GEORGIE FIN

4/07 au 29/07/2025

Nous sortons d’Arménie pour un retour sur Tbilisi (Géorgie) où nous sommes allés chercher des permis, auprès de la police des frontières, pour pouvoir emprunter des pistes à l’extrême sud-est de la Géorgie près de la frontière avec l’Azerbaïdjan.

Puis nous nous dirigeons vers Dedoplistsqaro pour retrouver Sébastien avec qui on s’était donné rendez-vous pour attaquer les pistes à 2 véhicules pour plus de sécurité. Le temps étant à l’orage Alain et Sébastien font une ballade à VTT sur les chemins de terre contournant d’immenses champs de blé et de tournesols, ce qui leur a permis de constater à quel point la terre collait. Nous prenons la décision d’attendre que la terre sèche avant de nous lancer sur les pistes.

Première piste, sur les crêtes du parc de Vashlovani, nous traversons des plaines de champs de blés avant de monter sur les crêtes où la vue est magnifique sur des gorges et des falaises déchiquetées. Nous trouvons des bivouacs sauvages au sommets d’une dune. Alain et Sébastien en profitent pour faire un tour de vtt, pendant que Françoise garde Sheitan le chien de Sébastien.

Film sur les crêtes du parc Vashlovani. Le montage est fait par Sébastien Fiastre avec qui nous avons partagé ces pistes.

Le lendemain nous continuons sur la piste dans le parc de Vashlovani. Un permis frontalier est obligatoire pour le traverser car nous longeons la frontière avec l’Azerbaïdjan. Nous traversons une plaine de savane et voyons des gazelles. Nous nous garons sous des arbres pour le bivouac et partons à vélo voir si la piste n’est pas trop caillouteuses pour les véhicules.

La piste Chachouna continue à travers les steppes désertiques, nous sommes enchantés par les paysages de belles montagnes et les franchissements de canyons, en compagnie de Sébastien. Nous nous arrêtons assez tôt l’après-midi pour effectuer des sorties sympa à vtt.

La dernière piste nous emmène aux volcans de boue. Pour y arriver nous avons dû faire un détour car la rivière avait emporté la piste. La montée fut assez rude. Ce sont de tout petits cratères d’où sort une boue froide et noire car mélangée à du pétrole.

Déjà 6 jours au milieu de la végétation magnifique à profiter de splendides paysages.

Aujourd’hui fin des pistes du sud-est et retour sur le goudron pour une transition vers le nord, profitant au passage pour refaire les pleins d’eau, de victuailles et de gasoil.

Ce soir bivouac au bord d’une rivière en approche d’une piste vers la Touchétie, région montagneuse frontalière avec la Russie.

La piste du col d’Abano (2826m) offre de splendides panoramas. Nous nous arrêtons pour se dégourdir les jambes jusqu’à un névé. La descente en direction d’ Old Omalo est aussi majestueuse avec un lac assez boueux lors de notre passage. Nous nous arrêtons pour la nuit en bord de rivière.

Le lendemain nous montons à Omalo en VTT et à la forteresse de Keseto qui domine le village. Puis après manger nous allons nous garer dans les prairies à la sortie d’ Old Omalo, parmi les vaches et les chevaux.

Le matin, Alain et Sébastien font une sortie à VTT courte(18 km) mais physique (650m de D+) à partir d’Omalo.

L’après-midi nous redescendons en passant par le col d’Abano et ses nombreux lacets.

Le temps maussade nous a dissuadés de monter jusqu’au col d’Arkhoti (2968m). Nous nous sommes arrêtés à 2100m en bord de piste et en avons profité pour rattraper un peu le retard sur le blog.

Bénéficiant d’une petite amélioration du temps, Alain et Sébastien partent au sommet en VTT (800m de D+)

Le lendemain, nous partons randonner à pied dans la magnifique vallée glacière de Rochka jusqu’au pied du mont Chaukhi (3688m). N’étant pas des marcheurs aguéris, nous sommes revenus bien fatigués de cette boucle de 11km et de plus de 600m de dénivelé mais ravis d’avoir profité des paysages de toute beauté: aiguilles acérées du mont Chaukhi, névés, 3 lacs (le gris, le vert et le splendide bleu), torrents ainsi que pâturages parsemés de fleurs. Dans l’après-midi après une bonne sieste, passage du col, en camion cette fois, puis descente vers Akhieli par une belle piste.

Dernière journée sur les pistes du Grand Caucase Est, nous passons un col à 2689m avant de plonger dans une vallée sans issue butant sur les montagnes Russes. Pour la nuit nous nous arrêtons au bord d’une rivière en direction du Grand Caucase Ouest.

Pour atteindre les pistes du Grand Caucase Ouest nous sommes passés par la route des vins et les piliers de Sairme, massif rocheux spectaculaire.

Le soir, pour le bivouac nous nous arrêtons à quelques kilomètres du départ de la piste mais un gros orage nous a empêché de l’atteindre à cause d’un gros éboulement qui coupait la route. Application du plan B qui consistait à prendre la piste montant au col de Laptari (2834m) niveau de difficulté 4/5, 1780m de D+ sur 11km.

