Nord du Pérou

Nord du Pérou

 

28/04 au 23/05/2016

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Nous entrons au Pérou par le poste frontière de Tumbes, tout près du Pacifique, et dès notre premier bivouac nous profitons d’un superbe coucher de soleil sur l’océan.

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Mancora avec sa belle plage est un fief de surfeurs et paraît-il de kite surfeurs mais le vent reste trop faible pendant les deux jours que nous y restons.

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Pour se rendre à Lobitos, la route traverse des paysages désertiques parsemés de quelques oasis dès qu’on approche d’un rare cours d’eau. Grâce à l’irrigation maîtrisée depuis l’antiquité, on trouve alors des plantations de canne à sucre et des rizières au beau milieu de ces déserts. Dans cet univers minéral, si le sol n’est pas riche, le sous sol par contre recèle quantité de pétrole, à voir les centaines de puits en activité reliés par de petits oléoducs.

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Lobitos accueille les championnats nationaux de surf car de belles vagues viennent s’y dérouler. Nous nous régalons du spectacle offert par de bons surfeurs près de la pointe rocheuse.

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Toujours plus au sud et à travers des déserts nous passons par Païta. Nous avons l’impression d’une ville au milieu d’une décharge poussiéreuse qui ne donne vraiment pas envie de s’y arrêter. Nous atteignons la belle plage de « Los Cangrejos » à côté de Yasila, station balnéaire fantôme, totalement inhabitée. Nous avons cette grande plage pour nous seuls et nous y bivouaquons.

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Nous visitons le vaste site archéologique de Tucume (ou vallée des pyramides) où 26 pyramides de terre avaient été érigées sous le puissant empire Mochica (4ème au 9ème siècle). La Huaca Larga est la plus grande construction en adobe du monde (700m.X 280m.X 30m.). Un superbe musée a été récemment construit sur le site où on peut y admirer de nombreuses poteries fines et travaillées, superbement décorées.

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A Sipan, nous visitons la pyramide Huaca Rajada dans laquelle les archéologues ont découvert la magnifique tombe du seigneur de Sipan, sépulture intacte d’un souverain Mochica accompagné de son épouse, de 2 favorites, d’un jeune enfant, d’un gardien, de 3 guerriers en arme, d’un lama et d’un chien. Tout ce petit monde sacrifié, avait été enseveli avec objets familiers et bijoux, soit un trésor de 1000 pièces dont une partie est visible dans le musée.

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Nous rejoignons la côte à Pimentel où les pêcheurs utilisent toujours les « Caballitos de Totora » (petits chevaux de roseaux) pour aller poser leurs filets. Alain profite du vent pour aller kite-surfer parmi eux.

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Plus au Sud, nous traversons le désert de Sechura, vastes étendues plates de terre et de sable sans la moindre végétation jusqu’à l’approche de reliefs sur lesquels le sable s’est joliment accumulé et aux pieds desquels on retrouve les oasis.

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La ville coloniale de Cajamarca est le point de départ de la piste qui mène dans les montagnes à Cumbe Mayo, un remarquable site précolombien d’ingéniérie hydraulique avec ses canaux creusés dans la roche qui alimentaient l’ancienne ville de Cajamarca.

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De retour de la randonnée le long de ces canaux, Françoise a été mordue au mollet par un chien errant. Après s’être désinfectée et pansée, nous sommes rapidement redescendus sur Cajamarca pour qu’elle reçoive un vaccin antirabique. Les 5 doses de ce traitement sont étalées sur 21 jours. Nous devons donc établir notre itinéraire pour les 3 semaines à venir afin de nous trouver au bon moment dans des villes pourvues d’hopitaux possédant le vaccin.

A  »los Baños del Inca » des sources d’eau chaude (70°) ont été mises à profit pour alimenter de grandes piscines et tout un complexe thermal. Seul Alain peut en profiter car pour Françoise c’est la double peine, la morsure lui interdisant la baignade. C’est là que nous retrouvons les « Palatheo » avec qui nous allons visiter le site de  »Ventanillas de Ocuzco », falaise dans laquelle de nombreuses niches tombales avaient été creusées.

