NAMIBIE 1

Et voilà c’est reparti pour un nouveau continent : l’Afrique en commençant par la Namibie.

La pause en France a été plus longue que nous l’avions prévue mais nos âges avançant, nous avons dû prendre quelques précautions médicales avant de replonger dans le voyage. Nous ne sommes tout de même pas restés les 2 pieds dans le même sabot pendant ces 10 mois.

Tout d’abord, et c’est ce qui avait décidé la date de notre retour en France, la fête de mariage de notre fille Delphine en Roumanie.

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Puis s’en sont suivis :

-un tour dans les vosges où nous avions été conviés par les Palathéo pour des retrouvailles bien sympathiques avec des amis de voyage communs : les héraultais Michel et Valentine et les Suisses Christophe et Béatrix.

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-Une semaine à Londres chez notre fille Delphine.

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-Après avoir récupéré Vagabond, nous avons fait une descente sur la côte d’azur pour retrouver Françoise et Jean, d’autres voyageurs avec qui nous avions fait un bout de chemin en Bolivie.

-Un passage à St Paul Lès Durance pour rencontrer Monique et Eric, encore des voyageurs avec qui nous avions fêté Noël 2016 en Patagonie et que nous avions retouvés plusieurs fois au Brésil.

-Puis nous sommes partis 1 mois en Grèce avec Gérard, le frère d’Alain et Régine sa belle sœur ( eux aussi camping-cariste chevronnés).

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-3 semaines au Cambodge avec un petit groupe sympa, guidés par Jeanne Marie une amie de Gérard et Régine.

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-Quelques jours à Londres pour revenir avec nos petits enfants Edward et Amanda à Chassagny où leurs parents sont passés les récupérer pour des vacances en France.

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-Tout ceci en repassant chaque fois par la France où nous nous sommes partagés entre Uzès chez Elie, le papa de Françoise, chez notre fille Sophie à Chassagny où nous avons bien profité de nos petits enfants Thomas et Bastien et chez Pat et Laurence nos amis de Clarensac.

-Enfin nous sommes allés poser Vagabond à Anvers et de là sommes partis pour une 3ème visite chez Delphine à Londres.

-Il ne restait plus qu’à prendre l’avion pour Windhoek puis un bus pour Walvis Bay, le port Namibien où nous avons récupéré Vagabond.

Dès notre arrivée à Windhoek, la capitale, nous sommes plongés dans l’ambiance africaine : bien qu’il n’y ait qu’un seul avion sur le tarmac, nous mettons 2 heures pour passer le contrôle et avoir nos visas !

Comme à chaque retour sur ce continent, Françoise est émue de revenir sur ces terres qui l’ont vue naître et grandir.

Le lendemain notre bus partira avec plus d’une heure de retard sur l’horaire ce qui aurait provoqué un tollé chez nous, ici personne ne montra de signes d’impatience, continuant à parler et à rire avec une nonchalance qui nous sied particulièrement. A noter que ici, les gens ne se croisent jamais sans se dire « Bonjour, comment ça va ? » même lorsque l’on rentre dans un magasin. Même si c’est superficiel, c’est bien plus agréable que l’indifférence rencontrée chez nous. De plus tous nous souhaitent la bienvenue et de bien profiter de notre séjour en Namibie.

La récupération du camion sur le port s’est déroulée sans problème notable, le véhicule en parfait état ni rien de dérobé.

C’est donc dans un Vagabond tout fringant que nous entamons notre périple Africain.

Nous commençons par emprunter une piste qui longe le lagon de Walvis Bay pour traverser les salins et s’arrêter en bordure d’océan. C’est un endroit réputé pour l’observation des oiseaux. Pour les habitués de Camargue que nous sommes, cela manque sérieusement de dépaysement. Tout y est : Flamants roses, salins, étangs, salicornes et tous les oiseaux communs du bord de mer. Le petit plus ici, ce sont les pélicans.

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A quelques kilomètres au nord, nous traversons la ville balnéaire très touristique de Swakopmund. Les tours opérators sont nombreux à proposer balades dans les dunes en quad ou à dos de chameaux , surf sur ces mêmes dunes… Nous passons donc notre chemin pour nous rendre dans le désert, plus précisément dans le parc national de Namib-Naukluft. Alain prend un malin plaisir à emprunter les pistes réservées aux 4X4… Et c’est vrai que cela permet de s’immerger dans ce désert où nous ne rencontrons que très peu de touristes.

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La 1ère journée, nous partons sur la « Welwitschia drive », une boucle d’une centaine de kilomètres de pistes poussiéreuses, rocailleuses et sablonneuses. Les Welwitschia sont des plantes sexuées endémiques parmi les plus rares au monde. Elles vivent en plein désert et certaines d’entre elles ont plus de 1500 ans !.

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Nous nous arrêtons sur un promontoire rocheux pour un premier essai de notre drone, notre nouveau jouet.

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Bon d’accord il va falloir s’entraîner.

A noter que pour le moment nous n’avons pas encore vu d’animaux exotiques si ce n’est ce scorpion qui a traversé la piste sans regarder des 2 côtés !.

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1er bivouac, comme on les aime, complètement isolés dans un « bush camp » heureusement situé dans le lit de la rivière asséchée Swakop, le seul endroit où il y a de la végétation.

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Nous approchons de montagnes dont l’érosion a mis à nu la pierre noire volcanique qui farde leur crête. Plus loin ce sont de belles roches de granit qui attirent notre attention.

