Vagabond sur le Dakar 2017

Vagabond sur le Dakar 2017

    

9 au 14/01/2017

Nous arrivons à San Juan en début de soirée et continuons jusqu’au lac de Ullum pour nous installer au bord de l’eau. Nous repérons un emplacement de niveau et bien qu’un pick-up l’occupe en partie, nous nous y garons. Alain va demander aux occupants du 4X4 s’ils restent pour la nuit, en s’excusant de s’être autant approché d’eux. Là, le hasard et la magie des rencontres vont à nouveau nous accompagner. Non seulement nous ne les dérangions pas du tout car ils allaient partir, mais en plus la conversation s’est engagée avec Daniel, son épouse et sa fille Romina. Nous les invitons à boire une bière dans Vagabond. Il s’avère que Daniel est passionné de moto, tout particulièrement d’enduro et qu’il a un atelier de réparations, redressage de cadre et remise en forme de réservoirs…. De plus, il est depuis de nombreuses années très actif dans les organisations d’évènements enduro internationaux (ISDE : International Six Days Enduro) mais aussi le Dakar. C’est ainsi que nous sommes invités chez lui pour le lendemain soir à un traditionel asado.

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Là, nous rencontrons son ami Juan, autre passionné moto tout aussi actif et sympathique. Ici, l’apéro dure jusqu’à 23h puis on commence à allumer le feu pour que la braise soit à point vers minuit pour commencer la lente cuisson… pour déguster les nombreuses pièces de viande entre 1h et 2 h du matin. A cette heure là, Juan nous propose de le suivre jusqu’à sa maison pour nous installer dans sa cour. Nous avons droit au message traditionel :  « mi casa es su casa » (ma maison est votre maison) pour utiliser douche, toilettes et piscine. Le lendemain, nous faisons la connaissance de son fils Joan, enduriste confirmé, qui nous montrera la tenue que Jordan Curvalle (team manager de Sherco enduro) lui avait laissée lors des ISDE 2014 !

Juan se met en quatre pour nous guider dans San Juan afin de réparer la clim défectueuse de Vagabond, puis la vidange et prend à cœur de nous mener chez un producteur de dulces (Confitures, pâte de coing ect…)

Daniel et Juan sont chargés de banderoler un point de passage du rallye (au lendemain du bivouac) dans des dunes qui sont un point d’accés aux spectateurs. 2 jours avant cette spéciale nous les accompagnons pour les aider et reconnaître le terrain afin de nous assurer que nous pourrons atteindre ce point avec Vagabond le jour J. Depuis la route, à 70 km à l’est de San Juan nous prenons une piste de 7 km qui s’avère difficile car personne n’est passé depuis qu’elle a été ravinée. Par endroit les alluvions se sont accumulées forçant à passer dans un mélange de sable et de galets très meuble. Pour la première fois depuis le début du voyage il faudra sortir la pelle et mettre des branches sous les roues pour continuer.

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Nous savons que nous allons revenir ici de nuit car la veille nous irons sur une spéciale une centaine de kilomètres au nord de San Juan. De plus nous savons que la police ne laissera entrer sur cette piste que les véhicules 4X4, et ce jusqu’à 5h du matin. Françoise est très inquiète dans cette perspective mais Alain fait confiance à Daniel et Juan qui assurent que de nombreux 4X4 seront passés l’après midi et auront amélioré l’état du chemin.

De retour, près de là, nous nous arrêtons à la Difunta Correa, lieu où a été trouvée morte de soif cette femme avec à son sein son bébé vivant. Comme nous en avions déjà parlé, elle est maintenant vénérée dans le pays entier et ici, dans ce sanctuaire, les gens viennent se mettre sous sa protection en déposant une maquette de leur maison ou une pièce de leur véhicule.

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La veille de leur passage à Mogna, nous allons nous installer au bord du parcours. La piste traverse des décors lunaires.

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Le rallye est très populaire et c’est l’occasion pour de nombreux Argentins et Chiliens de faire la fête. La nuit tombée, les asados sont allumés dans une ambiance chaleureuse et il ne faut pas compter trouver le sommeil avanr 3 ou 4h du matin !

