GEORGIE FIN

4/07 au 29/07/2025

Nous sortons d’Arménie pour un retour sur Tbilisi (Géorgie) où nous sommes allés chercher des permis, auprès de la police des frontières, pour pouvoir emprunter des pistes à l’extrême sud-est de la Géorgie près de la frontière avec l’Azerbaïdjan.

Puis nous nous dirigeons vers Dedoplistsqaro pour retrouver Sébastien avec qui on s’était donné rendez-vous pour attaquer les pistes à 2 véhicules pour plus de sécurité. Le temps étant à l’orage Alain et Sébastien font une ballade à VTT sur les chemins de terre contournant d’immenses champs de blé et de tournesols, ce qui leur a permis de constater à quel point la terre collait. Nous prenons la décision d’attendre que la terre sèche avant de nous lancer sur les pistes.

Première piste, sur les crêtes du parc de Vashlovani, nous traversons des plaines de champs de blés avant de monter sur les crêtes où la vue est magnifique sur des gorges et des falaises déchiquetées. Nous trouvons des bivouacs sauvages au sommets d’une dune. Alain et Sébastien en profitent pour faire un tour de vtt, pendant que Françoise garde Sheitan le chien de Sébastien.

Film sur les crêtes du parc Vashlovani. Le montage est fait par Sébastien Fiastre avec qui nous avons partagé ces pistes.

Le lendemain nous continuons sur la piste dans le parc de Vashlovani. Un permis frontalier est obligatoire pour le traverser car nous longeons la frontière avec l’Azerbaïdjan. Nous traversons une plaine de savane et voyons des gazelles. Nous nous garons sous des arbres pour le bivouac et partons à vélo voir si la piste n’est pas trop caillouteuses pour les véhicules.

La piste Chachouna continue à travers les steppes désertiques, nous sommes enchantés par les paysages de belles montagnes et les franchissements de canyons, en compagnie de Sébastien. Nous nous arrêtons assez tôt l’après-midi pour effectuer des sorties sympa à vtt.

La dernière piste nous emmène aux volcans de boue. Pour y arriver nous avons dû faire un détour car la rivière avait emporté la piste. La montée fut assez rude. Ce sont de tout petits cratères d’où sort une boue froide et noire car mélangée à du pétrole.

Déjà 6 jours au milieu de la végétation magnifique à profiter de splendides paysages.

Aujourd’hui fin des pistes du sud-est et retour sur le goudron pour une transition vers le nord, profitant au passage pour refaire les pleins d’eau, de victuailles et de gasoil.

Ce soir bivouac au bord d’une rivière en approche d’une piste vers la Touchétie, région montagneuse frontalière avec la Russie.

La piste du col d’Abano (2826m) offre de splendides panoramas. Nous nous arrêtons pour se dégourdir les jambes jusqu’à un névé. La descente en direction d’ Old Omalo est aussi majestueuse avec un lac assez boueux lors de notre passage. Nous nous arrêtons pour la nuit en bord de rivière.

Le lendemain nous montons à Omalo en VTT et à la forteresse de Keseto qui domine le village. Puis après manger nous allons nous garer dans les prairies à la sortie d’ Old Omalo, parmi les vaches et les chevaux.

Le matin, Alain et Sébastien font une sortie à VTT courte(18 km) mais physique (650m de D+) à partir d’Omalo.

L’après-midi nous redescendons en passant par le col d’Abano et ses nombreux lacets.

Le temps maussade nous a dissuadés de monter jusqu’au col d’Arkhoti (2968m). Nous nous sommes arrêtés à 2100m en bord de piste et en avons profité pour rattraper un peu le retard sur le blog.

Bénéficiant d’une petite amélioration du temps, Alain et Sébastien partent au sommet en VTT (800m de D+)

Le lendemain, nous partons randonner à pied dans la magnifique vallée glacière de Rochka jusqu’au pied du mont Chaukhi (3688m). N’étant pas des marcheurs aguéris, nous sommes revenus bien fatigués de cette boucle de 11km et de plus de 600m de dénivelé mais ravis d’avoir profité des paysages de toute beauté: aiguilles acérées du mont Chaukhi, névés, 3 lacs (le gris, le vert et le splendide bleu), torrents ainsi que pâturages parsemés de fleurs. Dans l’après-midi après une bonne sieste, passage du col, en camion cette fois, puis descente vers Akhieli par une belle piste.

Dernière journée sur les pistes du Grand Caucase Est, nous passons un col à 2689m avant de plonger dans une vallée sans issue butant sur les montagnes Russes. Pour la nuit nous nous arrêtons au bord d’une rivière en direction du Grand Caucase Ouest.

