.

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Brésil-Uruguay

Brésil Uruguay

     

Fin des Amériques

4/04 au 17/05/2017

Depuis Rio de Janeiro nous entamons notre descente vers le sud pour atteindre l’Uruguay par la côte atlantique. Nous faisons escale à Paraty, petite ville huppée avec son joli port de plaisance qui sert de point de départ pour la visite des nombreux îlots visibles depuis la côte.

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Nous continuons en longeant au plus près l’océan, empruntant pour ceci des pistes de terre… ou plutôt de boue, car nous roulons sous une pluie soutenue.

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Nous entrons sur l’île de Santa Catarina par un grand pont à partir de la ville de Florianopolis. Pendant quelques jours nous profitons des nombreuses plages qui l’entourent en faisant des balades sous un temps médiocre.

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Nous avons été rejoints par Erick et Monique « Les Boulégons » avec qui nous passons d’agréables soirées puis partons en bateau sur le « Lagoa Conceiçao » pour aller nous balader dans la végétation dense qui le borde, sans manquer d’aller jusqu’à une cascade réputée.

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Faute d’une superbe chute d’eau, nous pouvons voir une belle chute de reins…. toute brésilienne.

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L’ostréiculture est ici très dévellopée et Françoise se délecte d’une douzaine d’huîtres.

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Nous faisons une incursion dans la montagne « Serra do Rio Rastro » par une route étroite et très sinueuse. Balade sous le signe de l’eau ! Celle qui tombe du ciel, le brouillard et celle qui regorge de toutes parts. Heureusement, l’après midi, pour notre retour nous bénéficions d’éclaircies qui nous permettent d’apprécier toute la beauté de ces paysages.

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De retour sur le bord de l’océan, nous entrons dans le Parc National de « Lagoa do Peixe ». Nous sommes impressionnés par la ressemblance avec la camargue : dunes, étangs, taureaux, chevaux et oiseaux tout y est !

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La route de bord de mer est interrompue par l’entrée du « Lagoa dos Patos » et nous devons traverser sur une grande barge pour atteindre Rio Grande.

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Nous nous installons sur la plage « Praia do Cassino ». Le lendemain nous sommes rejoints par les « Boulégons » que nous impressionnons avec notre astucieux barbecue.

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Nous en terminons avec le Brésil et entrons en Uruguay par la frontière de Chuy. Le Brésil ne nous a pas enthousiasmés autant que chacun des autres pays que nous avons visités. Nous n’y avons pas trouvé beaucoup de sites exceptionnels, surtout rapporté aux kilomètres parcourus. Toutefois, l’insécurité à laquelle nous nous attendions ne nous a pas sauté aux yeux. Nous avons d’ailleurs passé les 2/3 de nos nuits en camping sauvage. Les rencontres avec les autochtones ont toujours été très agréables, même si un peu moins chaleureuses qu’en Argentine (la langue y est sûrement pour quelque chose …).

Mis à part les chutes d’Iguazu (que nous avions visitées précédemment), notre coup de cœur restera pour la côte nord.

Nous voici donc en Uruguay, un petit pays dont le principal attrait réside dans sa bordure océanique, et plus particulièrement pour nous, le port de Montevideo où nous allons mettre Vagabond sur un bateau pour le récuper à Anvers.

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Nous visitons d’abord le Parc National Santa Teresa avec sa forteresse bien conservée et ses jolies plages.

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Plus loin, nous nous rendons à Aguas Dulces, tranquille port de pêche

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puis à La Paloma et son beau phare.

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A la Pedrera, nous retrouvons Erick et Monique puis

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passons par le phare de San Ignacio.

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Nous allons à Montevideo pour rencontrer le transitaire qui prendra Vagabond en charge et visitons le centre ville.

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Plus à l’Ouest, Colonia del Sacramento est une séduisante ville coloniale fortifiée sur le bord du Rio de la Plata ,en face de Buenos Aires.

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Après avoir pris une piste de terre, nous trouvons une esplanade sympa en bord de mer (malgré son nom, le Rio de la Plata n’est pas un fleuve mais bel et bien un vaste bras d’Océan). Nous y passons une nuit tranquille, mais le matin c’est le branle-bas de combat ! Une épreuve du championnat d’Uruguay de rallye auto sur terre emprunte la piste. Nous nous fondons aux spectateurs pour assister à ce spectacle inattendu.

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La dernière semaine nous allons quelque peu tourner en rond en passant notre temps en bord de mer, un peu comme si nous étions déjà sortis de la dynamique de notre voyage. Cela nous a procuré un petit vague à l’âme amplifié par le fait que nous avons été rattrapés par l’automne et que les températures se sont bien rafraîchies. Eh oui en quelques semaines nous nous sommes bien éloignés des tropiques !

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Ici, ce n’est pas encore l’agitation de l’Europe, mais ce n’est déjà plus la lenteur et la nonchalance d’autres pays d’Amérique Centrale et du Sud. Nous passons donc par une phase transitoire qui devrait nous éviter un choc à notre retour. La nature participe aussi à nous réaccoutumer à la France : bien qu’il y ait encore des palmiers, les platanes et les pins nous rendent les paysages familiers.

Notre aventure Américaine ne saurait se terminer sans un mot sur notre fidèle Vagabond à qui nous payons une croisière transatlantique : 3 semaines de repos bien mérité après plus de 3 années de sollicitations journalières.

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Quant à nous, nous rentrons en avion sur Lyon pour boucler cette première grande étape de notre voyage avec dans nos têtes quantités de souvenirs impérissables des splendeurs de la nature et des nombreuses rencontres chaleureuses que nous avons faites, sans qui notre voyage aurait été beaucoup moins riche.

DSCN4829 Esperons que le second sera le bon.

Dernière minute, changement de plan de vol ( Sao Paulo à la place de Rio de Janeiro) à bientôt en France.

A l’occasion de cette pause, nous voudrions tordre le cou à 2 fausses idées qui semblent bien ancrées chez les sédentaires :

  • Il faut être riche pour entreprendre un voyage au long cours ; nous ne le sommes pas et nous n’avons pas dépensé plus d’argent que si nous étions restés chez nous !… sans compter notre enrichissement culturel.

  • Nous avons de la chance d’avoir fait ce voyage ; ce n’est pas la chance qui nous a aidés à partir mais la volonté de le faire. La seule chance étant celle d’être en bonne santé.

Nous ne saurions donc que conseiller à ceux qui rêvent de voyage de franchir le pas, de larguer les amarres.