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Le matin nous fabriquons des drapeaux Français à partir d’un drapeau Hollandais que Juan nous a donné pour en décorer Vagabond.

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La température monte dans cette plaine aride, et à l’arrivée des premières motos, vers 13 h il fait 42°.

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Après un passage à gué d’une rivière, les concurrents se relancent sur une piste de terre et de cailloux roulants. La vitesse de passage des autos est bien plus impressionnante que celle des motos peu à l’aise sur ce terrain.

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En fin d’après midi, nous retournons sur San Juan pour aller sur le bivouac. Nous sommes bien accueillis par tout le team Sherco et par les pilotes : Joan Pedrero et Adrien Metge qui viennent nous saluer malgrè la fatigue de l’étape du jour qui a été parmi les plus dures (chaleur et déshydratation). Merci à David Casteu et Laurent le Gat pour toute leur attention. Sur le stand Peugeot, Cyril Desprès reconnaît Alain qu’il cotoyait quand il faisait du trial ( année 2000?) .

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C’est donc peu avant minuit que nous attaquons la piste redoutée, qui effectivement s’est bien arrangée, nous permettant d’arriver sans encombre au pied de la dune, au milieu d’une quantité de pick up installés avec tentes, musique et asados. Nous y retrouvons Daniel et Juan qui nous invitent à nous joindre à leur groupe pour boire et manger. Le matin nous nous postons en haut de la dune où les concurrents arrivent pour plonger en aveugle dans une grande descente au pied de laquelle ils traversent une zone de fesh fesh qui se creuse au fil des passages, posant des problèmes à quelques uns . Un beau spectacle qu’Alain apprécie et filme d’autant mieux que Juan lui a permis d’obtenir un passe droit afin de s ‘approcher de la piste.

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San Juan a été une étape riche en contacts humains. Les au revoir avec Daniel et Juan qui nous ont chouchoutés une semaine, ont été émouvants. Un grand merci à eux.

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Joan Pedrero termine le rally en 13ème position, Adrien Metge en 22ème position, tous les deux après une belle remontée en 2ème semaine. Des résultats fort honorables qui prouvent que la fiabilité et les performances des Sherco sont au niveau des meilleures motos.

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Cherchez l’intrus ( seul camping car sur la zone)

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La Patagonie Andine

La Patagonie Andine

     

15/12/16 au 9/01/17

Nous avons donc quitté l’île de Terre de Feu en traversant le détroit de Magellan de Porvenir à Puntas Arenas.

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N’étant pas encore saturés du grand sud, nous reprenons notre descente le long du détroit jusqu’au bout de la piste qui s’arrête à Punta San Juan.De là nous partons randonner jusqu’au phare de Cabo San Isidro.

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Nous remontons sur Puerto Natales où nous avons décidé de passer la soirée de Noël.

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Là, nous avons la bonne surprise de retrouver nos amis belges « les Palous », mais aussi Eric et Monique Curinier qui voyagent en fourgon équipé par « Isère Evasion » et avec qui nous étions en contact virtuel depuis quelques temps. Sur le parking, nous rencontrons aussi les camping caristes Jean Pierre et Evelyne, d’autres sudistes, et un couple de Hollandais. Malgré la pluie , la température peu clémente et un fort vent, nous nous installons sous l’auvent de l’office de tourisme pour partager foie gras et champagne tout en parlant, comme c’est curieux, de voyages.

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Sur la route du Parc National Torres del Paine, nous visitons la grotte du Milodon, grand mamifère préhistorique qui traînait dans le coin il y a quelques 14500 ans.

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Les Chiliens ne tarissent pas d’éloges sur le P.N.Torres del Paine. Il est vrai que c’est le site montagneux majeur de la Patagonie Chilienne. Une première petite randonnée nous amène au bout du lac Grey sur lequel quelques icebergs sont à la dérive.