Pour atteindre les pistes du Grand Caucase Ouest nous sommes passés par la route des vins et les piliers de Sairme, massif rocheux spectaculaire.

Le soir, pour le bivouac nous nous arrêtons à quelques kilomètres du départ de la piste mais un gros orage nous a empêché de l’atteindre à cause d’un gros éboulement qui coupait la route. Application du plan B qui consistait à prendre la piste montant au col de Laptari (2834m) niveau de difficulté 4/5, 1780m de D+ sur 11km.

Film monté par Sébastien Fiastre notre compagnon de voyage

Françoise a réussi à surmonter sa peur et bien sûr comme nous à apprécier la récompense du panorama exceptionnel depuis le sommet sur la chaîne comprenant le mont Elbrouz (5621m) le plus haut d’Europe. Nous sommes arrivés à midi et y sommes restés pour la nuit. Quel bonheur de voir des montagnes sans nuages avec leur manteau de neiges éternelles.

Le lendemain après un dernier regard sur ces massifs majestueux nous descendons du col de Laptari par la piste nord avec ses lacets très serrés et ses pentes abruptes et ravinées offrant tout au long de sublimes paysages.

Arrêt à midi au très touristiques village de Mestia, départ de randonnées vers des glaciers. Sébastien nous a invités au restaurant pour son dernier jour avec nous.

Ce matin Sébastien est parti pour passer en Turquie et commencer son retour vers la France. Pour nous journée lessive, plein d’eau et courses.

Nous decendons la vallée qui longe une rivière aux eaux noires et tumultueuses par une route aux nombreux nids de poules et sur laquelle se promènent ou sont couchés vaches, chevaux, cochons et chiens.

Matinée passée à mettre en ligne notre blog sur la Turquie Avec 5 semaines de retard…

Pour aller au canyon de Balda nous avons pris une route longeant de belles maisons. Il nous semble que la régions est plus riche.

Arrêt au monastère pour aller voir la très touristique cascade de Kaghu qui n’est pas si extraordinaire (½ h de marche AR).

Nous continuons notre descente vers la mer noire, et profitons pour visiter le monastère de Martvili où nous avons failli adopter une vache.

Nous passons au port de Poti avant de nous arrêter sur la plage, baignade dans une eau chaude et 32° à l’ombre.

Nous profitons de la plage et décidons de nous poser pour la journée. Nous avons le plaisir d’assister à un spectacle assuré par un groupe de dauphins. Et le soir joli coucher de soleil, que du bonheur !

Nous quittons le bord de la mer noire pour une incursion dans le petit Caucase, chaîne de montagnes au Sud, moins élevées. Au passage, visite du monastère orthodoxe de Shemokmedi (15ème siècle).

Une route bitumée nous permet d’atteindre le village de Gomismta à 2100m d’altitude. C’est de là que commence la piste de terre et cailloux qui continue à grimper jusqu’à un col à 2253m où nous nous arrêtons dans les alpages. Petit tour à VTT pour Françoise et bien plus conséquent pour Alain, montant au-dessus des névés et descendant dans la forêt d’épicéas.

Alors que nous commencions la descente de la piste, rencontre avec un berger qui veut aller dans la vallée. Nous l’embarquons pour les 18km de piste toute en lacets et le déposons ravi 1700m plus bas après avoir atteint le goudron.

La traversée de Batumi nous a pris une bonne heure par 35°… Françoise qui souhaitait visiter cette ville y renonce rapidement. Qu’est ce que nous étions bien dans les alpages !

Avant de passer la frontière pour la Turquie, nous nous arrêtons au bord de la grande plage de galets de Gonio à quelques kilomètres de la frontière turque.

Nous avons pris beaucoup de plaisir durant 5 semaines à explorer la Géorgie . Les pistes que nous avons suivies nous ont permis de découvrir de magnifiques coins sauvages et des montagnes majestueuses grâce au très bien fait guide « Explore Géorgie »- éditions Ountravela, mais aussi grâce à la belle rencontre avec Sébastien avec qui le courant était bien passé dès notre 1er contact en Arménie.

Un petit bémol pour le contact avec la population quasiment inexistant sûrement un peu à cause de la langue mais peut-être aussi culturellement très différent et peu souriant.

Pour marque-pages : Permalien.

Une réponse à GEORGIE FIN

  1. Hélène dit :

    Merci de nous faire découvrir la Géorgie que je ne connaissais pas du tout. C’est un pays dont on ne parle pas beaucoup. Des paysages magnifiques qui apporte énormément de sérénité. Bonne continuation. Bisous

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