Quelle leçon de vie nous avons prise auprès de ces gens souvent démunis mais toujours prêts à rire ,à aider, à plaisanter et à partager ! Ils nous ont appris la patience et démontré que sans le harcèlement du productivisme (notion qu’ils n’ont absolument pas) ils vivaient sans stress.

Certains nous ont dit que leur devise était 0-3 (zéro tres).

En bref, en chiffres :

  • 3 ans et 2mois

  • 2 continents

  • Plus de mille et une nuits dans vagabond ! Plus qu’un conte !

  • 134 500 km

  • 20 pays

  • 3 trains de pneus

  • 2 jeux de plaquettes de freins

  • Des milliers de pouces levés sur notre passage (nous ne savons pas si c’est pour approuver notre périple, notre provenance, ou pour nous signifier que Vagabond leur tape dans l’oeil)

  • Une bonne centaine de tortillons anti moustiques consommés (surtout ces derniers mois).

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Photo d’Erick Curinier prise avec son drone

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Salvador de Bahia à Rio de Janeiro

Salvador de Bahia à Rio de Janeiro

10/03 au 3/04/2017

Après quelques beaux bivouacs en compagnie des Palatheo sur les plages et dans les dunes en bord d’océan

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nous accélérons un peu notre descente vers le sud car nous devons nous rendre à Salvador de Bahia pour accueillir Annie José, la sœur de Françoise, qui vient se joindre à nous pour 17 jours. Dés la sortie de l’aéroport, nous la familiarisons avec la cartographie déplorable de notre GPS qui nous fait tourner en rond plus d’une heure avant de regagner ,à quelques kilomètres de là, la plage « Do Flamengo » où nous lui avons réservé une chambre dans une pousada (hôtel).

Troisième ville du Brésil(un peu plus peuplée que Paris), nichée au fond d’une vaste baie, Salvador de Bahia nous a séduits par son caractère tropical et afro-brésilien. 80°/° de la population est noire, descendant d’esclaves africains et les promenades dans les rues pavées du centre historique nous ont plongés dans cette ambiance nonchalante propre aux originaires de cet autre continent.

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Le nombre d’églises est impressionnant… il y en aurait 365 !!! Dans l’une d’elles, l’église de « São Francisco », les murs sont décorés « d’azulejos » peints à la main en 1720 au Portugal.

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Nous quittons la ville en empruntant un ferry pour rejoindre l’autre côté de la baie, ce qui nous fait éviter plus de 100 km que son contournement exige.

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Nous commençons notre route vers le sud en profitant des belles plages et dunes bordées de cocotiers pour quelques baignades dans une eau tempérée.

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Nous nous écartons du bord de mer pour entrer dans les moyennes montagnes. La végétation est splendide : des étendues de caféiers vert foncé auxquels se mêlent bananiers, jacarandas, tulipiers et autres grands arbres couverts de fleurs aux couleurs flamboyantes.

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Nous atteignons le sanctuaire de Caraça d’où nous partons randonner en pleine végétation dense jusqu’à une belle cascade.

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A Santa Teresa, jolie ville montagnarde, nous visitons le musée de biologie. Au XXème siècle, un biologiste local a mené ici des études sur la remarquable variété de colibris et d’orchidées de la région. Bien qu’en totale liberté, les colibris viennent toujours boire l’eau sucrée qui leur est offerte.

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Nous empruntons une piste de terre pour nous approcher de la cascade Tabuleiro haute de 270 m dans le parc National Da Serra Do Cipo quand nous nous retrouvons sous une forte pluie, arrivés au parking le gardien vient nous dire que le chemin d’accés est interdit par temps de pluie car glissant. Nous déplorons d’avoir fait ce grand détour pour rien.

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Connue comme la plus belle ville coloniale de la région, Ouro Prêto doit sa richesse et son nom à la découverte de grande quantité d’or dans son sous- sol.

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Au XVIIIème siècle 35 tonnes d’or ont été extraites de la mine de Passagem. Une petite partie des 35 km de ses galeries se visite. Nous empruntons un wagonnet du funiculaire bringuebalant qui descend sur 315 m jusqu’à 120m de profondeur puis nous marchons dans une galerie jusqu’à une rivière souterraine. Une visite qui ne nous laissera pas un souvenir impérissable !!

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Nous partons maintenant vers Tiradentes, une autre ville coloniale plein de charme toujours avec ses rues grossièrement pavées, ses nombreuses églises et de jolis taxis-calèches.

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Après la visite ratée de la cascade, une autre déconvenue nous attend alors que nous approchons de Teresopolis, la route est barrée car 2 ponts sont en réfection, à nouveau pas mal de km pour rien !!

Les routes au Brésil sont la plupart du temps en très mauvais état. Visiblement ils n’ont aucun budget pour boucher les nids de poule par contre ils trouvent l’argent pour construire des ralentisseurs ici appelés « Lombadas », véritables marches d’escalier à franchir en 1ère, souvent espacés seulement de 100 m dans les agglomérations, mais aussi parfois en pleine voie rapide ou même piste d’accélération!!Ceci combiné aux ensembles routiers jusqu’à 30 m de long demande au chauffeur une attention particulièrement soutenue.

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L’arrivée sur Rio de Janeiro nous fait prendre conscience de l’ampleur de la ville : 35 km avant le centre, nous sommes déjà en pleine urbanisation. Il faut dire que Rio est 3 fois plus peuplée que Paris. Passés les quartiers des favelas installées sur le flanc des collines, nous admirons le site exceptionnel dans lequel la ville s’est étendue. De petits îlots donnent du charme à la grande baie traversée par un pont de 10 km de long. Nous prenons le téléphérique pour atteindre le sommet du Pain de Sucre, la vue à 360° est admirable.

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Nous découvrons les nombreuses plages, dont bien sûr la fameuse « Copacabana » et toutes les collines pointues séparant les quartiers.

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Au sommet d’une des plus hautes, le Corcovado, est installée la statue du « Cristo Redentor », autre emblème de la ville, qui domine toute la baie. Nous nous rendons dans le parc de Tijuca, grand poumon vert, pour atteindre le Corcovado mais nous sommes dimanche et la route d’accés est fermée. Nous continuons quelques km à pied dans cette forêt luxuriante jusqu’à avoir un point de vue sur le dos de la statue sur fond de baie.