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Même en plein désert, nous rencontrons des panneaux de signalisation routière.

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Dans cet univers minéral, nous sommes surpris de découvrir un plateau parsemé d’herbe verte ; il a du faire une petite pluie récemment car nous sommes dans un désert des plus arides : il tombe ici en moyenne 20 mm de pluie par an et certaines années il arrive qu’il ne pleuve pas du tout.

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Nous traversons maintenant de grandes plaines où nous nous enthousiasmons chaque fois que nous rencontrons les nombreux Oryx, Springbok, zèbres, autruches et quelques plus rares « Blue wildebeest »(gnous bleus) vivant là en totale liberté. A chaque fois , nous sautons sur jumelles et appareil photo.

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De petits oiseaux font des nids gigantesques. Ils arrivent à rassembler plusieurs mètres cubes de brindilles pour créer ces nids collectifs (sur combien d’années?).

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Les routes que nous empruntons déjà depuis plusieurs centaines de kilomètres ne sont pas goudronnées et celles pour se rendre aux dunes de Sossusvlei ni dérogent pas.

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Elles passent par l’oasis de Solitaire, hameau permettant une halte bienfaitrice. Nous roulons donc de grandes distances sur de la tôle ondulée qu’il faut aborder au dessus de 80 km/h pour ne pas trop la subir. Le problème est quand on ne peut pas soutenir cette vitesse pour cause de sinuosité ou d’étroitesse, il faut alors tomber à moins de 20 km/h !.

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Notre arrivée au parc de Sossusvlei marque notre 1er arrêt dans un « vrai » camping, avec piscine SVP.

A l’aube nous quittons ce camping pour assister au lever du soleil sur ces magnifiques dunes orangées qui sont parmi les plus grandes du monde (300 m de hauteur). La route qui s’enfonce sur 70 km entre les dunes est depuis l’entrée du parc bien goudronnée puis finit à un parking où les 2 roues motrices ne peuvent continuer. Leurs passagers empruntent alors les services de 4×4 pour aller plus au cœur de ces dunes dans du sable par endroit peu porteur. Après dégonflage des pneus, c’est bien sûr avec Vagabond que nous irons jusqu’au bout.

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Le matin, nous sommes montés sur une 1ère dune et avons fait un petit film à l’aide du drone.

L’après midi, nous remettons ça par 35° et en prenons plein les yeux …mais aussi plein les jambes !!.

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Une bien belle journée dans un des sites les plus remarquables de Namibie.

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Arequipa et le lac Titicaca

Arequipa et le lac Titicaca

  

25/06 au 29/06

De la Montaña Colorada nous partons de bon matin vers le cañon del Colca afin de voir les mythiques condors qui l’habitent.

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Cet oiseau, parmi les plus grands du monde, plane avec une élégance rare et nous pouvons en admirer au dessus, en face et au dessous de nous. Cette espèce est menacée car ils s’empoisonnent en mangeant des animaux eux mêmes empoisonnés.

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La route pour rallier Arequipa passe au cœur des Andes. Nous roulons sur des hauts plateaux puis passons par un col à 4910 m avec vue sur des volcans enneigés à plus de 6000 m dont le volcan « Sabamcaya » toujours fumant.

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La ville d’Arequipa, tout au pied du volcan Misti, possède un centre historique qui est un modèle d’architecture coloniale. L’imposante cathédrale construite en pierre de lave blanche trône sur la Plaza de Armas entourée sur ses trois autres côtés par de magnifiques arcades.

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Curieusement les confessions se font à l’extérieur de la cathédrale.

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Pour nous rendre d’Arequipa au lac Titicaca, nous empruntons l’ancienne piste qui passe par las Salinas, un grand lac salé à 4300 m d’altitude où le sel est toujours exploité. Nous nous retrouvons sur un chemin en mauvais état sur lequel nous ne croisons que deux vieux autobus sur toute la journée. En fin d’après midi, nous roulons sous la neige et la piste reste toujours entre 4600 et 4700 m, des altitudes où nous ne voulons pas passer la nuit. Nous continuons donc jusqu’à la nuit pour enfin réamorcer une descente et arrivons dans un petit hameau à 4200 m où nous bivouaquons. Le matin, il fait -7° dehors et 3,5° dans Vagabond mais nous sommes au chaud sous nos 2 couettes. Le chauffage, la gazinière et le soleil ont vite fait de rétablir une température plus confortable.

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Nous reprenons la piste sur une cinquantaine de kilomètres avant de retrouver le bitume de la route »normale » et d’entamer la descente sur Puno au bord du lac Titicaca (3800 m).

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Là de nombreuses agences proposent la visite d’îles flottantes particulières à ce lac. Nous partons pour un tour de 3 heures visiter l’île d’Uros. Les indigènes qui l’habitent nous expliquent comment elles sont fabriquées. Marcher sur le moelleux de ces empilements de roseaux procure une sensation unique. Cette visite marque la fin de notre séjour au Pérou car nous sommes très proches de la frontière avec la Bolivie, notre prochaine destination.

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Le Pérou que nous avions abordé, il y a 2 mois, par le nord ouest ne nous avait pas donné une bonne image avec la saleté, les habitations insalubres et l’indifférence de ses habitants. Là dessus, les incidents qui nous sont arrivés n’ont pas arrangé les choses. Puis peu à peu, en descendant vers le sud nous avons retrouvé un meilleur accueil et la propreté dans les villages et les montagnes de la cordillère. Ceci accompagné de paysages sompteux nous a totalement réconciliés avec ce pays.

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