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La 2ième bien plus intéressante nous approche du glacier Grey sur lequel nous apprécions un point de vue sympa.

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Les « Torres » pics de monolithes granitiques sont impressionnants.

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Un peu plus au Nord, et après être repassés en Argentine, nous nous rendons au glacier Perito Moreno. Le site est très bien aménagé et lorsque nous le découvrons depuis les passerelles, c’est l’éblouissement ! Nous passons plusieurs heures à le parcourir, à l’affût des pans de glace qui tombent à grand fracas dans l’eau turquoise du lac !

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L’étape suivante est El Chalten, petite ville qui doit sa célébrité à son emplacement au pied du Mont Fitz Roy, et point de départ pour plusieurs randonnées dans le P.N. Des Glaciers. Nous partons pour une des plus réputées pour la journée, celle de la Laguna de los Tres, 22 km AR, avec une dénivelée de 400 m sur le dernier km ! Efforts récompensés par une vue splendide sur la lagune surplombée par le majestueux pic du Fitz Roy. De retour à El Chalten, nous allons directement au SPA pour agréablement faciliter la récupération.

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Nous remontons maintenant par la mythique route 40 ,puis prenons une piste transversale (la 41)pour aller rejoindre la non moins fameuse Carretera Austral, elle côté Chilien.

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Nous atteignons le minuscule poste frontière de Paso Rodolfo Roballos à 20 h après 80 km de piste défoncée sans croiser âme qui vive. Le douanier Argentin met plus de 30 mn à recopier à la main sur une feuille volante (ici pas d’ordinateur) tout ce qu’il trouve sur le passeport, même le n° de visa pour les Etats Unis ! Ensuite il est venu vérifier si nous sortions d’Argentine avec des fruits et légumes !

Heureusement changement total quelques kilomètres plus loin au tout aussi petit poste d’entrée au Chili, pas plus de 2 mn pour tamponner nos passeports et nous faire le papier d’importation temporaire du véhicule. Il est vrai que nous sommes le 31 décembre et qu’il devait plus penser à son réveillon.

C’est donc totalement isolés en pleine montagne que nous trouvons un bivouac où nous fêtons le passage à la nouvelle année.

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Après encore 5h de piste défoncée, mais traversant des paysages de toute beauté, nous rejoignons la Carretera Austral, elle même dans un état très moyen, voire mauvais. Nous roulons depuis 2jours sous la pluie dans une végétation type tropical (dont nous sommes pourtant encore loin) au milieu de montagnes ruisselantes ; De tous côtés, ce sont torrents et cascades. Les couleurs des eaux des rivières puis celle du lac Carrera sont magnifiques, allant du vert émeraude au bleu turquoise parfois laiteux, parfois étincelant.

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Nous arrivons ainsi à Rio Tranquilo sous une pluie qui ne cessera pas de la nuit. Par chance, en fin de matinée des éclaircies se sont profilées ; Nous en profitons pour partir en bateau sur le lac General Carrera afin d’approcher les grottes et la cathédrale de marbre qui sont sur ses rives. Le spectacle est saisissant, toujours merveilleusement mis en valeur par les couleurs de l’eau dans laquelle ces grottes se reflètent.

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Il tombe ici 2m d’eau par an, ce qui est un peu trop à notre goût. Nous décidons d’accélérer notre remontée vers des latitudes où le temps est plus clément, toujours par la route 40.

A San Carlos de Bariloche nous faisons un détour sympa par la route des 7 lacs.

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Maintenant, notre but est d’arriver à San Juan un peu avant le rallye Dakar afin d’y prendre nos marques pour pouvoir profiter du spectacle et rencontrer les collègues du team Sherco.

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Les rencontres en Argentine

Les Rencontres

   

01 au 20/11/16

Après avoir quitté Sophie et sa famille à l’aéroport de Buenos Aires nous faisons étape à Lobos au sud de la capitale. Parqués en face de la mairie au bord de la place centrale, nous profitons de la wifi libre pour mettre notre blog à jour. L’endroit étant très passant, de nombreux curieux viennent nous aborder. C’est ainsi que nous discutons avec Pedro, architecte mais aussi agent de voyage qui nous indique les principales attractions du sud de l’Argentine, puis une 2CV s’arrête devant nous, son propriétaire très affable nous dévoile sa passion pour ce véhicule avec lequel il a gagné un championnat sur circuit et son projet est de venir en France défendre son titre!