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Le lendemain, après une promenade sur la plage de Copacabana, nous ramenons Annie-José à l’aéroport car c’est déjà la fin de son séjour. Nous sommes contents d’avoir pu l’accueillir et lui faire partager notre vie de vagabonds ! Certes cela nous a demandé un peu de rigueur dans l’organisation, mais cela n’a pas été contraignant, même l’installation de son lit en dinette s’est avérée aisée et nous avons ainsi évité les fastidieuses recherches d’hébergement.

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Les restaurants sont l’occasion de faire découvrir à Annie-José les plats typiques que nous avions appréciés. Parmi eux la « feijoada »(très proche du cassoulet) et la « moqueca »( crevettes ou poissons en petits morceaux cuits dans le lait de coco) suivis de pâte de goyave.

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Brésil côte Atlantique

Brésil côte Atlantique

 

05/02 au 10/03/2017

Nous étions prévenus qu’en arrivant au Brésil, nous allions vivre dangereusement. Effectivement, en rejoignant le bord d’océan, nous trouvons d’immenses plages de sable blanc longées de dunes plantées de cocotiers et là, c’est vrai que le danger de recevoir une noix de coco sur la tête est bien présent !

Ce qui nous a le plus déconcertés en début de séjour, c’est la langue. Finis les R roulés, les J et les G gutturaux qui nous étaient devenus familiers. Le portugais nous apparaît bien difficile à comprendre et à parler et nous nous sommes sentis un peu frustés par ces difficultés de communication. Heureusement, le bord de mer étant plus touristique, nous rencontrons beaucoup plus de monde parlant soit Anglais soit Espagnol.

Nous avons passé ces 4 dernières semaines sans visites extraordinaires, à profiter au maximum de l’océan et des milliers de km de plages, un peu comme des vacances dans notre périple.

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Nous avons remonté la côte Atlantique presque jusqu’à la ligne de l’équateur (latitude 4° Sud). Alain a pu faire du kite dans des conditions idylliques(eau à 28° air à 32-35°).

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Nous avons passé quelques jours à Sao Miguel do Gostoso, accueillis par Olivier, le cousin germain de Françoise, qui est venu s’y installer. Il nous amène en buggy avec sa compagne Vilma pour aller faire du kite sur les meilleurs spots.

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Le soir nous assistons au Carnaval et ses joyeux défilés dansants où il est de bon ton de se désaltérer de bières et autres caipirhinas. Encore merci à lui.

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Nous continuons le long de l’Atlantique, plein Ouest maintenant, jusqu’à Areira Branca et nous restons 3 jours sur la plage « Praia Punta do Mel ». Nous nous garons à même la plage en face de la Pousada « Oasis Mel Beach ». Nous demandons aux propriétaires si l’endroit est sûr et si nous ne dérangeons pas. Ils nous proposent de nous rapprocher de leur propriété afin d’être sous la surveillance de leur vigile. Le soir ils viennent nous offrir un plat de crevettes au coco et nous invitent à manger le lendemain une feijoara, spécialité du Brésil. Merci à eux.

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Nous sommes en contact avec « le Palatheo »qui sont en train de remonter le Brésil sur nos traces et décidons de nous rencontrer une dernière fois sur ce continent. Nous fixons un rendez vous à Porto de Galhinas, sur la magnifique plage de Macaraipe que nous avions appréciée lors de notre remontée.

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Porto de Galinhas (port des poulets) doit son nom à la période où l’esclavage avait été interdit au Brésil mais continuait clandestinement, les bateaux venant ici débarquer les esclaves cachés par des caisses de poulets. Le poulet est devenu l’emblème touristique de la ville.

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Après le plaisir des retrouvailles, le partage des repas et des anecdotes de voyage, Pascal, Théo et Alain décident de prendre une 2ème leçon de surf, en quelque sorte la suite de celle qu’Alain et Théo avaient prise au Pérou il y a 9 mois. C’est tout de même beaucoup plus agréable ici dans une eau au moins 2 fois plus chaude….

Même si le style laisse à désirer, le plaisir est là !

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Des milliers de coccinelles VW ont trouvé une seconde vie après transformation en buggys.

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A João Pessoa, nous allons visiter le musée Estação Cabo Branco, dont le bâtiment porte la griffe de l’architecte brésilien Oscar Niemeyer, le fameux architecte qui a aussi créé Brasilia. L’exposition, de circonstance puisque nous approchons Mardi gras, est axée sur le carnaval.

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Rares sont les jours où nous ne traversons pas une averse tropicale,mais cela ne dure pas.

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Paraguay-Brésil

Paraguay- Brésil

19/01 au 05/02/2017

Nous entrons au Paraguay par la ville de Asuncion où nous faisons une étape « utile ». Nous profitons des prix bien moins élevés ici pour faire remplacer les pneus puis reprenons notre route vers le Brésil, sans oublier d’aller visiter les principales attractions du Paraguay que sont les sites des missions jésuites construites par les Guaranis au tout début du XVIIIéme siècle.

Le raffinement artistique est mis en valeur à la tombée de la nuit par de belles illuminations.

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Nous retrouvons le long des routes les tout petits commerces nous rappelant Bolivie et Perou.

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Nous arrivons à Santiago de los Missiones le jour de la fête de la tradition et assistons à un rodéo, seuls touristes parmi une foule de Paraguayens juchés sur des tribunes « dernières normes… ».

Nous faisons étape à San Ignacio sur le terrain du luxueux  »Hotel Rural ». La piscine est dotée d’un système de refroidissement de l’eau par puisage à 100 m de profondeur et arrosage en douche au centre de la piscine. Il faut dire que la température dépasse les 35°. Gustavo, le patron d’origine péruvienne, nous invite à nous joindre à sa famille pour l’asado traditionnel du dimanche midi.

Juste à côté de Presidente Franco, nous allons voir la chute d’eau  »Salto del Mondey ».

Nous entrons au Brésil par Foz de Iguazu ; c’est là qu’a été construit le barrage d’Itaipu, sur le rio Parana, et donc binational, ce fleuve servant de frontière entre le Brésil et le Paraguay. C’est une œuvre gigantesque fournissant la plus grosse production hydroélectrique du monde (en 2016:103.098.366MWh). Chacune des 20 turbines de 8,60 m de diamètre (300 T) fait tourner un rotor de 16 m de diamètre (1760 T) coiffé d’un stator de 20 m de diamètre (988 T). La visite nous permet d’entrer dans la galerie des générateurs longue d’un kilomètre, large de 100 m. Les salles de contrôle de production et de distribution, à cheval sur la frontière, sont en permanence tenues par un opérateur brésilien et un opérateur paraguayen, supervisés à tour de rôle par un ingénieur de chacune des nationalités se relayant toutes les 6 h. A lui seul ce barrage procure 85°/° des besoins d’électricité Paraguayens et 15°/° des besoins Brésiliens. En février 2016, il a enregistré son 20.000.000 ème visiteur. Ceux ci provenant du monde entier (1/100 de Français).