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Notre destination hôpital suivante est Trujillo,

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nous nous rendons directement à l’hôpital et nous nous garons juste à côté, au bord d’une grande avenue. De retour de la vaccination, nous avons la très mauvaise surprise de constater que Vagabond a été dévalisé. La petite vitre fixe de la portière avant a été sortie de son caoutchouc. A l’interieur c’est la désolation : plus d’habits, d’appareils photos, de chaussures etc…Par chance Alain avait mis les ordinateurs dans le coffre arrière sécurisé.

C’est le moral dans les chaussettes (que nous n’avons plus…) que nous partons bivouaquer à Huanchaco, la station balnéaire de Trujillo. Après une journée shopping pour commencer à nous rééquiper, Alain va se changer les idées en prenant un cours de surf.

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Le soir Pascal, Laeticia et Théo nous rejoignent, et pour nous remonter le moral nous invitent à venir manger une fondue savoyarde dans leur camion, merci à eux. Nous ne les reverrons problablement plus sur ce continent car ils rentrent en France pour 4 mois. Le lendemain c’est encore avec eux que nous allons visiter Chan-Chan, capitale de l’empire Chimu ( 9ème au 15ème siècle), la plus grande cité de terre connue où vivaient environ 60000 personnes. Celle ci avait été détruite par les Incas mais les ruines qui avaient éte recouvertes de sable sont relativement bien conservées. José notre guide -archéologue-artiste nous fait revivre le passé en musique.

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A noter qu’ils n’utilisaient pas la roue car le cercle représentait les divinités Soleil et Lune.

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Construction anti sismique.

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Dernière soirée avec les Richard (Le Palatheo), Marie-José et Guy (voyageurs au long cours qui remontent vers l’Alaska), et comme souvent une rencontre entre Français se termine autour d’une table (notez la bouteille de pastis).

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De l’autre côté de Trujillo,nous découvrons Huaca de la Luna,pyramide dans laquelle les restes de 107 guerriers sacrifiés ont été retrouvés, là aussi nous visitons un beau musée.

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Pour rejoindre le pied de la cordillère blanche, nous traversons à nouveau de grandes étendues désertiques par des plateaux encadrés de montagnes aux roches offrant un festival de couleurs. Nous constatons que dés qu’on s’éloigne de la côte, l’environnement est beaucoup plus propre.

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Nous empruntons le  »Cañon del Pato », une route étroite accrochée au flanc de la montagne qui passe sous la roche dans de nombreux tunnels.

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Dés notre entrée au Pérou par le Nord Ouest et ses plaines désertiques, nous avons été confrontés à la pauvreté, aux habitations précaires de planches et de tôles et à la saleté, particulièrement à l’approche des agglomérations où visiblement aucun service de collecte des déchets n’a été mis en place. Les voitures particulières restent l’apanage d’une petite minorité de la population. Le parc automobile est principalement composé de mini taxis, mini bus et d’une multitude de moto taxis que les locaux empruntent parfois pour quelques centaines de mètres. Conducteur de taxis est problablement l’emploi n°1 dans le pays,mais dans les villes ils ignorent totalement le code de la route (y en a-t-il un au Pérou?) et se permettent toutes les fantaisies.

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Et dire que certains nous croient en vacances!

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Un repas au Pérou: Un haricot pour deux!

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Equateur les Volcans et la côte Pacifique

  

De retour d’Amazonie, nous arrivons à Banos par la vallée des cascades dans laquelle le rio Pastaza a creusé de profondes gorges.

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Cette ville thermale profite des eaux chaudes sulfureuses qui proviennent du volcan Tungurahua très proche.

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De la ville une barre rocheuse cache le volcan. Nous y montons en profitant de beaux points de vue sur Banos pour atteindre la « casa del arbol » où une balançoire a été installée tout au bord du ravin, juste en face du volcan. Celui ci est actuellement en forte activité, puisqu’il a été en éruption pendant 10 jours au début de ce mois et son sommet enneigé que nous apercevons furtivement entre les nuages est recouvert de cendres.