Film monté par Sébastien Fiastre notre compagnon de voyage

Françoise a réussi à surmonter sa peur et bien sûr comme nous à apprécier la récompense du panorama exceptionnel depuis le sommet sur la chaîne comprenant le mont Elbrouz (5621m) le plus haut d’Europe. Nous sommes arrivés à midi et y sommes restés pour la nuit. Quel bonheur de voir des montagnes sans nuages avec leur manteau de neiges éternelles.

Le lendemain après un dernier regard sur ces massifs majestueux nous descendons du col de Laptari par la piste nord avec ses lacets très serrés et ses pentes abruptes et ravinées offrant tout au long de sublimes paysages.

Arrêt à midi au très touristiques village de Mestia, départ de randonnées vers des glaciers. Sébastien nous a invités au restaurant pour son dernier jour avec nous.

Ce matin Sébastien est parti pour passer en Turquie et commencer son retour vers la France. Pour nous journée lessive, plein d’eau et courses.

Nous decendons la vallée qui longe une rivière aux eaux noires et tumultueuses par une route aux nombreux nids de poules et sur laquelle se promènent ou sont couchés vaches, chevaux, cochons et chiens.

Matinée passée à mettre en ligne notre blog sur la Turquie Avec 5 semaines de retard…

Pour aller au canyon de Balda nous avons pris une route longeant de belles maisons. Il nous semble que la régions est plus riche.

Arrêt au monastère pour aller voir la très touristique cascade de Kaghu qui n’est pas si extraordinaire (½ h de marche AR).

Nous continuons notre descente vers la mer noire, et profitons pour visiter le monastère de Martvili où nous avons failli adopter une vache.

Nous passons au port de Poti avant de nous arrêter sur la plage, baignade dans une eau chaude et 32° à l’ombre.

Nous profitons de la plage et décidons de nous poser pour la journée. Nous avons le plaisir d’assister à un spectacle assuré par un groupe de dauphins. Et le soir joli coucher de soleil, que du bonheur !

Nous quittons le bord de la mer noire pour une incursion dans le petit Caucase, chaîne de montagnes au Sud, moins élevées. Au passage, visite du monastère orthodoxe de Shemokmedi (15ème siècle).

Une route bitumée nous permet d’atteindre le village de Gomismta à 2100m d’altitude. C’est de là que commence la piste de terre et cailloux qui continue à grimper jusqu’à un col à 2253m où nous nous arrêtons dans les alpages. Petit tour à VTT pour Françoise et bien plus conséquent pour Alain, montant au-dessus des névés et descendant dans la forêt d’épicéas.

Alors que nous commencions la descente de la piste, rencontre avec un berger qui veut aller dans la vallée. Nous l’embarquons pour les 18km de piste toute en lacets et le déposons ravi 1700m plus bas après avoir atteint le goudron.

La traversée de Batumi nous a pris une bonne heure par 35°… Françoise qui souhaitait visiter cette ville y renonce rapidement. Qu’est ce que nous étions bien dans les alpages !

Avant de passer la frontière pour la Turquie, nous nous arrêtons au bord de la grande plage de galets de Gonio à quelques kilomètres de la frontière turque.

Nous avons pris beaucoup de plaisir durant 5 semaines à explorer la Géorgie . Les pistes que nous avons suivies nous ont permis de découvrir de magnifiques coins sauvages et des montagnes majestueuses grâce au très bien fait guide « Explore Géorgie »- éditions Ountravela, mais aussi grâce à la belle rencontre avec Sébastien avec qui le courant était bien passé dès notre 1er contact en Arménie.

Un petit bémol pour le contact avec la population quasiment inexistant sûrement un peu à cause de la langue mais peut-être aussi culturellement très différent et peu souriant.

ARMENIE

26/06 au 3/07/2025

Près de 2 heures pour passer la frontière alors que nous n’avions que 2 voitures devant nous, la plus grande partie passée à déchiffrer notre carte grise.

Après une bonne nuit à 1500m au frais dans les pâturages, nous passons notre matinée à planifier notre parcours en Arménie. Pas facile de se repérer avec les noms des villes écrits avec l’alphabet Arménien… même google s’y perd avec des traductions fantaisistes.

Nous prenons une belle route vers le sud et sommes agréablement surpris par le très bon état de la chaussée puis par la propreté et la modernité des habitations et des commerces des deux premières villes que nous avons traversées.

Puis nous partons vers l’ouest pour visiter Gyumri, ville aux larges promenades ombragées et bordées de beaux bâtiments.

Nous descendons vers le sud et passons à Talin pour voir une des plus anciennes cathédrales d’Arménie (7ème siècle) qui est en rénovation.

Nous nous approchons du mont Aragats (4090m) par le sud en traversant des paysages verdoyants pour atteindre le lac de Kari à 3200m d’altitude au bord duquel nous avons bivouaqué. Alain part en vélo dans les alpages jusqu’aux névés à 3450m.

Le soir apéro avec Sébastien, voyageant en sprinter 4X4 et son chien Sheitan qui a dû précipitamment sortir d’Iran.

En redescendant du lac Kari nous allons au mémorial du génocide perpétré par les Ottomans Turcs entre 1915 et 1923, 1,5 million de victimes. C’est le seul arrêt que nous effectuons à Erévan, capitale de l’Arménie.

