GEORGIE 1

19/06 au 26/06/2025

Notre passage en Géorgie s’effectue par le poste frontière de Aktas. Nous pensions arriver à un petit poste mais nous découvrons un grand et moderne poste. Notre vieille carte faisait état d’une route secondaire pour y accéder mais comme un peu partout en Turquie, elle vient d’être remplacée par une 2X2 voies qui passe sous un long tunnel.

Sortie de Turquie et entrée en Géorgie rapides. Souscription d’une assurance pour Vagabond (16 € pour 30jours) puis nous nous rendons à la première ville pour faire le plein de gasoil (0,80€ le litre) et sortir des devises locales (des laris).

Nous comptons sillonner la Géorgie essentiellement par des pistes, et dès ce soir nous nous arrêtons au milieu de vastes étendues de prairies.

Nous avons roulé sur le plateau jusqu’au bord du canyon de Mitvari où nous nous sommes arrêtés pour faire le point sur la piste à prendre. 1ère rencontre avec un géorgien à qui nous avons offert le café malheureusement la communication est difficile.

Nous sommes descendus au fond du canyon par une piste sinueuse et rocailleuse pour arriver au pied du site très touristique de Vardzia, complexe troglodyte du XIIème siècle, véritable ville creusée dans une paroi rocheuse sur 13 niveaux, 50m de hauteur et 800m de longueur. Nous avons mis 2h30 pour sillonner les centaines de pièces reliées par des acqueducs, des tunnels et des escaliers. Certaines servaient d’habitations, d’autres de caves à vin mais aussi de bain et même une église toujours en activité. A noter qu’en 1283 un tremblement de terre à détruit les 2/3 de la cité .

Nous continuons la piste qui remonte sur les plateaux de l’autre côté des gorges. Progression lente sur les cailloux. Quel plaisir de se retrouver seuls au milieu de ces immenses alpages ! Par contre les plus de 800m de dénivelé entre la vallée et ces prairies ont été rudes à parcourir aussi bien à la montée qu’à la descente, d’autant plus que la piste s’est avérée impraticable sur une portion envahie par les hautes herbes masquant de profondes ornières. Nous avons alors dû improviser un itinéraire bis par des chemins qui n’apparaissaient pas sur nos GPS .

Après la piste nous avons eu une journée tranquille. Passage par la ville de Akhalkalaki pour faire le plein de nourriture, nous roulons jusqu’au lac de Paravani au bord duquel nous allons passer la nuit à 2100m et d’où nous pouvons observer de nombreux oiseaux : pélicans, aigrettes, goélands, cormorans, cigognes…

Le lendemain nous contournons le lac de Paravani en prenant la piste qui passe par un village abandonné puis le village de pêcheurs de Tambovka avec ses maisons aux toits recouverts de terre et de végétaux (pour l’isolation).

Nous nous rendons ensuite au canyon de Dashbashi dans lequel nous comptions randonner. Malheureusement (pour nous) ce site a été choisi pour créer un parc d’attraction avec Aqualand géant, pont suspendu vitré, restaurant en forme de diamant en son milieu, karting… et pour couronner le tout, accès au canyon interdit sans que nous sachions pourquoi ! C’est loin de l’authenticité que nous sommes venus chercher en Géorgie et avons passé notre chemin.

Du coup direction Tbilisi, capitale de la Géorgie. Une tout autre facette du pays ! Ville moderne, trafic intense de grosses et belles voitures sur de larges et longues avenues, belles églises et comme tous les overlanders bivouac derrière la cathédrale. Nous sommes restés deux jours dans la capitale pour déambuler dans la ville. Deux téléphériques et un funiculaire permettent d’atteindre les sommets de la rive gauche depuis les bords de la rivière. Nous choisissons celui qui mène à la statue métallique géante de Kartlis Deda, mère de la Géorgie au pied de laquelle nous bénéficions d’une vue d’ensemble de la ville. Puis visite de la vieille ville.

Dans l’après-midi Alain monte à vélo au sommet de l’autre rive d’où il découvre de l’autre côté de la colline les barres d’immeubles de l’époque soviétique.

Nous décidons de faire une incursion en Arménie, alors que Denis et Marithé ,désireux de rentrer début Août chez eux décident de repartir vers l’ouest. Nous partons plein sud pour visiter des églises orthodoxes du 5ème et 6ème siècles. Puis entrons en Arménie. Près de deux heures pour passer la frontières alors que nous n’avions que 2 voitures devant nous, la plus grande partie passée à déchifrer notre carte grise.

Pour marque-pages : Permalien.

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