Après quelques autres échanges, à 22 h c’est Fernando qui vient avec son fils Manuel. Il nous avait repérés l’après midi et son fils prenant des cours de français, il veut nous le présenter. Il insiste pour que nous venions boire un verre chez lui et nous voilà à bavarder autour de leur table à boire un verre de vin, puis ils nous offrent une glace…. Ils sont fabricants de biscuits et ils nous raccompagnent jusqu’ à Vagabond avec 17 gros paquets en cadeau!

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La convivialité des Argentins n’est pas une légende et nous repartons de Lobos avec de nombreux n° de téléphone que les gens nous laissent pour nous aider au cas où nous aurions un problème.

Nous partons sur Mar del Plata où nous avions été invités à passer par les jeunes Martin et Brenda rencontrés en août 2015 à Panachel, Guatemala. Nous y sommes fort bien accueillis. Ils habitent dans un immeuble en bordure de mer avec vue sur les plages parasols du centre ville.

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Notre arrivée coïncide avec celle du beau temps et de la chaleur. Ils nous emmènent en voiture à leur plage favorite à quelques kilomètres au sud de la ville pour un après midi farniente sur le sable car la mer est glaciale.

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Le soir nous sommes invités à une excellente parrillada chez leurs amis Mati et Edi.

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Le lendemain nous visitons la ville dont la Villa Victoria, une grande maison en bois construite en 1912 qui fut la maison d’été de l’écrivaine Victoria Ocampo où elle invitait de nombreuses célébrités Argentines et étrangères.

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Le soir Brenda et Martin nous invitent à venir manger chez eux. Françoise accepte à condition d’apporter le repas. Ce sera une ratatouille pour une nouvelle soirée sympa. Encore merci à eux pour leur accueil, et de plus nous repartons de chez eux avec des cadeaux.

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Nous faisons étape à las Grutas, station balnéaire au fond du Golfo San Matias, début de la Patagonie. A la recherche d’un bivouac sur une plage isolée, nous voyons quantité de perroquets colorés perchés sur les arbustes.

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Nous arrivons sur la Péninsule de Valdès et avant de s’engager sur l’isthme, passage par le guichet pour l’achat des billets d’entrée car c’est une aire naturelle protégée, 20 km plus loin arrêt au centre des visiteurs pour faire connaissance de ces lieux et de la faune que nous sommes supposés y rencontrer. Un squelette de baleine Franche Australe et celui d’une tête d’orque y sont exposés.

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La route continue jusqu’à Puerto Piramides où les bus déversent des flots de touristes venus embarquer sur les bateaux pour approcher, dans le Golfo Nuevo, les baleines qui en cette saison sont accompagnées de leurs baleineaux. A partir de là c’est par des pistes de terre que l’on peut parcourir cette grande péninsule (~50 km de large pour 100 km de long). Bien qu’à l’entrée du parc il soit spécifié que le seul endroit pour dormir est le camping de Puerto Piramides nous savons que les camping-caristes ont un lieu où ils sont tolérés: c’est Punta Pardelas. Nous nous y rendons et trouvons quelques camping cars, pour la plupart Européens.

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L’endroit est magnifique et juste au bout de la plate forme rocheuse la falaise se prolonge dans l’eau par un tombant qui permet aux baleines de passer tout près. Nous avons la chance d’en voir peu après notre arrivée mais cela ne se reproduira pas, les autres restant à distance.

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Après une première boucle nous permettant de voir des Eléphants de mer, Lions de mer et Manchots de Magellan et une seconde nuit sur notre emplacement de rêve, nous sortons de la péninsule pour aller accueillir nos amis Patrick et Laurence (de Clarensac) à l’aéroport de Trelew.