Puis nous nous dirigeons vers le lac Sevan parmi les vaches et les moutons.

Descente plein sud pour atteindre Areni, près de la frontière Iranienne. Décors magnifiques de montagnes colorées.

Nous visitons les grottes d’Areni qui ont été occupées de 4300 à 3500 ans avant JC puis à l’ère médiévale et dans laquelle ont été retrouvés de nombreux objets ayant servi à la vinification.

Puis nous remontons de très belles gorges jusqu’au monastère de Novarank et ses 2 églises- tombes.

Comme ces derniers jours nous avons traversé des gorges spectaculaires, passé 2 cols à 2300 et 2100m et longé plusieurs lacs pour arriver au monastère de Tatev. Nous avons pris le téléphérique qui détient le record de longueur (5700m) avec un seul pylone en son milieu et ses câbles tendus à 320m de hauteur au dessus du canyon. Dommage que le temps nuageux ne nous ait pas permis de profiter pleinement des décors survolés.

Nous remontons doucement vers le nord en traversant une successions de gorges et des hauts plateaux bien verts où de nombreux apiculteurs sont installés.

Passage par Old Khndzoresk, village troglodyte dans lequel les gens ont vécu jusque dans les années 1950.

Traversée de Sisian où nous nous égarons dans les rues défoncées bordées d’immeubles vétustes.

Petit arrêt aux cascades de Shaki puis reprise de la route pour finir la journée à Djermouk, ville thermale et station de ski.

C’est une ville contrastée entre hôtels luxueux, larges avenues, parcs ombragés accueillant les curistes et vue sous un autre angle rues bordées d’immeubles de l’époque soviétique. Tentative d’atteindre une cascade en descendant au fond de la gorge par les 450 marches d’un escalier métallique vétuste…qui n’aboutissait pas au bon endroit. Après avoir trouvé le bon chemin c’est en camion que nous avons pu y arriver.

Nous continuons la remontée vers le nord, direction la Géorgie.

Le passage de frontière Arménie-Géorgie se fait en une demi heure pour Alain et Vagabond, par contre Françoise doit faire la queue. 2 bus sont arrivés devant elle donc patience…

GEORGIE 1

19/06 au 26/06/2025

Notre passage en Géorgie s’effectue par le poste frontière de Aktas. Nous pensions arriver à un petit poste mais nous découvrons un grand et moderne poste. Notre vieille carte faisait état d’une route secondaire pour y accéder mais comme un peu partout en Turquie, elle vient d’être remplacée par une 2X2 voies qui passe sous un long tunnel.

Sortie de Turquie et entrée en Géorgie rapides. Souscription d’une assurance pour Vagabond (16 € pour 30jours) puis nous nous rendons à la première ville pour faire le plein de gasoil (0,80€ le litre) et sortir des devises locales (des laris).

Nous comptons sillonner la Géorgie essentiellement par des pistes, et dès ce soir nous nous arrêtons au milieu de vastes étendues de prairies.

Nous avons roulé sur le plateau jusqu’au bord du canyon de Mitvari où nous nous sommes arrêtés pour faire le point sur la piste à prendre. 1ère rencontre avec un géorgien à qui nous avons offert le café malheureusement la communication est difficile.

Descente vers le site de Vardzia

Nous sommes descendus au fond du canyon par une piste sinueuse et rocailleuse pour arriver au pied du site très touristique de Vardzia, complexe troglodyte du XIIème siècle, véritable ville creusée dans une paroi rocheuse sur 13 niveaux, 50m de hauteur et 800m de longueur. Nous avons mis 2h30 pour sillonner les centaines de pièces reliées par des acqueducs, des tunnels et des escaliers. Certaines servaient d’habitations, d’autres de caves à vin mais aussi de bain et même une église toujours en activité. A noter qu’en 1283 un tremblement de terre à détruit les 2/3 de la cité .

Nous continuons la piste qui remonte sur les plateaux de l’autre côté des gorges. Progression lente sur les cailloux. Quel plaisir de se retrouver seuls au milieu de ces immenses alpages ! Par contre les plus de 800m de dénivelé entre la vallée et ces prairies ont été rudes à parcourir aussi bien à la montée qu’à la descente, d’autant plus que la piste s’est avérée impraticable sur une portion envahie par les hautes herbes masquant de profondes ornières. Nous avons alors dû improviser un itinéraire bis par des chemins qui n’apparaissaient pas sur nos GPS .

Après la piste nous avons eu une journée tranquille. Passage par la ville de Akhalkalaki pour faire le plein de nourriture, nous roulons jusqu’au lac de Paravani au bord duquel nous allons passer la nuit à 2100m et d’où nous pouvons observer de nombreux oiseaux : pélicans, aigrettes, goélands, cormorans, cigognes…

Le lendemain nous contournons le lac de Paravani en prenant la piste qui passe par un village abandonné puis le village de pêcheurs de Tambovka avec ses maisons aux toits recouverts de terre et de végétaux (pour l’isolation).

Nous nous rendons ensuite au canyon de Dashbashi dans lequel nous comptions randonner. Malheureusement (pour nous) ce site a été choisi pour créer un parc d’attraction avec Aqualand géant, pont suspendu vitré, restaurant en forme de diamant en son milieu, karting… et pour couronner le tout, accès au canyon interdit sans que nous sachions pourquoi ! C’est loin de l’authenticité que nous sommes venus chercher en Géorgie et avons passé notre chemin.