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Garés au bord du cratère du Quilotoa, nous voyons arriver un 4X4 avec cellule immatriculé dans la Drôme. C’est celui de Michel et Doreen qui sont en train de remonter les Amériques. Nous passons de longues heures à discuter avec ces sympathiques voyageurs chevronnés. Le lendemain, nous descendons dans le cône presque parfait du volcan Quilotoa pour atteindre le bord de la lagune dont la profondeur reste à ce jour inconnue, malgré les plongées que le commandant Cousteau y avait faites. Le soir après un bout de route commune, nous nous arrêtons dans un hameau des Andes parmi vaches et lamas et poursuivons nos discussions autour d’un apéro qui se termine tard…

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Les terres sont ici très fertiles (cendres volcaniques) et sont partout cultivées même sur de fortes pentes.

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Nous nous rendons au parc du volcan Cotopaxi, lui aussi en activité, entré en éruption en Avril 2015. Nous espérions pouvoir randonner jusqu’au pied du glacier mais toute la zone est actuellement interdite d’accès. Nous nous contentons donc d’une balade autour de la lagune de Limpiopungo en gardant un oeil sur le volcan pour saisir le moment où le sommet sortirait des nuages. Au dessus de cette lagune nous sommes étonnés de voir des mouettes à cette altitude. Il s’agit de mouettes des Andes, seule variété vivant à plus de 3000 m.

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Nous retournons à Quito sous un gros orage pour récupérer notre pièce chez DHL (aussitôt montée et le défaut supprimé); puis nous contactons Pascal (Français), l’importateur Sherco en Equateur qui nous invite au restaurant avec sa compagne pour une soirée très agréable.

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Le lendemain, la pluie incessante nous décide à partir vers la côte Pacifique. Bien nous en a pris car nous arrivons à Canoa sous le soleil et retrouvons des températures de plus de 30° pour des baignades bien agréables. Nous passons ainsi pendant quelques jours de plage en plage: San Lorenzo, Puerto Cayo, playa des los Frailes, Salengo, Olon, avant de nous rendre à Guayaquil où nous laissons Vagabond 6 jours pour une escapade aux îles Galapagos (voir blog spécial).

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De retour des îles Galapagos, nous partons sur 150 km vers l’est à travers les immenses rizières entourant Guayaquil.

La journée suivante est marquée par de grands dénivelés, bien sûr accompagnés de forts changements de température: petit déjeuner à 27 m (32°), dîner à 4200 m (15°) au milieu des vigognes, puis entrée dans le parc du volcan Chimborazo pour grimper par une piste jusqu’au parking du 1er refuge à 4867 m (10°), plus haut que le sommet du Mont Blanc confortablement installés dans Vagabond! C’est là que commence le sentier d’escalade du volcan qui culmine à 6310 m (le mont le plus haut d’Equateur). La terre étant renflée à l’Equateur, c’est même le sommet le plus éloigné du centre de la terre…ou le plus proche du soleil. Françoise se sentant oppressée, début de MAM? ( Mal Aigu des Montagnes) attend au camion qu’Alain grimpe jusqu’au second refuge à 5100 m, au niveau duquel se trouve une petite lagune et la neige.

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Dès son retour nous entamons la descente pour aller dormir au bord de la lagune de Colta à 3300m. C’est là que, alors que la nuit était tombée, nous voyons arriver une voiture de police d’où Darwin et Franklin sortent et se renseignent sur nos intentions. Nous leur expliquons que nous comptons dormir là, dans notre « casa rodante » et leur proposons de rentrer la visiter pour satisfaire leur curiosité. Très sympas, ils tiendront à se prendre en photo souvenir avec nous, impressionnés par notre parcours.

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Nous nous arrêtons à Guamote, ville de montagne, car c’est jour de marché. Sur les trottoirs on trouve de tout comme ces marmites à base de pneumatiques dont nous nous demandons l’usage. De nombreux couturiers indigènes sont alignés, équipés de machines à coudre « Singer », ils fabriquent les vêtements sur place.