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Nous les véhiculons les 5 jours suivants pour sillonner la Péninsule mais le vent fort qui s’est levé ne permet pas de voir des baleines avec eux. Chevaux, moutons, guanacos et nandous font partie du paysage.

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Malgrés de longues heures d’observation, autour de la marée haute, nous ne voyons pas d’Orque. Pourtant un garde parc nous dit que sur les 10 derniers jours, il y a eu 8 attaques d’Orques venant attrapper des éléphants de mer qui se reposent sur les galets du bord de l’eau. C’est le plus grand prédateur des mers avec sa machoire surpuissante et ses 9 m de long, il est au sommet de la chaîne alimentaire.

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Le vent s’étant calmé, nous retournons à Puerto Piramides pour une sortie en mer. Le bateau s’arrête dans un secteur où il avait repéré une baleine. Puis c’est la baleine et son baleineau qui s’approchent lentement, comme curieux. Arrivés à quelques mètres du bateau, elle plonge, nous pensons alors qu’elle va passer au dessous mais non elle ressort au même endroit et choisit ce moment pour souffler, nous créditant d’une douche!

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Merci à Laurence sans l’insistance de qui nous n’aurions probablement pas fait cette sortie.

Nous les raccompagnons à Trelew pour les laisser à la station de bus car ils continuent leur voyage sur Bariloche (Andes Argentines), leur itinéraire devrait les amener d’ici 3 semaines à Ushuaïa. Peut être les reverrons nous là bas…

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Quelques repères dans les mastodontes marins:

_ Orque: 9m5, 9T.

_ Eléphant de mer: 5m, 4T. Peuvent plonger pendant 2 h jusqu’à 1600 m de profondeur

_ Baleine Franche Australe: 18m, 50T. Ce qui en fait le plus grand mammifère de la planète.

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Des chutes d’Iguazu à Buenos Aires

          Des chutes d’Iguazu à Buenos Aires   

   

                                                                            

23/10 au 01/10/2016

C’est à nouveau un grand bonheur d’aller accueillir Sophie, Michael, Thomas et Bastien à l’aéroport d’Iguazu. Nous les retrouvons un peu fatigués par leurs 36 h de voyage (Lyon-Madrid-Buenos Aires-Iguazu) mais partons tout de même dès l’aprés midi visiter le Parc National des chutes d’Iguazu, incités par une belle journée chaude et ensoleillée.

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Nous savons que nous arrivons à un des sites les plus spectaculaires de la planète mais nous sommes tout de même saisis par l’ampleur de ces chutes qui se déversent sur 3 km par des centaines de cascades. Leur grondement et leur souffle qui fait remonter des embruns nous plongent dans une atmosphère unique au milieu d’une généreuse forêt tropicale.

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De nombreux papillons nous entourent et viennent se poser sur nous. Nous devons aussi repousser les assauts des coatis essayant de chaparder dans nos sacs.

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Nous parcourons pendant un jour et demi plusieurs kilomètres de passerelles installées à plusieurs niveaux dont celle qui permet de s’approcher de la rive Brésilienne jusqu’à l’impressionnant gouffre de la « Garganta Del Diablo ».

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N’étant pas encore rassasiés de ce spectacle grandiose, nous partons l’apprécier du côté Brésilien, franchissant pour la première fois la frontière de ce pays. Les points de vue sur les chutes sont ici moins éparpillés mais tout aussi beaux.

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Nous restons une journée de plus à Iguazu pour nous promener sur les chemins de terre rouge dans la campagne environnante et allons nous baigner sous une cascade.

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A l’extrême Nord Ouest de la ville, au confluent du rio Iguazu et du rio Parana a été installée une borne (hito) depuis laquelle on a la vue sur une borne Paraguayenne (en face du Parana) et sur une borne Brésilienne (en face de l’Iguazu).

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A la grande joie de Bastien, passionné de roches, nous allons visiter la mine de pierres semi précieuses de Wanda, « la mina Colorada ». Les géodes de cristal de roche, aigue marine, améthiste et topaze y sont méticuleusement dégagées des parois.