Du coup direction Tbilisi, capitale de la Géorgie. Une tout autre facette du pays ! Ville moderne, trafic intense de grosses et belles voitures sur de larges et longues avenues, belles églises et comme tous les overlanders bivouac derrière la cathédrale. Nous sommes restés deux jours dans la capitale pour déambuler dans la ville. Deux téléphériques et un funiculaire permettent d’atteindre les sommets de la rive gauche depuis les bords de la rivière. Nous choisissons celui qui mène à la statue métallique géante de Kartlis Deda, mère de la Géorgie au pied de laquelle nous bénéficions d’une vue d’ensemble de la ville. Puis visite de la vieille ville.

Dans l’après-midi Alain monte à vélo au sommet de l’autre rive d’où il découvre de l’autre côté de la colline les barres d’immeubles de l’époque soviétique.

Nous décidons de faire une incursion en Arménie, alors que Denis et Marithé ,désireux de rentrer début Août chez eux décident de repartir vers l’ouest. Nous partons plein sud pour visiter des églises orthodoxes du 5ème et 6ème siècles. Puis entrons en Arménie. Près de deux heures pour passer la frontières alors que nous n’avions que 2 voitures devant nous, la plus grande partie passée à déchifrer notre carte grise.

TURQUIE 1

du 20/05 au 18/06/2025

Notre entrée en Turquie se fait par le détroit des Dardanelles. Nous traversons le pont suspendu qui détient le record du monde pour la longueur de sa portée centrale de 2023m (longueur totale 4608m). Ainsi nous effectuons nos premiers tours de roues de Vagabond en Asie.

Arrêt à Troie pour voir une réplique du fameux cheval.

Nous continuons notre descente vers le sud en passant vers Assos pour admirer son pont Ottoman et sa citadelle.

Nous nous rapprochons de la mer pour un bivouac bercé par le bruit de l’eau.

Avant de reprendre la route, Françoise prend un petit bain dans une eau plutôt fraîche.

Nous continuons par une petite route au milieu d’une mer d’oliviers puis entrons dans les terres pour trouver un bivouac en forêt où Alain part à VTT sur des chemins ressemblant à ceux d’à côté de chez nous, odeurs comprises.

En début de matinée, nous nous enfonçons plus dans les terres, traversant des villages qui n’ont plus rien à voir avec ceux du bord de mer. Simplicité des gens, de leurs maisons, de leur véhicules ( un nombre important de Renault 12 breack, celle-là même que la régie m’avait prêtée pour notre voyage de noces il y a 49 ans).

Dans un village où nous nous étions arrêtés pour acheter le pain, Françoise est allée voir ce que proposait un marchand ambulant. Il s’agissait de beignets qu’elle voulait acheter mais le marchand a tenu à nous en offrir 3 sachets ainsi qu’à Marithé.

Le soir arrivée à Pamukkale. Nuit au camping au pied du site. (La première et probablement la dernière)

La chaleur est arrivée : 35° cet après-midi et la baignade dans la belle piscine du camping a été bien appréciable.

Le lendemain visite de l’incontournable site de Pamukkale, spectaculaires vasques de travertin blanc formées par l’eau sortant de sources chaudes qui, en descendant les pentes laisse des dépôts de calcaire.

La traversée des vasques se fait pieds nus pour éviter l’endommagement du site très fréquenté.

Au sommet de ce lieu, sur le plateau, se trouvent les vestiges de la ville d’Hiérapolis avec sa vaste nécropole, une large artère à colonnade et son théâtre, le monument le mieux conservé.

De retour, arrêt au restaurant puis sieste à l’ombre d’un mûrier suivie d’un bain dans la piscine du camping.

Nous continuons notre descente vers la mer par des petites routes et nous nous arrêtons près d’ un lac pour le repas de midi.

Nous évitons la grande ville d’Antalaya qui est une station balnéaire très huppée avec ses nombreux hôtels luxueux style Las Vegas…tout ce qu’on aime !

La raison de notre passage est que nous voulions voir une cascade qui sort vraiment de l’ordinaire puisqu’il s’agit d’une rivière qui se jette directement dans la mer.

Bivouac sur la plage à la sortie de la ville, malheureusement jonchée de détritus à 500m. seulement des hôtels de luxe.

Denis et Marithé avaient le souvenir d’une plage où les tortues venaient pondre, nous y descendons et voyons des traces de tortues marines.

Dans l’après-midi un jeune turc arrive et en passant devant nous, laisse plusieurs bananes puis s’éloigne pour aller pêcher. Denis va lui proposer un café et grâce à google traduction une longue discussion s’entame. En fin d’après-midi il insiste pour nous offrir le repas du soir. Il revient avec de copieux assortiments de spécialités turques ainsi que 2 bouteilles de vin et des sodas. Gentiment il nous sert du vin puis y ajoute du red bull, nous lui expliquons que nous préférons boire le vin pur… La soirée se passe en discutant de tout.

Le lendemain nous allons lui acheter du miel,de l’huile d’olive qu’il fabrique lui même avec sa sœur et sa femme.