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Nous prenons maintenant la mesure de la grandeur du Brésil (15 fois la superficie de la France Métropolitaine). Nous avalons des km et des km sur des plaines le long du rio Parana et les terrains inondés nous rappellent que nous sommes à la saison des pluies.

Cidade de Goiàs est une ville coloniale qui est vraiment restée authentique avec des rues grossièrement pavées.

Plus loin, nous visitons Pirenopolis qui est du même style mais un peu plus touristique.

Nous passons par Brasilia, la capitale, une grande ville moderne puisque créée entre 1956 et 1960. C’est le domaine d’innombrables et immenses avenues, sans croisement à niveau, encadrant des blocs d’immeubles d’habitation assez tristes bien que d’un seul étage. Les quartiers d’affaires sont par contre bâtis d’immeubles d’une trentaine d’étages. Le tout est très aéré, chaque édifice étant séparé de son voisin par de larges espaces bétonnés ou de gazon jauni. Après avoir visité l’originale cathédrale Metropolitana puis le Musée National , nous repartons de cette ville qui nous paraît sans âme, même si les nombreux parcs et espaces verts permettent de s’y sentir bien.

Nous aspirons maintenant à rejoindre la mer et reprenons notre route interminable vers l’Est. Nous traversons des plateaux immenses, la route coupant des champs de soja, canne à sucre ou maïs qui s’étendent à perte de vue. Nous traversons le fleuve Sao Francisco dont les rives nous rappelent étrangement les bords du Niger.

Nous faisons une halte à Lençois, une petite ville coloniale très animée et touristique car située dans le parc national de la Chapada Diamantina.

De là nous allons randonner à la « Ribeiro do Meio », un bassin naturel dans lequel l’eau arrive par un grand toboggan de roche lisse où il fait bon se baigner par les 36° ambiants.

Vagabond sur le Dakar 2017

Vagabond sur le Dakar 2017

    

9 au 14/01/2017

Nous arrivons à San Juan en début de soirée et continuons jusqu’au lac de Ullum pour nous installer au bord de l’eau. Nous repérons un emplacement de niveau et bien qu’un pick-up l’occupe en partie, nous nous y garons. Alain va demander aux occupants du 4X4 s’ils restent pour la nuit, en s’excusant de s’être autant approché d’eux. Là, le hasard et la magie des rencontres vont à nouveau nous accompagner. Non seulement nous ne les dérangions pas du tout car ils allaient partir, mais en plus la conversation s’est engagée avec Daniel, son épouse et sa fille Romina. Nous les invitons à boire une bière dans Vagabond. Il s’avère que Daniel est passionné de moto, tout particulièrement d’enduro et qu’il a un atelier de réparations, redressage de cadre et remise en forme de réservoirs…. De plus, il est depuis de nombreuses années très actif dans les organisations d’évènements enduro internationaux (ISDE : International Six Days Enduro) mais aussi le Dakar. C’est ainsi que nous sommes invités chez lui pour le lendemain soir à un traditionel asado.

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Là, nous rencontrons son ami Juan, autre passionné moto tout aussi actif et sympathique. Ici, l’apéro dure jusqu’à 23h puis on commence à allumer le feu pour que la braise soit à point vers minuit pour commencer la lente cuisson… pour déguster les nombreuses pièces de viande entre 1h et 2 h du matin. A cette heure là, Juan nous propose de le suivre jusqu’à sa maison pour nous installer dans sa cour. Nous avons droit au message traditionel :  « mi casa es su casa » (ma maison est votre maison) pour utiliser douche, toilettes et piscine. Le lendemain, nous faisons la connaissance de son fils Joan, enduriste confirmé, qui nous montrera la tenue que Jordan Curvalle (team manager de Sherco enduro) lui avait laissée lors des ISDE 2014 !

Juan se met en quatre pour nous guider dans San Juan afin de réparer la clim défectueuse de Vagabond, puis la vidange et prend à cœur de nous mener chez un producteur de dulces (Confitures, pâte de coing ect…)

Daniel et Juan sont chargés de banderoler un point de passage du rallye (au lendemain du bivouac) dans des dunes qui sont un point d’accés aux spectateurs. 2 jours avant cette spéciale nous les accompagnons pour les aider et reconnaître le terrain afin de nous assurer que nous pourrons atteindre ce point avec Vagabond le jour J. Depuis la route, à 70 km à l’est de San Juan nous prenons une piste de 7 km qui s’avère difficile car personne n’est passé depuis qu’elle a été ravinée. Par endroit les alluvions se sont accumulées forçant à passer dans un mélange de sable et de galets très meuble. Pour la première fois depuis le début du voyage il faudra sortir la pelle et mettre des branches sous les roues pour continuer.

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Nous savons que nous allons revenir ici de nuit car la veille nous irons sur une spéciale une centaine de kilomètres au nord de San Juan. De plus nous savons que la police ne laissera entrer sur cette piste que les véhicules 4X4, et ce jusqu’à 5h du matin. Françoise est très inquiète dans cette perspective mais Alain fait confiance à Daniel et Juan qui assurent que de nombreux 4X4 seront passés l’après midi et auront amélioré l’état du chemin.

De retour, près de là, nous nous arrêtons à la Difunta Correa, lieu où a été trouvée morte de soif cette femme avec à son sein son bébé vivant. Comme nous en avions déjà parlé, elle est maintenant vénérée dans le pays entier et ici, dans ce sanctuaire, les gens viennent se mettre sous sa protection en déposant une maquette de leur maison ou une pièce de leur véhicule.

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La veille de leur passage à Mogna, nous allons nous installer au bord du parcours. La piste traverse des décors lunaires.

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Le rallye est très populaire et c’est l’occasion pour de nombreux Argentins et Chiliens de faire la fête. La nuit tombée, les asados sont allumés dans une ambiance chaleureuse et il ne faut pas compter trouver le sommeil avanr 3 ou 4h du matin !

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Le matin nous fabriquons des drapeaux Français à partir d’un drapeau Hollandais que Juan nous a donné pour en décorer Vagabond.

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La température monte dans cette plaine aride, et à l’arrivée des premières motos, vers 13 h il fait 42°.