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Nous avions prévu d’aller visiter les » Saltos de Mocona », d’autres grandes chutes d’eau, elles sur le rio Uruguay, mais de fortes pluies se sont récemment abattues sur la région inondant les plaines et en interdisant l’accès.

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Plus au sud, nous nous approchons de « la Réserve Nationale del Ibéra » et de ses lagunes réputées pour la diversité de leur flore et de leur faune principalement les oiseaux qui passionnent Thomas. Malheureusement depuis 2 jours nous roulons sous les pluies tropicales et à nouveau ce parc est inaccessible.

Le maté est la boisson nationale, tout Argentin ne peut se promener sans sa tasse et son thermos d’eau chaude. Nous allons découvrir cette plante dans la plantation « las Marias », un des plus gros fournisseurs de maté et de thé d’Argentine. Cette immense propriété est implantée sur des terres rouges qui sont propices à cette culture. Nous sommes accueillis par une hôtesse qui nous guide à une salle de projection où nous apprenons tout le process depuis la récolte jusqu’à la mise en sachets puis nous partons en mini bus pour un tour dans les plantations. L’accent est mis sur le côté social de l’entreprise qui loge ses employés dans de coquettes maisons individuelles, a sa propre école et son établissement de santé ainsi que les structures sportives. A noter que la visite et les dégustations sont gratuites.

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Le soleil revenu, nous entrons au parc national El Palmar, 8500 hectares de forêt de palmiers Yatay en bordure du rio Urugay dans lequel Thomas et Bastien vont se baigner.

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San Antonio de Areco est une ville de tradition « Gaucho » c’est là que nous allons pour passer une journée à l’hacienda Ombu. Nous partons pour une balade à cheval sur leurs terres parmi le bétail puis, après la traditionnelle parrillada (viande à profusion) nous avons droit à un récital d’une gloire locale, chanteur guitariste, récent gagnant de leur concours annuel. Nous assistons à une démonstration de dressage de chevaux puis, Thomas s’étant régalé lors de la balade à cheval,il repart pour une autre, accompagné de son papi.

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Tigre est une ville très touristique aux portes de Buenos Aires. En bordure du delta du tigre elle est traversée par 3 rios. Nous embarquons sur une vedette pour un circuit nous faisant découvrir des quartiers accessibles uniquement par bateau, chaque maison ayant son ponton et nous voyons même un commerce sur pilotis.

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Nous nous garons près du centre de Buenos Aires puis partons à pied pour voir les principaux bâtiments en passant par la « Casa Rosada », siège de la présidence, puis la Place Mayo haut lieu de rassemblements et de rendez vous pacifiques des « Madres de la Plaza de Mayo » qui depuis plus de 30 ans se retrouvent chaque jeudi en mémoire de leurs enfants et proches disparus sous la junte militaire entre 1976 et 1983. Nous retournons par une longue rue piétonne étroite occupée par des centaines d’étals de commerçants.

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Les vacances se terminent pour les jeunes et nous les raccompagnons à l’aéroport.

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Leur compagnie nous a ravis mais nous aurions aimé les avoir avec nous plus longtemps.

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Argentine Centre Nord

Argentine Centre Nord

   

25/09 au 20/10/2016

Quelques kilomètres après notre entrée en Argentine et avant même les contrôles des douanes, nous nous arrêtons au Parc de l’Aconcagua pour une rando sympa au pied de cette montagne majestueuse. Son sommet à 6962 m est le point culminant des Amériques.

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Nous reprenons la route et ne tardons pas à tomber sur un gros bouchon que les locaux nous disent habituel. Nous sommes en vue des bureaux des douanes et il nous faudra 4 h pour les atteindre. Toutes les voitures sont fouillées et les Argentins reviennent en nombre de Santiago du Chili où ils se sont approvisionnés à bon compte, même s’ils doivent s’affranchir d’une taxe au passage de la frontière, le prix des marchandises étant nettement moindre au Chili.