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A Alausi, nous prenons le train touristique qui serpente dans le défilé de la « Nariz del Diablo » au ras de précipices impressionnants.

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Nous y rencontrons Adrien, jeune français voyageur « sac à dos » dont les 2 prochains objectifs sont les mêmes que les nôtres. Nous l’emmenons donc jusqu’à Incapirca où nous faisons la visite du plus important site archéologique de l’Equateur. Ces lieux furent occupés par par les Canaris bien avant que les Incas ne l’agrandissent.

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Le lendemain nous partons sur Cuenca où nous laissons Adrien en espérant le retrouver plus tard, car lui aussi descend l’Amérique du Sud.

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Nous allons visiter le centre historique qui abrite de belles demeures coloniales et, autour du parc Calderon, de nombreux grands édifices dont la cathédrale avec son interieur en marbre et la cour de justice en pierre de lave.

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Cuenca est au confluent de trois rivières. Nous profitons des pistes cyclables qui sont aménagées sur leurs berges pour aller à vélo visiter le site archéologique de Pumapungo situé près du centre ville.

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Notre dernière escale en Equateur est dans la ville de Zaruma qui doit sa richesse à l’exploitation de mines riches en or, argent et cuivre depuis l’époque coloniale. Les maisons en bois sont superbement décorées ainsi que le sanctuaire de la « Virgen del Carmen ». Nous allons visiter une galerie abandonnée de la mine « El Sexmo » qui a été aménagée pour le tourisme.

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La vie en Equateur reste bon marché: restau à 2 euros menu complet, gasoil à 0,24 Euros….Toutefois depuis la crise du pétrole l’économie est devenue difficile car ils n’en exportent plus, les privant des entrées de dollars US (leur monnaie locale). Pour compenser, le gouvernement taxe lourdement les produits importés ce qui les rend très coûteux.

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Nous avons bien apprécié ce pays pour la grande diversité des paysages qu’il offre ainsi que pour la gentillesse de ses habitants.

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Les Galapagos

Les Galapagos

   

14 au 19/04/2016

Guayaquil est notre point de départ pour les îles Galapagos.

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Celles ci, territoire Equatorien, sont en plein Pacifique à 1000 km des côtes. Nous laissons Vagabond sur un parking gardienné au centre de la ville et partons en avion pour découvrir pendant 6 jours ces îles. La petite île de Baltra, désert de pierre volcanique, est dédiée à l’aéroport.

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Elle est tout à côté de l’île Santa Cruz où nous avons réservé notre première nuit d’hôtel. Dès notre arrivée le bus de l’aéroport nous amène à un bac pour rejoindre cette île puis un autre bus nous dépose 42 km plus loin à Puerto Ayora.

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C’est la plaque tournante pour tous les tours sur les autres îles. Nous choisissons de partir 3 jours sur la plus grande, l’île Isabela mais auparavant nous faisons le tour de la baie de Puerto Ayora pour apprécier les grands cactus poussant à même la roche, puis les nombreux Iguanes marins et Lions de mer y prenant leur bain de soleil. Nous allons nager avec de grandes tortues, apercevons furtivement un petit requin pointe noire puis de grandes raies.

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Sur l’île Isabela,

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nous allons au bord d’une lagune dans laquelle les flamants roses se nourrissent puis passons par une réserve d’énormes tortues terrestres.

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Nous allons à nouveau nager parmi tortues, iguanes et poissons multicolores. Sur les rochers nous voyons des manchots, une espèce endémique, mais aussi des fous aux pattes bleues ou rouges parmi nombre de frégates, cormorans et pélicans.

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L’île Isabela s’est formée par l’éruption de 6 volcans, le principal d’entre eux étant le Sierra Negra, en activité, dont l’énorme cratère de 11 km de diamètre est le deuxième plus grand au monde. Nous partons à 6h30 du matin pour une approche de 45mn en chiva (petit bus local ouvert) puis randonnons par un chemin qui longe le cratère pour atteindre 8 km plus loin à travers les coulées de lave, le volcan Chico.