Nous n’avons pas assez veillé pour assister à la ponte d’une tortue , venue déposer ses oeufs à quelques dizaines de mètres de nos camions.

Toujours le long de la mer, nous trouvons un bivouac moins sauvage car le lendemain nous avons été réveillés en fanfare par le décollage d’un hélicoptère à 100m de nous où se trouvait le point H. Premier décollage à 6h-1/4 suivi de nombreuses rotations…Moins discret que les tortues!

Du coup journée farniente en bord de plage:baignade, grillades au feu de bois, sieste puis petit tour à VTT pour Alain, partie de scrabble pour Marithé et Françoise. Déplacement à l’autre bout de la plage pour nous éloigner du point H

Descente par le bord de mer jusqu’à Skilifke où la rivière Goksu forme un delta pour se jeter dans la mer. Nous nous arrêtons pour le repas de midi au bord d’une grande lagune censée abriter une grande variété d’oiseaux… mauvaise pioche aujourd’hui car nous n’avons vu que quelques cigognes et des canards.

Nous quittons la côte pour remonter le long de la rivière Goksu. Au début la belle route passe dans de profondes gorges puis continue dans une large plaine fertile bien exploitée par les maraîchers. Nous trouvons un coin dans une forêt de pins au frais à 750 m pour passer la nuit.

Visite des vestiges du monastère de Alahan avec une belle vue sur la plaine.

Après un mauvais guidage du GPS, nous empruntons une toute petite route qui traverse une grande plaine semée de céréales à perte de vue. L’heure du repas venue, nous nous arrêtons au milieu de nulle part et après le repas nous avons la surprise de voir arriver une voiture de gendarmerie. Après salutations courtoises et vérification de nos papiers, les 3 sympathiques gendarmes se sont intéressés à notre parcours depuis la France, nous avouant de ne jamais avoir vu des touristes dans cet endroit.

Après photos et selfies, ils nous invitent à les suivre jusqu’à la gendarmerie pour nous offrir le thé et le café. C’est ainsi qu’une vingtaine de kilomètres plus loin, nous avons été accueillis par le commandant et toute son équipe pour une pause bien sympathique. Ensuite ils ont même tenu à nous guider sur plusieurs km jusqu’à une route plus importante.

Pour le bivouac nous nous rendons au bord d’un grand cratère au fond duquel s’étend un « lac » blanc, une croûte de calcaire comme nous l’avons vu en arrivant, avant l’orage qui vient de passer.

Le lendemain, nous effectuons une petite sortie à vélo pour faire le tour du cratère et descendre, mais l’orage d’hier soir ayant ramolli la croûte blanche, impossible d’y rouler dessus pour nous approcher du dôme.

Nous roulons vers le nord à travers un immense plateau à 1000m d’altitude, 120km entre Kervansaray et Aksaray. Les nombreux forages permettent la culture intensive des céréales, pour preuve les tout aussi nombreux silos à grain.

Nous longeons également le plus grand parc de panneaux photovoltaïques que nous ayons jamais vu, un peu comme si la Crau était entièrement recouverte, et du quel part une ligne à très haute tension.

Après être sortis de cette plaine pour se poser près d’un lac, nous rencontrons un berger et son troupeau de moutons, il essaie d’entrer en conversation mais google traduction en décide autrement… En partant il tient à nous offrir un paquet de biscuit.

Avant de reprendre la route nous allons nous promener au bord du lac où nous voyons des flamands roses ainsi que des cigognes et aussi en arrière plan, le mont Argée culminant à 3917m.

A midi nous arrivons à Goreme et allons directement nous installer au bord du plateau dominant le site; emplacement de 1er choix pour assister au décollage des montgolfières demain à l’aube. Après le repas nous descendons (à pied pour Françoise,Marithé et Denis, à VTT pour Alain) pour sillonner le musée à ciel ouvert entre cheminées de fées, pitons et cônes de tuf dont la plupart ont été creusées pour servir d’habitations.

Au lever du jour la magie a opéré à Goreme (Cappadoce). Une centaine de montgolfières se sont élévées depuis la plaine pour survoler ce site exceptionnel. Il en montait des deux côtés du plateau où nous avons bivouaqué, certaines venant frôler le dessus de Vagabond, nous ne savions pas où poser nos regards tellement le spectacle était magique et enchanteur.

Puis nous avons déambulé dans la vallée rose, comme la veille Alain à VTT et les autres à pied. Pour finir, visite de l’ancien Goreme, village troglodyte où nous avons apprécié notre 1er café turc.

Décidement nous n’avons pas des vies faciles…Réveil à quatre heures et demi du matin par le bruit des souffleurs d’air chaud gonflant une montgolfière à 50m de nous. Puis le spectacle commence avec le décollage tout autour de nous de dizaines de montgolfières, nous sommes tout aussi émerveillés qu’hier.

Arrêt à Urgup pour une laverie. Lors du lavage, nous nous promenons en ville et arrêt dans un bar pour boire un café turc (nous y prenons goût), étonnament il est servi avec un carré de chocolat et une cigarette! Retour à la laverie pour récupérer le linge où on nous offre le thé accompagné de petits gâteaux.