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Après un passage à gué d’une rivière, les concurrents se relancent sur une piste de terre et de cailloux roulants. La vitesse de passage des autos est bien plus impressionnante que celle des motos peu à l’aise sur ce terrain.

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En fin d’après midi, nous retournons sur San Juan pour aller sur le bivouac. Nous sommes bien accueillis par tout le team Sherco et par les pilotes : Joan Pedrero et Adrien Metge qui viennent nous saluer malgrè la fatigue de l’étape du jour qui a été parmi les plus dures (chaleur et déshydratation). Merci à David Casteu et Laurent le Gat pour toute leur attention. Sur le stand Peugeot, Cyril Desprès reconnaît Alain qu’il cotoyait quand il faisait du trial ( année 2000?) .

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C’est donc peu avant minuit que nous attaquons la piste redoutée, qui effectivement s’est bien arrangée, nous permettant d’arriver sans encombre au pied de la dune, au milieu d’une quantité de pick up installés avec tentes, musique et asados. Nous y retrouvons Daniel et Juan qui nous invitent à nous joindre à leur groupe pour boire et manger. Le matin nous nous postons en haut de la dune où les concurrents arrivent pour plonger en aveugle dans une grande descente au pied de laquelle ils traversent une zone de fesh fesh qui se creuse au fil des passages, posant des problèmes à quelques uns . Un beau spectacle qu’Alain apprécie et filme d’autant mieux que Juan lui a permis d’obtenir un passe droit afin de s ‘approcher de la piste.

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San Juan a été une étape riche en contacts humains. Les au revoir avec Daniel et Juan qui nous ont chouchoutés une semaine, ont été émouvants. Un grand merci à eux.

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Joan Pedrero termine le rally en 13ème position, Adrien Metge en 22ème position, tous les deux après une belle remontée en 2ème semaine. Des résultats fort honorables qui prouvent que la fiabilité et les performances des Sherco sont au niveau des meilleures motos.

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Cherchez l’intrus ( seul camping car sur la zone)

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La Patagonie Andine

La Patagonie Andine

     

15/12/16 au 9/01/17

Nous avons donc quitté l’île de Terre de Feu en traversant le détroit de Magellan de Porvenir à Puntas Arenas.

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N’étant pas encore saturés du grand sud, nous reprenons notre descente le long du détroit jusqu’au bout de la piste qui s’arrête à Punta San Juan.De là nous partons randonner jusqu’au phare de Cabo San Isidro.

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Nous remontons sur Puerto Natales où nous avons décidé de passer la soirée de Noël.

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Là, nous avons la bonne surprise de retrouver nos amis belges « les Palous », mais aussi Eric et Monique Curinier qui voyagent en fourgon équipé par « Isère Evasion » et avec qui nous étions en contact virtuel depuis quelques temps. Sur le parking, nous rencontrons aussi les camping caristes Jean Pierre et Evelyne, d’autres sudistes, et un couple de Hollandais. Malgré la pluie , la température peu clémente et un fort vent, nous nous installons sous l’auvent de l’office de tourisme pour partager foie gras et champagne tout en parlant, comme c’est curieux, de voyages.

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Sur la route du Parc National Torres del Paine, nous visitons la grotte du Milodon, grand mamifère préhistorique qui traînait dans le coin il y a quelques 14500 ans.

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Les Chiliens ne tarissent pas d’éloges sur le P.N.Torres del Paine. Il est vrai que c’est le site montagneux majeur de la Patagonie Chilienne. Une première petite randonnée nous amène au bout du lac Grey sur lequel quelques icebergs sont à la dérive.

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La 2ième bien plus intéressante nous approche du glacier Grey sur lequel nous apprécions un point de vue sympa.

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Les « Torres » pics de monolithes granitiques sont impressionnants.

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Un peu plus au Nord, et après être repassés en Argentine, nous nous rendons au glacier Perito Moreno. Le site est très bien aménagé et lorsque nous le découvrons depuis les passerelles, c’est l’éblouissement ! Nous passons plusieurs heures à le parcourir, à l’affût des pans de glace qui tombent à grand fracas dans l’eau turquoise du lac !

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L’étape suivante est El Chalten, petite ville qui doit sa célébrité à son emplacement au pied du Mont Fitz Roy, et point de départ pour plusieurs randonnées dans le P.N. Des Glaciers. Nous partons pour une des plus réputées pour la journée, celle de la Laguna de los Tres, 22 km AR, avec une dénivelée de 400 m sur le dernier km ! Efforts récompensés par une vue splendide sur la lagune surplombée par le majestueux pic du Fitz Roy. De retour à El Chalten, nous allons directement au SPA pour agréablement faciliter la récupération.

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Nous remontons maintenant par la mythique route 40 ,puis prenons une piste transversale (la 41)pour aller rejoindre la non moins fameuse Carretera Austral, elle côté Chilien.

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Nous atteignons le minuscule poste frontière de Paso Rodolfo Roballos à 20 h après 80 km de piste défoncée sans croiser âme qui vive. Le douanier Argentin met plus de 30 mn à recopier à la main sur une feuille volante (ici pas d’ordinateur) tout ce qu’il trouve sur le passeport, même le n° de visa pour les Etats Unis ! Ensuite il est venu vérifier si nous sortions d’Argentine avec des fruits et légumes !

Heureusement changement total quelques kilomètres plus loin au tout aussi petit poste d’entrée au Chili, pas plus de 2 mn pour tamponner nos passeports et nous faire le papier d’importation temporaire du véhicule. Il est vrai que nous sommes le 31 décembre et qu’il devait plus penser à son réveillon.

C’est donc totalement isolés en pleine montagne que nous trouvons un bivouac où nous fêtons le passage à la nouvelle année.

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Après encore 5h de piste défoncée, mais traversant des paysages de toute beauté, nous rejoignons la Carretera Austral, elle même dans un état très moyen, voire mauvais. Nous roulons depuis 2jours sous la pluie dans une végétation type tropical (dont nous sommes pourtant encore loin) au milieu de montagnes ruisselantes ; De tous côtés, ce sont torrents et cascades. Les couleurs des eaux des rivières puis celle du lac Carrera sont magnifiques, allant du vert émeraude au bleu turquoise parfois laiteux, parfois étincelant.