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De retour sur Santa Cruz, nous allons traverser un long tunnel de lave puis marcher à côté d’impressionnantes tortues terrestres.

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Nous allons passer notre dernière journée aux Galapagos au bord de l’île Santa Fé pour à nouveau profiter de baignades avec quantité de poissons et lions de mer qui s’approchent de nous pour jouer.

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Le soir, nous retrouvons Pascal, Laeticia et Théo, arrivés le matin sur l’île, pour une soirée restaurant.

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Durant 6 jours nous avons admiré cette nature merveilleuse, mais qui sait aussi parfois se montrer cruelle, comme cela a été le cas pendant notre séjour aux Galapagos : un violent tremblement de terre a secoué la bordure maritime de l’Equateur semant la mort et la désolation dans les territoires que nous avions visité juste avant. Arrivés à Guayaquil, nous étions un peu inquiets au moment de retrouver Vagabond, car à 100 m du parking les pelleteuses étaient entrain de déblayer un pont effondré. Par bonheur les murs auprès desquels il était garé ne s’étaient pas écroulés.

Le voyage continue…

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Equateur, le Nord et l’Amazonie

     

L’entrée en Equateur se fait sans problème. Il faut dire que le passage de frontière devient de la routine : 26 ème tampon sur nos passeports depuis notre arrivée, il y a 2 ans, sur les Amériques.

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Peu après la frontière nous embarquons deux jeunes autostoppeurs, Kevin et Marine, Français voyageurs sac à dos avec qui nous partageons un bout de route et un repas.

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Cotacachi est la 1ère ville que nous visitons. Réputée pour le travail du cuir, nous en profitons pour acheter ceinture et chaussures. La population est à majorité indigène, vêtue traditionnellement.

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Nous partons faire le tour de la lagune de Cuicocha par les chemins de crêtes. Elle s’est formée dans le cratère du volcan Cotacachi.

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A Otavalo, la spécialité est le tissage effectué par les indiens. Le marché de la place « Los Ponchos » propose une grande variété de vêtements colorés. Le samedi matin, nous allons sur le marché aux bestiaux où se vendent, s’achètent ou s’échangent toutes sortes d’animaux. Parmi eux, on trouve des cochons d’Inde qui sont ici un mets très apprécié.

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Le lendemain nous allons au restaurant pour en manger et lui trouvons un goût mi lapin- mi poulet…

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De l’autre côté d’Otavalo, une marche nous amène à la cascade de Peguche, puis à la lagune de San Pedro, au pied du volcan Imbabura.

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Après quelques kilomètres d’une route pavée, nous arrivons au bord de la lagune grande de Mojanda et partons à nouveau nous promener jusqu’à la laguna Pequeña.

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Au retour vers Otavalo, nous faisons une halte vers la cascade de Taxopamba accompagnés des chiens du camping où nous bivouaquons.

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Toutes ces marches sont entre 3000 et 4000 m d’altitude et, accoutumance aidant, cela nous pose moins de problème.

A Cayambe, nous franchissons pour la première fois la ligne de l’équateur. Un monument, grand cadran solaire, a été constuit juste sur cette ligne. Nous y sommes le 19/03, à 2 jours du solstice, jour où à midi l’ombre disparaît totalement, soleil au zénith.

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Après être repassés brièvement dans l’hémisphère nord, nous nous rendons à la Mitad del Mundo où un grand parc a été construit sur l’équateur. Premier lieu touristique du pays, nous n’y entrons pas et préférons aller visiter juste à côté le musée Inti-Nam. Nous assistons à quelques expériences et explications sur la force de Coriolis.

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Quito, capitale de l’Equateur s’étale sur 30 km de long dans une vallée à 2800 m d’altitude et, comme Mexico, s’est développée sur les flancs des montagnes qui l’encadrent.