A peine arrêtés à notre bivouac dans la campagne, nous voyons passer un quad avec le père, la mère et les trois enfants. Cinq minutes plus tard les trois enfants reviennent nous offrir 4 oeufs. Un moment après une autre famille avec qui nous entrons en conversation (facilitée par l’aînée des filles parlant un peu anglais et toujours google traduct). Nous leur offrons le café puis ils nous invitent à venir souper chez eux un repas de spécialités Turques. La maîtresse de maison excellente cuisinière ayant mis les petits plats dans les grands nous sommes retournés à notre bivouac repus. Ce fut une soirée riche en échanges et en émotions d’autant plus qu’ils nous ont offert plein de bonnes choses.

Surprise hier matin alors que nous étions en train de prendre notre petit déjeuner au milieu d’une prairie, arrivent deux voitures puis un tracteur avec sa remorque à laquelle étaient attachés une vache et deux veaux, suivis d’un groupe de villageois. Nous réalisons que nous sommes au début de l’aïd, fête du sacrifice, et assistons malgré nous à l’égorgement d’un premier veau. Ne nous sentant pas à notre place, nous ne tardons pas à prendre la route.

Nouvelle journée, nouvelle rencontre! Nous roulons vers l’est pour aujourd’hui passer de l’Anatolie centrale à l’Anatolie Orientale. Lors d’un arrêt à un stand de bord de route pour acheter quelques légumes et fruits, aussitôt le propiétaire s’adresse à nous en français et nous invite à boire le thé et café. Nous apprenons ainsi qu’il a travaillé pendant 35 ans à Mulhouse et qu’il est revenu pour sa retraite,et se partage entre la Turquie et la France car ses enfants y sont resté.

Pour nous rendre au Mont Nemrut (2150m), nous roulons sur une petite route en enchaînant montées et descentes au fort pourcentage. Le sommet du Mont Nemrut est une imposant tumulus de 50m. de haut au pied duquel ont été sculptées de gigantesques têtes en pierre et de monumentaux reliefs.

Nous passons la nuit en montagne dans les pâturages sur fond de Nemrut après avoir mangé un bon repas au restaurant du site.

Pour continuer notre route vers l’Est de la Turquie nous redescendons à 600m d’altitude et traversons d’immenses étendues de champs de blé en pleines moissons. A midi notre quête d’ombre (par 36°) nous pousse à nous arrêter sur la place d’une petite ville,sous les premiers arbres que nous voyons. Aussitôt arrêtés, 2 hommes, le père et le fils nous abordent pour nous inviter à boire le thé chez eux. Nous acceptons en leur expliquant que nous irons après avoir dîné, notre viande étant en train de cuire. Un moment après ils reviennent nous offrir un gros saladier d’abricots puis un peu plus tard viennent nous chercher pour le thé…qui s’avère être un copieux repas partagé avec toute la famille et que nous ne pouvions refuser sans les offenser. C’est ainsi que nous avons enchainé notre repas par des brochettes de boeuf, des aubergines cuites ainsi que des tomates et poivrons grillés le tout accompagné de boisson fraîche de lait légèrement fermenté (kéfir) et moult thé. Sacrée hospitalité des Turcs!! Inutile de dire que nous sommes repartis de chez eux à quinze heures trente plus que repus.

Changement de température, la veille nous étions à 400m d’altitude avec 38°, puis au lac de Van à 1600m, il ne faisait plus que 18°. Nous nous continuons à monter vers le cratère Nemrut (rien à voir avec la montagne Nemrut à 200km. de là) à 2300m et le matin il ne fait plus que 5°. Nous randonnons au bord du lac en forme de croissant de 6km de longeur par 3km de largeur encerclé par des sommets atteignant les 3000m. Alain voulant plus découvrir les bords du cratère part à VTT. Puis dans la nuit nous avons eu la visite des ours mais ils n’ont pas daigné taper à notre porte, contrairement à Denis et Marithé dont ils ont fait bouger le fourgon, ce qui leur a permis de filmer les 2 adultes et leurs 2 oursons au pied de nos véhicules malgré la nuit noire.

Recontre entre voyageurs, Thierry et Christine, sympathique couple franco-allemand, de retour d’un long périple commencé en 2018.

Descente sur le bord de l’immense lac de Van (4 fois la superficie du lac Léman) qui a la particularité d’avoir une eau salée et fortement alcaline. Nous nous arrêtons au bord d’une plage de galets blancs faisant ressortir la limpidité de l’eau. Comme d’habitude, accueil avec thé offert par une bande de jeunes présents sur la plage, avides de connaître nos modes de vie dans nos fourgons et nous disant leurs frustrations de ne pouvoir voyager ne serait ce que dans leur pays faute de moyens. Le lendemain, nous avons profité des plages pour nous seuls. Baignades dont on sort avec l’impression d’être savonneux tant l’alcalinité est forte.

Après la pause dîner à l’extrémité Est du lac, nous prenons des routes différentes. Denis et Marithé vers le nord alors que nous continuons au bord du lac jusqu’à Van, grande ville moderne reconstruite après un tremblement de terre dévastateur en 2011. Ville sans intérêt si ce n’est la forteresse du neuvième siècle avant JC qui domine la ville, but de notre visite. Arrivés dimanche nous traversons un grand parc arboré dans lequel des centaines de famille s’adonnent à leur sport national : le barbecue. Nous repoussons au lendemain la visite et trouvons un bivouac entre lagune et lac quelques km plus loin.