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Nous arrivons ainsi à Rio Tranquilo sous une pluie qui ne cessera pas de la nuit. Par chance, en fin de matinée des éclaircies se sont profilées ; Nous en profitons pour partir en bateau sur le lac General Carrera afin d’approcher les grottes et la cathédrale de marbre qui sont sur ses rives. Le spectacle est saisissant, toujours merveilleusement mis en valeur par les couleurs de l’eau dans laquelle ces grottes se reflètent.

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Il tombe ici 2m d’eau par an, ce qui est un peu trop à notre goût. Nous décidons d’accélérer notre remontée vers des latitudes où le temps est plus clément, toujours par la route 40.

A San Carlos de Bariloche nous faisons un détour sympa par la route des 7 lacs.

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Maintenant, notre but est d’arriver à San Juan un peu avant le rallye Dakar afin d’y prendre nos marques pour pouvoir profiter du spectacle et rencontrer les collègues du team Sherco.

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Argentine du Sud

Argentine du Sud

  

21/11 au 15/12/2016

Pour quelques jours encore, notre devise reste « toujours plus au Sud ». Nous continuons donc à descendre la Patagonie par la route 3, seule route goudronnée d’Argentine traversant les immensités de pampa aride, plateaux secs revêtus d’une herbe noirâtre, domaine des guanacos, nandous et renards, balayés par un vent violent.

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Nous nous écartons de cette route pour rejoindre le bord de mer au Parc de Monte Leon qui doit son nom au mont en forme de tête de lion que nous avons tôt fait d’apercevoir. A son pied, des colonies de manchots de Magellan nidifient, et quelques bébés viennent de naître bien protégés des prédateurs par leurs mères. Ici aussi les lions de mer se prélassent sur les grèves.

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Un peu plus bas nous entrons cette fois dans les terres pour aller admirer « El bosque petrificado »une forêt pétrifiée, témoin des boulversements subis par l’écorce terrestre depuis le jurassique (150 millions d’année). Nous sommes au milieu d’une steppe aride qui était alors une forêt de conifères géants peuplée de dinosaures. Quelques millions d’années après, alors que la cordillère commençait à s’élever, d’énormes éruptions volcaniques détruisirent ces forêts en ensevelissant les arbres sous un épais manteau de cendres. Les eaux de pluie et de ruissellement s’infiltrant à travers les cendres se chargèrent de silice avant d’atteindre les troncs, pénétrant dans chacune des cellules du bois, démarrant ainsi le lent processus de pétrification. Bien plus tard, les vents violents qui soufflent ici les ont remis à jour, nous autorisant un plongeon vertigineux dans le passé.

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Non loin de là, depuis notre bivouac en pleine pampa, nous voyons pour la première fois un couple de maras, espèce de lapin XXXL ou peut-être plus proche des kangourous.

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Nous atteignons maintenant le détroit de Magellan, rapidement franchi sur un ferry pour entrer sur la fameuse île de Terre de Feu.

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Au début le paysage est dans la continuité, mais rapidement le changement est radical, au point de lui trouver des petits airs d’Alaska. Nous roulons maintenant au milieu de forêts et de prairies verdoyantes traversées par des cours d’eau, parfois occupées par des tourbières. Nous longeons de nombreux lacs sur lesquels nagent cygnes à col noir ou flamants roses. Dans les grandes estancias sont élevés vaches, chevaux et moutons.

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L’arrivée sur Ushuaïa est quelque peu émouvante. Ce nom sonnait dans nos têtes depuis pal mal de mois, et devant la porte d’entrée de la ville nous réalisons que nous l’avons atteint. Nous avions évoqué ce nom lorsque nous étions à Inuvik, dans les territoires du Nord Canadien, puis à Fairbanks en Alaska, en nous demandant si nous pourrions arriver si loin. Eh bien oui, nous y sommes !

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Ushuaïa, point final de notre grande descente vers le sud entamée en Alaska il y a 2ans et 4mois ; 17848 km à vol d’oiseau, 100000 km à notre compteur par les chemins de traverse que nous avons empruntés…

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-Petit aparté pour détromper certains qui pensent que notre voyage se résume à avaler des kilomètres : 100000 km sur 850 jours soit une moyenne de 117 km/jour, ce qui nous a laissé pas mal de temps pour randos, loisirs, visites et vie quotidienne, encore plus ici en cette période où les nuits sont très courtes ( 18h d’ensoleillement)-
Ushuaïa est très touristique et nous y rencontrons de nombreux français, la plupart arrivés par avion mais aussi par bateau car c’est une étape prisée par de nombreux navires de croisière.
En déambulant dans les rues, nous tombons en arrêt devant un concessionnaire Sherco, à coup sûr le vendeur le plus austral de la planète !!

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Nous allons chercher nos amis Laurence et Patrick à l’aéroport pour visiter ensemble la ville et le musée thématique qui nous en apprend beaucoup sur les Yamanas, peuplade primitive de ces lieux.

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Les 3 jours suivants, nous enchaînons des marches dans de jolies forêts le long du canal Beagle à l’intérieur du Parc National Terrre de Feu.

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En leur compagnie, nous fêtons le mariage de Delphine et Rémi dans un petit restau typique où nous dégustons la spécialité du coin : l’araignée de mer, espèce de gros crabe à longues pattes. Les vacances se terminent pour eux nous leur disons au revoir et à plus tard. Quand ?

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Les oies, toujours par couple, sont omniprésentes et sont d’ailleurs l’emblème du parc au fond duquel nous bivouaquons sur le terrain de laguna verde.

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Là encore,nous rencontrons de nombreux français : Jean Paul et Françoise voyageant à bord de leur Iveco 4X4, Bruno et Mathilde ( le père et sa fille) avec leur mini camping car de location, Julien et Morgane jeunes back packers ,et la famille belge « les Palous » Dominique, Françoise et leur enfants Pauline et Louis voyageant pour leur part à bord d’un imposant mercedes unimog. C’est avec eux que nous allons randonner par un temps médiocre et sous quelques flocons jusqu’au pied du glacier Martial, dominant Ushuaïa.

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Bien que la « Fin del Mundo » soit panneautée à Ushuaïa, nous repérons sur la carte une piste qui longe le canal Beagle. Nous la prenons et après être passéss à côté des estancias Harberton puis Moat la piste s’arrête à la préfecture navale surveillant l’entrée du canal. Cette fois, nous avons atteint le bout du bout…54.97534°S, le point le plus austral du monde que nous puissions atteindre sur 4 roues ! Nous ne sommes plus qu’à une centaine de kilomètres du Cap Horn.

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De retour nous voyons des castors près des énormes barrages qu’ils ont construits.