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Dans cette région de nombreux barrages ont été faits. Etant toujours attirés par les plans d’eau, nous en approchons plusieurs dont celui de Potrerillos, puis los Reyunos avant d’arriver, au bout du joli canyon de l’Atuel, à celui de Valle Grande.

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Nous traversons rapidement Mendoza

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pour nous diriger vers le parc National Leoncito situé dans une plaine entre la cordillère des Andes (frontière Chilienne) et la précordillère. Nous faisons escale au milieu du «  Barreal Blanco », un grand lac asséché qui fait le bonheur des adeptes de char à voile, mais nous y sommes un jour sans vent. Sur le flanc de la précordillère, nous profitons de la lune noire pour nous rendre à l’observatoire « El Leoncito » où nous apprenons à reconnaître les galaxies visibles depuis l’hémiphère sud. C’est là que nous rencontrons Jorgelina, photographe spécialisée dans les photos des étoiles qui nous offre notre portrait sur fond de voie lactée. Sa page facebook :AstroLina Photography pour de superbes photos de la voûte céleste, le lien https://www.facebook.com/fotodeestrellas.

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Au bout de cette plaine, à Calingasta, nous entrons par une piste dans des gorges dominées par les beaux rochers de « El Alcazar ».

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Plus loin nous embarquons Don, un sympathique auto stoppeur Hollandais installé à Mendoza pour finir ses études. Son itinéraire prévu pour les 3 jours à venir étant le même que le nôtre, nous allons le véhiculer durant ce temps.

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La 1ère visite que nous faisons ensemble est le parc Ischigualasto avec ses formations rocheuses remarquables, mais aussi une plaine où ont été trouvés les fossiles des squelettes de dinosaures datant du début de leur ère (250 millons d’années). La visite a la particularité de se faire en parcourant 40 km de pistes à bord de notre véhicule, mais en convoi guidé et arrêts programmés dont un au musée paléontologique.

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A Chilecito, après nous être approchés de la statue du Cristo de Portezuelo qui domine la ville, nous remontons le long du « cablecarril » jusqu’à la 2ème station de cette ligne de téléphérique qui en comptait 9 sur 35 km de long. Inaugurée en 1904 c’était un exploit technologique. Elle servait à decendre les minerais d’or, d’argent et de cuivre depuis une mine à flanc de montagne jusqu’au chemin de fer qui desservait la ville.

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La Rioja, au centre nord, marque l’entrée dans une zone de végétation plus intense. Les jacarandas et bougainvillés fleuris sont de toutes beautés.

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Un dimanche matin alors que nous roulons en direction de Polco, nous sommes à nouveau pris dans un embouteillage car le village est en fête pour la célébration annuelle de la « Virgen del Rosario de Polco ». C’est ainsi le point de confluence de milliers de personnes venues participer à la procession. La ferveur populaire catholique n’est ici pas un vain mot. Pour l’occasion toutes les propriétés de la région sont décorées de banderoles et drapeaux. Nous assistons à ce défilé dans une ambiance festive.

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Arrêt au parc national Quebrada del Condorito où nous faisons une randonnée de 4 heures pour atteindre un joli point de vue sur le canyon et d’où nous voyons un condor.

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Cordoba est un mélange de maisons coloniales et d’immeubles modernes. Il est agréable de déambuler dans ses rues piétonnes et d’entrer sous les arcades des patios.

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Nous nous rendons à Capilla del Monte où nous avions été invités à passer par Flo, un français installé là depuis 7 ans. Nous l’avions rencontré à Cusco il y a 4 mois et malgré une arrivée impromptue, il nous invite chez lui à une soirée parillada bien agréable.

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Il est maintenant temps pour nous de prendre la direction du Nord Est pour traverser la province de Corrientes sur un miller de kilomètres par ses plaines le long du rio Parana afin de remonter sur Iguazu où nous allons être rejoints par notre fille Sophie et sa famille.

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Nous roulons à travers de vastes étendues plantées de céréales avec pour seuls reliefs d’énormes silos à grains et, plus surprenant, quelques palmiers au beau milieu de ces champs.