Le jour suivant nous allons visiter l’église Arménienne de la Sainte-Croix du 10ème siècle qui se dresse sur l’île d’Akdamar. C’est le premier petit port que nous avons vu depuis les 150km que nous longeons le lac et aussi les premiers bateaux. Une traversée de 20 minutes nous a permis de voir de belles frises qui ornent les murs de cette église.

Retour sur Van pour visiter la forteresse avec vue imprenable sur la ville et le lac.

Le soir bivouac avec vue sur les cascades de Nuradiye, inattendues dans un paysage aussi aride.

Visite du palais forteresse d’Ishak Pasa Sarayi, construit au XVIIIème siècle par les ottomans, une piste caravanière passait par là. Puis nous retrouvons Denis et Marithé à Igdir. Nous passons tout près de la frontière Iranienne puis au pied du mont Ararat (5137m).

Nous continuons notre route vers la Géorgie à travers de belles montagnes très colorées pour atteindre un plateau à 2000m sur lequel nous rencontrons de grands troupeaux de vaches.

Passage en Géorgie par le poste frontière de Aktas que nous pensions être un petit poste et qui s’est avéré être grand et moderne. Notre vieille carte faisait état d’une route secondaire pour y accéder, mais comme un peu partout en Turquie, elle vient d’être remplacée par une 2X2 voies qui passe sous un long tunnel.

GRECE

du15/05 au 19/05/2025

Après notre passage en Grèce nous allons au bord de la mer à Igoumenitsa. Nous n’avons eu aucun problème malgré la nouvelle loi qui interdit les bivouacs sauvages.

Nous ne sommes plus que 2 camping-car. Pour communiquer, Denis nous a fourni une radio VHF ce qui est bien agréable . Cela nous permet d’échanger en direct des commentaires et des impressions tout au long de notre parcours.

Nous entamons la traversée de la Grèce par le nord.

Nous avons rencontré des paysages insoupçonnés en Grèce en empruntant des routes de montagne, prairies verdoyantes, sapins, torrents et rivières.

Nous nous rendons à Edessa, ville réputée pour ses cascades. Nous suivons les indications qui nous font traverser la ville pour atteindre le parking au bout d’une rue sans que nous ayons vu de cours d’eau, et pourtant le vacarme nous fait réaliser que nous sommes au bord de la falaise où se jette dans la mer,70 m plus bas la rivière Edesseos au débit impressionnant. Celle-ci passe sous la ville pour ressurgir au sommet de la falaise.

Nous poursuivons notre route vers l’Est par le bord de mer et trouvons un endroit sur la plage pour passer la nuit.

Nous avions hâte de rejoindre la Turquie. Notre passage en Grèce fut assez rapide surtout que nous l’avions visitée il y a quelques années.

La sortie de ce pays fut assez laborieuse par le poste frontière totalement désorganisé et minable de Kini. 3H de queue pour arriver près du guichet et 2 .voitures devant nous. Le douanier sort de sa guérite pour abaisser les barrières puis s’absente une bonne ½ heures.

Après avoir traversé la zone franche par un long pont bien surveillé par les militaires arme à la main, et bordé de chaque côté par des gros rouleaux de fil barbelé, nous avons la surprise d’arriver au poste Turc ultra moderne et clean que nous avons traversé en quelques minutes.

Nous trouvons un endroit pour passer la nuit à 4 km plus loin en haut d’une butte dominant les salins d’Ipsala.

ALBANIE

Du 10/05 au 15/05/2025

Nous choisissons les bords du lac Skadarsko pour notre premier bivouac en Albanie où nous apprécions un joli coucher de soleil.

Le lendemain, nous nous rendons à Mes pour voir son pont Ottoman

puis par une petite route de montagne, atteignons Thêth, village qui serait « le plus reculé d’Europe », niché au fond d’un grand cirque entouré de sommets entre 2600 et 2700 m. Nous sommes un peu déçus car à part sa belle église nous n’avons vu que quelques maisons sans charme.

C’est dans ce cadre majestueux que nous bivouaquons au bord d’un torrent.

La piste à flanc de belles gorges que nous empruntons pour repartir s’avère agréable à parcourir même si il nous aura fallu 4h pour faire les 40 km avant de retrouver le goudron. Retour en bord de mer pour le bivouac.

Piste d’Albanie

Visite du château de Kruje,

puis retour en bord de mer sur la « côte d’Azur » Albanaise où nous avons trouvé un improbable bivouac les pieds dans l’eau.

Baignade pour Françoise, Marithé et Daniel.

Nous continuons notre descente plein sud par le bord de mer en cours « bétonisation »avec tout de même quelques beaux points de vue sur une eau turquoise.

Le soir bivouac en bord de mer, à une vingtaine de kilomètre de la Grèce, le dernier à 4 véhicules, car le lendemain les vacanciers qui nous accompagnaient jusqu’ici rentreront en France pour regarnir nos caisses de retraite… Nous en avons besoin pour continuer notre voyage avec Denis et Marithé !