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Nous entamons donc notre lente remontée de l’île de Terre de Feu en faisant d’agréables étapes au bord du lac Yehuin puis, après être passé au Chili, au lac Blanco.

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En route nous admirons le vol des condors auxquels se mêle un aigle.

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Bien que nous ne fassions pas route ensemble nous nous retrouvons au bivouac, ce qui permet à Alain d’initier Pauline et Louis au pagayage à bord de notre kayac. Ces haltes sont assez insolites puisque nos campements représentent toute la palette des abris de voyageurs : mini tente de rando, micro van, notre vagabond et poids lourd avec cellule. Les apéros, repas et soirées sont bien sympas,même si nous en oublions un peu notre espagnol.

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A Cameron nous allons voir les « pinguinos Rey », manchots arborant de jolies couleurs, dont la démarche et le comportement nous ravissent.

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En remontant le long de la Bahia Inutil, nous avons le plaisir de voir des dauphins effectuer des sauts spectaculaires au dessus des vagues mais ils n’avaient pas daigné nous avertir de leur spectacle, donc pas de photos….
Porvenir est notre dernière étape en Terre de Feu. Un ferry nous fait traverser en 2 heures le détroit de Magellan pour nous déposer à Punta Arenas au sud de la Patagonie Chilienne.

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Le long des routes de nombreux panneaux en forme de clins d’oeil à nos amis anglais !

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En Argentine les sports mécaniques sont très prisés et beaucoup de villages ont leur autodrome municipal.

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Les rencontres en Argentine

Les Rencontres

   

01 au 20/11/16

Après avoir quitté Sophie et sa famille à l’aéroport de Buenos Aires nous faisons étape à Lobos au sud de la capitale. Parqués en face de la mairie au bord de la place centrale, nous profitons de la wifi libre pour mettre notre blog à jour. L’endroit étant très passant, de nombreux curieux viennent nous aborder. C’est ainsi que nous discutons avec Pedro, architecte mais aussi agent de voyage qui nous indique les principales attractions du sud de l’Argentine, puis une 2CV s’arrête devant nous, son propriétaire très affable nous dévoile sa passion pour ce véhicule avec lequel il a gagné un championnat sur circuit et son projet est de venir en France défendre son titre!

Après quelques autres échanges, à 22 h c’est Fernando qui vient avec son fils Manuel. Il nous avait repérés l’après midi et son fils prenant des cours de français, il veut nous le présenter. Il insiste pour que nous venions boire un verre chez lui et nous voilà à bavarder autour de leur table à boire un verre de vin, puis ils nous offrent une glace…. Ils sont fabricants de biscuits et ils nous raccompagnent jusqu’ à Vagabond avec 17 gros paquets en cadeau!

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La convivialité des Argentins n’est pas une légende et nous repartons de Lobos avec de nombreux n° de téléphone que les gens nous laissent pour nous aider au cas où nous aurions un problème.

Nous partons sur Mar del Plata où nous avions été invités à passer par les jeunes Martin et Brenda rencontrés en août 2015 à Panachel, Guatemala. Nous y sommes fort bien accueillis. Ils habitent dans un immeuble en bordure de mer avec vue sur les plages parasols du centre ville.

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Notre arrivée coïncide avec celle du beau temps et de la chaleur. Ils nous emmènent en voiture à leur plage favorite à quelques kilomètres au sud de la ville pour un après midi farniente sur le sable car la mer est glaciale.

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Le soir nous sommes invités à une excellente parrillada chez leurs amis Mati et Edi.

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Le lendemain nous visitons la ville dont la Villa Victoria, une grande maison en bois construite en 1912 qui fut la maison d’été de l’écrivaine Victoria Ocampo où elle invitait de nombreuses célébrités Argentines et étrangères.

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Le soir Brenda et Martin nous invitent à venir manger chez eux. Françoise accepte à condition d’apporter le repas. Ce sera une ratatouille pour une nouvelle soirée sympa. Encore merci à eux pour leur accueil, et de plus nous repartons de chez eux avec des cadeaux.

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Nous faisons étape à las Grutas, station balnéaire au fond du Golfo San Matias, début de la Patagonie. A la recherche d’un bivouac sur une plage isolée, nous voyons quantité de perroquets colorés perchés sur les arbustes.

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Nous arrivons sur la Péninsule de Valdès et avant de s’engager sur l’isthme, passage par le guichet pour l’achat des billets d’entrée car c’est une aire naturelle protégée, 20 km plus loin arrêt au centre des visiteurs pour faire connaissance de ces lieux et de la faune que nous sommes supposés y rencontrer. Un squelette de baleine Franche Australe et celui d’une tête d’orque y sont exposés.

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La route continue jusqu’à Puerto Piramides où les bus déversent des flots de touristes venus embarquer sur les bateaux pour approcher, dans le Golfo Nuevo, les baleines qui en cette saison sont accompagnées de leurs baleineaux. A partir de là c’est par des pistes de terre que l’on peut parcourir cette grande péninsule (~50 km de large pour 100 km de long). Bien qu’à l’entrée du parc il soit spécifié que le seul endroit pour dormir est le camping de Puerto Piramides nous savons que les camping-caristes ont un lieu où ils sont tolérés: c’est Punta Pardelas. Nous nous y rendons et trouvons quelques camping cars, pour la plupart Européens.

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L’endroit est magnifique et juste au bout de la plate forme rocheuse la falaise se prolonge dans l’eau par un tombant qui permet aux baleines de passer tout près. Nous avons la chance d’en voir peu après notre arrivée mais cela ne se reproduira pas, les autres restant à distance.

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Après une première boucle nous permettant de voir des Eléphants de mer, Lions de mer et Manchots de Magellan et une seconde nuit sur notre emplacement de rêve, nous sortons de la péninsule pour aller accueillir nos amis Patrick et Laurence (de Clarensac) à l’aéroport de Trelew.

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Nous les véhiculons les 5 jours suivants pour sillonner la Péninsule mais le vent fort qui s’est levé ne permet pas de voir des baleines avec eux. Chevaux, moutons, guanacos et nandous font partie du paysage.

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Malgrés de longues heures d’observation, autour de la marée haute, nous ne voyons pas d’Orque. Pourtant un garde parc nous dit que sur les 10 derniers jours, il y a eu 8 attaques d’Orques venant attrapper des éléphants de mer qui se reposent sur les galets du bord de l’eau. C’est le plus grand prédateur des mers avec sa machoire surpuissante et ses 9 m de long, il est au sommet de la chaîne alimentaire.