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En y arrivant, Vagabond affiche une anomalie du système ABS. Nous nous rendons chez Mercedes où ils diagnostiquent un capteur de tours de roue défectueux. Pièce non disponible, ils nous annoncent un délai de 30 jours pour la recevoir en nous expliquant qu’en Equateur les pièces importées sont longuement retenues en douane pour taxation et éviter les importations frauduleuses. Alain fait appel à son frère Gérard pour se faire envoyer la pièce depuis la France par DHL, et ainsi l’obtenir en moins de 8 jours si tout se passe bien.

Pendant ce temps nous décidons de partir en Amazonie. Pour cela, il faut traverser la Cordillère des Andes, en passant par des cols à plus de 4000 m. avant de plonger vers les plaines Amazoniennes. Les paysages de montagne sont magnifiques de verdure et d’eau. Cette dernière regorge de partout en torrents, cascades et les glissements de terrain ayant emporté une voie de la route sont nombreux.

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Nous allons jusqu’à Coca, la ville la plus à l’est de l’Equateur au bord du grand fleuve Napo qui s’étale dans les plaines. Nous y laissons Vagabond en gardiennage et embarquons sur une lancha collective pour atteindre, après 9 h de navigation et plus de 200 km le village de Nueva Roca Fuerte, isolé en pleine Amazonie tout près de la frontière Péruvienne.

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 Là, aucune voiture et pour cause, aucun accès terrestre, mais une très belle école toute neuve trône au milieu des habitations modestes. Une pancarte du gouvernement annonce que c’est grâce aux revenus des exploitations pétrolières qu’elle a été financée…une manière de faire passer la pilule auprès des populations indigènes opposées à cette activité qui cause la disparition de grandes surfaces de forêt qu’ils habitent ancestralement.

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Après une nuit dans un des deux hôtels, nous partons pour deux jours avec Fernando, notre guide, et sa famille sur sa lancha.

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Nous pénétrons au cœur du parc Yasuni, univers d’eau et de forêt primaire équatoriale dense.

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Fernando est natif de Roca Fuerte et nous fait découvrir avec passion son amazonie. Il en connaît toutes les plantes et toute la faune. Ainsi, lors d’une marche, Fernando ouvrant le chemin à grands coups de machette, nous allons goûter à de nombreuses plantes médicinales dont l’écorce de liane de curare bénéfique pour l’estomac, mais que les indigènes utilisent aussi, après décoction , pour empoisonner les dards de leurs flèches de sarbacanes, pour la chasse.

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Nous attendons la nuit sur la lagune de Jatuncocha pour un retour au campement à la lumière d’une lampe torche afin de voir les yeux rouges fluorescents des Caïmans. Nous passons la nuit sous la tente, isolés au cœur de la forêt, et contrairement au silence auquel nous nous attendions, nous avons droit à une cacophonie orchestrée par singes hurleurs, crapauds, grenouilles et autres animaux non identifiés.

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De bon matin nous partons vers la laguna Tambococha afin d’observer les oiseaux puis repartons dans la jungle où nous avons la chance de pouvoir observer tour à tour 3 espèces différentes de singes dont les singes hurleurs rouges.

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Sur le retour en lancha nous nous arrêtons pour une partie de pêche au pirhana. Par deux fois fernando en sort de l’eau mais, mal ferrés, nous avons juste le temps de les apercevoir. Quand à nous, nous les nourrissons avec les carrés de viande de bœuf qu’ils s’ingénient à manger autour de nos hameçons.

Nous avions fait le choix de ne pas emporter l’appareil photo reflex pour ne pas l’exposer aux abondantes pluies qui nous étaient promises (nous sommes en pleine saison des pluies). Nous ne ramenons de ce séjour en Amazonie que des photos prises avec un compact, donc peu d’images d’animaux. Un petit regret car nous n’avons pas eu de pluie, et même une belle journée ensoleillée le 2ème jour.

Le retour sur le Napo se faisant à contre courant, nous mettons 12h30 pour rallier Coca et boucler cette intéressante expérience de l’Amazonie.