MONTENEGRO

8 au 10 Mai

Nous entrons au Monténégro par un poste frontière en bord de mer, à la sortie duquel un grand panneau annonçait l’interdiction des bivouacs sauvages dans le pays. Nous avons donc quitté le bord de mer pour une petite route de montagne et avons pu nous installer au sommet d’un col à 1000 m d’altitude. Malheureusement le brouillard nous a privé d’une vue prometteuse.

Le matin, nous continuons sur cette route qui se transforme rapidement en une piste plus ou moins abandonnée, caillouteuse mais surtout envahie par la végétation. Nous avons dû très souvent user des sécateurs et même de la mini tronçonneuse (merci Denis). Nous avons ainsi mis 2h30 pour faire les 6km avant de retrouver le goudron.

Descente sur Kotor situé au fond d’un fjord, escale prisée par les paquebots de croisière sûrement grâce a son très beau cadre car nous n’avons rien trouvé d’extraordinaire à cette ville. Nous en repartons en empruntant la route nommée à bien “serpentine”, 25 lacets sur une dizaine de km offrant de superbes points de vue sur le fjord de Kotor.

Après le repas pris au bord du lac de Niksic, Alain en fait le tour à VTT.

Pour se rapprocher de l’Albanie nous passons près de la mer et prenons une piste qui aboutit au “Beauduc” du coin.Le vent s’est levé à la fin du repas, timing parfait pour qu’Alain en profite pour une session de kitesurf avant de reprendre la route pour l’Albanie…





CROATIE

CROATIE du 1er au 7 Mai 2025

Nous entrons en Croatie et nous nous rendons directement à Rovinj, petite ville balnéaire très touristique dont le charme est surtout dû à son environement car construite sur une butte au bout d’une petite péninsule au fond d’une baie. Une grande église ajoute un joli cachet à ce site.

Françoise et Marithé vont se baigner dans une eau à 16 degrés.

Nous réentrons dans les terres pour aller visiter le parc national de Plitvicka Jezera. 8 km à pied dans une belle forêt sur des chemins et passerelles louvoyant entre les lacs reliés par d’innombrables et spectaculaires chutes d’eau. Nous en avons pris plein les yeux.

Le lendemain plus au sud nous nous rendons dans le parc national de Krka où nous apprécions à nouveau les nombreux rapides et de belles cascades.

Le lendemain journée tranquille; matinée chez Lidl pour un grand ravitaillement puis nous trouvons un coin sympa en bord de lac où notre arrêt dîner se prolonge en arrêt souper et bivouac.

Nous consacrons notre dernière journée en Croatie à la visite de Dubrovnik. Une belle ville avec sa citadelle, son arsenal et son port de plaisance.

SLOVENIE

27 Avril au 1er Mai 2025

Départ le 26 Avril de Briançon où nous nous étions regroupés. Après 2 jours pour traverser le nord de l’Italie nous entrons en Slovénie où nous sommes tout de suite conquis par les paysages verdoyants et la couleur bleu turquoise de la rivière que nous longeons. Premier arrêt dans un camping, car faire du sauvage est interdit et à 4 véhicules impossible de braver discrètement cette interdiction!

Le lendemain, remontée des gorges de Soca au fond desquelles coule un torrent aux eaux lumineuses. Ascension d’un col avec une quarantaine de lacets au sommet duquel à 1600m, restent quelques névés.

Soirée dans un camping à la ferme où les propriétaires nous offrent une excellente niole gigembre miel de bienvenue.

La matinée suivante nous faisons à pied les 6 km autour du lac de Bled bordé de quelques belles demeures. Au milieu un îlot accueille une église.

Après avoir été refoulés à l’entrée des gorges de Vintgard, nous allons à Ljubljana( la capitale).

C’est en bus que nous partons le lendemain matin pour visiter celle ville à taille mesurée, traversée par la rivière du même nom enjambée par de nombreux ponts. Le flot de touristes est concentré sur les 2 rives où les bistrots et restaurants se succèdent. Le château dominant la ville est aussi un incontournable pour une vue d’ensemble.

Nous terminons la visite par le très grand parc central et sa forêt de splendides arbres centenaires

Plus au sud, visite de la grandiose grotte de Postojna, elle s’étale sur 24 km de long dont la première partie se fait en train puis à pied jusqu’à 150m sous le niveau de l’entrée en passant par de nombreuses salles hérissées de milliers de colonnes monumentales staclatites et stalagmites . La voûte atteint 40m de hauteur. Bref une grotte spectaculaire qui valait le détour.

C’EST REPARTI !

C’est reparti pour continuer notre tour du monde et par la même occasion notre blog.

Nouveau départ avec un nouveau fourgon arborant un nouveau logo »Vagabond » et entièrement aménagé par Alain (7 mois de boulot, terminé en Avril 2024).




Il affiche déjà 30000 km effectués « autour » de chez nous en France, au Maroc,

en Espagne

et aux Canaries.

Cette fois, nous partons pour visiter l’Asie en commençant par la Turquie, la Georgie.

Pour débuter ce voyage, nous partons à 4 véhicules en mode vacances avec les jeunes Jo et Agnès (Fiat Ducato), Daniel et Gisèle (sprinter 4X4) Denis et Marithé (sprinter 4X4). Les premiers toujours en activité ne resteront avec nous que jusqu’en Albanie puis nous continuerons avec Denis et Marithé.