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Nous nous arrêtons à Ituzaingo pour aller visiter le monumental barrage de Yacyreta, un ouvrage binational Paraguay-Argentine qui a nécessité 64 km d’endiguement du fleuve Parana et qui couvre 40°/° des besoins en électricité de l’Argentine grâce à ses 20 énormes turbines verticales installées dans les 800 m de longueur du barrage.

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Une écluse permet au transport fluvial de franchir les 24 m de dénivelé amont-aval.

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L’Argentine nous paraît un peu à 2 vitesses : la modernité des grandes villes s’oppose à la vie rurale où les habitations sont souvent très modestes et le parc automobile composé de nombreuses voitures des années 50à70.

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Nord de l’Agentine

Argentine du Nord 28/07 au 08/08/16

   

Dès notre entrée en Argentine par le petit poste frontière d’Aguas Blancas, nous avons l’impression de nous être tout à coup rapprochés de l’Europe. Le parc automobile est en grande partie européen et le mode de vie des argentins nous paraît proche du nôtre, avec une bonne place accordée aux loisirs dont le camping car fait partie. Pour la première fois depuis le début du voyage nous ne sommes plus regardés comme des extra-terrestres, les fourgons aménagés étant ici monnaie courante. Les aires de pique-nique toutes aménagées de barbecues sont très fréquentées en musique. Notre 1ère étape est la belle ville de Salta puis nous partons sur la plus tranquille Cafayate.

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La route passe au milieu de grands vignobles, puis à l’approche de Cafayate traverse le canyon de las Conchas où de remarquables formations rocheuses ont été nommées, comme El Sapo (le crapaud), la Garganta del Diablo (la gorge du diable) ou encore l’anfiteatro dans lequel un groupe musical indigène se produit.

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C’est là que nous embarquons Ronald, autostoppeur Péruvien avec qui nous sympathisons. Nous le retenons pour le souper et la soirée se passe en discussions intéressantes. Ce jeune psychologue a mis une parenthèse à son boulot pour partir sillonner l’Amérique du Sud à vélo. Il nous fait l’éloge du Brésil dont il revient.

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De Cafayate nous partons randonner sur les bords d’un torrent dans la vallée des 7 cascades parmi les cactus géants.

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Nous partons par la vallée de Calchaquies sur la mythique route 40 (5000 km qui relie la Bolivie à Ushuaia), ici piste de terre qui grimpe sur près de 300 km à travers de superbes paysages jusqu’au col « Abra del Acay » à 4980 m où nous dînons en compagnie de renards.

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En redescendant sur Salta nous traversons la Quebrada des Toro, toujours entourés de montagnes fort colorées.

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Au Nord de Salta nous allons visiter le village de Purmamarca blotti au pied de la montagne aux 7 couleurs,

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puis un peu plus loin nous nous arrêtons à Tilcara pour voir le site archéologique de Pucara qui a été entièrement reconstruit, lui faisant à notre goût perdre toute authenticité.

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Une piste de terre nous amène jusqu’à un mirardor sur la montagne aux 14 couleurs ( seraient-ce les enchères sur le nombre de couleurs?). Alain profite de cette halte à 4350 m pour aller se tester à VTT à cette altitude, sur les sentiers environnants.

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Nous continuons vers le nord pour voir la laguna de los Pozuelos, réserve nationale où vivent des milliers de flamants roses de plusieurs espèces, dont le très grand flamant Andin (le jeune a un bec jaune et noir) et le flamant austral.

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Tout au long des routes argentines on voit des sanctuaires, tous peints en rouge et décorés de drapeaux rouges, vénérant le Gauchito Antonio Gil, ex révolutionnaire qui aida la population devenant un héros populaire national.

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Pour nous rapprocher du Chili, nous passons par la laguna de Guyatayoc et Salinas Grandes, le plus grand salar d’Argentine avant d’arriver à Susques dont l’église date de 1598,en faisant la plus ancienne de la région.

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