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Le vent s’étant calmé, nous retournons à Puerto Piramides pour une sortie en mer. Le bateau s’arrête dans un secteur où il avait repéré une baleine. Puis c’est la baleine et son baleineau qui s’approchent lentement, comme curieux. Arrivés à quelques mètres du bateau, elle plonge, nous pensons alors qu’elle va passer au dessous mais non elle ressort au même endroit et choisit ce moment pour souffler, nous créditant d’une douche!

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Merci à Laurence sans l’insistance de qui nous n’aurions probablement pas fait cette sortie.

Nous les raccompagnons à Trelew pour les laisser à la station de bus car ils continuent leur voyage sur Bariloche (Andes Argentines), leur itinéraire devrait les amener d’ici 3 semaines à Ushuaïa. Peut être les reverrons nous là bas…

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Quelques repères dans les mastodontes marins:

_ Orque: 9m5, 9T.

_ Eléphant de mer: 5m, 4T. Peuvent plonger pendant 2 h jusqu’à 1600 m de profondeur

_ Baleine Franche Australe: 18m, 50T. Ce qui en fait le plus grand mammifère de la planète.

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Des chutes d’Iguazu à Buenos Aires

          Des chutes d’Iguazu à Buenos Aires   

   

                                                                            

23/10 au 01/10/2016

C’est à nouveau un grand bonheur d’aller accueillir Sophie, Michael, Thomas et Bastien à l’aéroport d’Iguazu. Nous les retrouvons un peu fatigués par leurs 36 h de voyage (Lyon-Madrid-Buenos Aires-Iguazu) mais partons tout de même dès l’aprés midi visiter le Parc National des chutes d’Iguazu, incités par une belle journée chaude et ensoleillée.

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Nous savons que nous arrivons à un des sites les plus spectaculaires de la planète mais nous sommes tout de même saisis par l’ampleur de ces chutes qui se déversent sur 3 km par des centaines de cascades. Leur grondement et leur souffle qui fait remonter des embruns nous plongent dans une atmosphère unique au milieu d’une généreuse forêt tropicale.

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De nombreux papillons nous entourent et viennent se poser sur nous. Nous devons aussi repousser les assauts des coatis essayant de chaparder dans nos sacs.

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Nous parcourons pendant un jour et demi plusieurs kilomètres de passerelles installées à plusieurs niveaux dont celle qui permet de s’approcher de la rive Brésilienne jusqu’à l’impressionnant gouffre de la « Garganta Del Diablo ».

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N’étant pas encore rassasiés de ce spectacle grandiose, nous partons l’apprécier du côté Brésilien, franchissant pour la première fois la frontière de ce pays. Les points de vue sur les chutes sont ici moins éparpillés mais tout aussi beaux.

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Nous restons une journée de plus à Iguazu pour nous promener sur les chemins de terre rouge dans la campagne environnante et allons nous baigner sous une cascade.

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A l’extrême Nord Ouest de la ville, au confluent du rio Iguazu et du rio Parana a été installée une borne (hito) depuis laquelle on a la vue sur une borne Paraguayenne (en face du Parana) et sur une borne Brésilienne (en face de l’Iguazu).

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A la grande joie de Bastien, passionné de roches, nous allons visiter la mine de pierres semi précieuses de Wanda, « la mina Colorada ». Les géodes de cristal de roche, aigue marine, améthiste et topaze y sont méticuleusement dégagées des parois.

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Nous avions prévu d’aller visiter les » Saltos de Mocona », d’autres grandes chutes d’eau, elles sur le rio Uruguay, mais de fortes pluies se sont récemment abattues sur la région inondant les plaines et en interdisant l’accès.

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Plus au sud, nous nous approchons de « la Réserve Nationale del Ibéra » et de ses lagunes réputées pour la diversité de leur flore et de leur faune principalement les oiseaux qui passionnent Thomas. Malheureusement depuis 2 jours nous roulons sous les pluies tropicales et à nouveau ce parc est inaccessible.

Le maté est la boisson nationale, tout Argentin ne peut se promener sans sa tasse et son thermos d’eau chaude. Nous allons découvrir cette plante dans la plantation « las Marias », un des plus gros fournisseurs de maté et de thé d’Argentine. Cette immense propriété est implantée sur des terres rouges qui sont propices à cette culture. Nous sommes accueillis par une hôtesse qui nous guide à une salle de projection où nous apprenons tout le process depuis la récolte jusqu’à la mise en sachets puis nous partons en mini bus pour un tour dans les plantations. L’accent est mis sur le côté social de l’entreprise qui loge ses employés dans de coquettes maisons individuelles, a sa propre école et son établissement de santé ainsi que les structures sportives. A noter que la visite et les dégustations sont gratuites.

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Le soleil revenu, nous entrons au parc national El Palmar, 8500 hectares de forêt de palmiers Yatay en bordure du rio Urugay dans lequel Thomas et Bastien vont se baigner.

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San Antonio de Areco est une ville de tradition « Gaucho » c’est là que nous allons pour passer une journée à l’hacienda Ombu. Nous partons pour une balade à cheval sur leurs terres parmi le bétail puis, après la traditionnelle parrillada (viande à profusion) nous avons droit à un récital d’une gloire locale, chanteur guitariste, récent gagnant de leur concours annuel. Nous assistons à une démonstration de dressage de chevaux puis, Thomas s’étant régalé lors de la balade à cheval,il repart pour une autre, accompagné de son papi.

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Tigre est une ville très touristique aux portes de Buenos Aires. En bordure du delta du tigre elle est traversée par 3 rios. Nous embarquons sur une vedette pour un circuit nous faisant découvrir des quartiers accessibles uniquement par bateau, chaque maison ayant son ponton et nous voyons même un commerce sur pilotis.

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Nous nous garons près du centre de Buenos Aires puis partons à pied pour voir les principaux bâtiments en passant par la « Casa Rosada », siège de la présidence, puis la Place Mayo haut lieu de rassemblements et de rendez vous pacifiques des « Madres de la Plaza de Mayo » qui depuis plus de 30 ans se retrouvent chaque jeudi en mémoire de leurs enfants et proches disparus sous la junte militaire entre 1976 et 1983. Nous retournons par une longue rue piétonne étroite occupée par des centaines d’étals de commerçants.

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Les vacances se terminent pour les jeunes et nous les raccompagnons à l’aéroport.

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Leur compagnie nous a ravis mais nous aurions aimé les avoir avec nous plus longtemps.

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