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Galerie

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Colombie 3

   

Salento est encore une jolie ville Coloniale au pied de la cordillère centrale, c’est aussi le bas de la vallée de Cocora dans laquelle se pratiquent de belles randonnées parmi les palmiers de cire, géants atteignant jusqu’à 60 m de hauteur, qui poussent à des altitudes entre 1500 et 3100 m. C’est l’arbre emblématique de Colombie.

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Ici, les chevaux et les mules sont très utilisés comme moyen de transport et sont indispensables aux éleveurs pour descendre les bidons de lait par des sentiers caillouteux et escarpés, depuis les pâturages jusqu’aux routes carrossables.

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Nous optons pour une randonnée de 3 h à cheval sur ces mêmes sentiers. Après passage auprès d’une cascade, nous atteignons la maison des Colibris, où nous avons tout loisir d’admirer plus de 10 espèces vivant à cet endroit en liberté, attirés par 2 petits abreuvoirs mis à leur disposition par la propriétaire des lieux.

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Le lendemain c’est à vélo que nous partons pour une rando sympa qui se terminera à pied, certains passages étant trop difficiles.

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Le désert de Tatacoa occupe une plaine à 400 m d’altitude entre les cordillères centrale et orientale. Le changement de décor est radical. Nous avons l’impression d’être retournés en Baja California, impression renforcée par la température de 43°. Un observatoire astronomique a été installé au milieu de ce désert. Le soir nous allons regarder dans les télescopes et avons droit à 2 bonnes heures d’explications dispensées par un astronome passionné.

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Nouveau changement total de décor avec la visite du parc archéologique de Tierradentro, village de montagne autour duquel ont été découverts 6 sites recelant des vestiges indigènes remarquables. Une randonnée de 7 h et de 1200m de dénivelé, grimpant entre bananiers, caféiers et orangers, nous a permis de visiter de nombreuses grandes tombes, salles creusées dans la roche (Hypogées), accessibles par des puits bordés de hauts escaliers descendant jusqu’à 6 m de profondeur. Parois, piliers et plafonds sont joliment décorés. De nombreuses poteries servant d’urnes funéraires ont été mises à jour ainsi que des statues. Tierradentro est isolé dans une vallée, et connu comme un repère des FARC. On y rencontre des pick-up transportant des hommes en civil armés, mais heureusement actuellement en trêve.

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Les bambous géants font aussi partie du paysage. Ils sont utilisés pour construire des ponts ou comme armatures de maisons.

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A tierradentro nous avons rencontré de nombreux français parmi lesquels Sergio et Claude voyageant eux aussi en camping car en provenance d’Aigues Mortes, puis Jean louis et Martine courageux voyageurs « sac à dos » pour 3 mois en Colombie. Nous échangeons nos anecdotes lors d’un souper au restaurant. Le lendemain, nous invitons Jean Louis et Martine à bord de Vagabond pour les 140 km de « route » de montagne pour atteindre Popayan.

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Vagabond a maintenant 84000 km et besoin d’une révision, principalement un changement de plaquettes de freins avant (toujours d’origine) et des amortisseurs que nous avons mis à rude épreuve sur de longs parcours de pistes accidentées.

Christophe et Béatrix (nos amis Suisses) nous avaient laissé l’adresse d’un concessionnaire à Cali chez qui ils avaient trouvé un super accueil et compétences. Nous nous y rendons et effectivement, nous y sommes très bien reçus par Carlos, le directeur des ventes qui nous invite à venir bivouaquer au pied de sa résidence et nous invite à souper chez lui pour nous présenter sa famille. Le lendemain matin, il nous invite à venir prendre une douche et le petit déjeuner avant de nous guider jusqu’à l’atelier où il nous a pris un rendez vous prioritaire.

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Le travail n’étant pas terminé Samedi à midi, Luis Fernando,le patron du garage nous amène une bouteille de vin et nous propose d’aller nous installer pour le week-end dans sa finca en bord du lac Calima, une belle propriété avec piscine. Le lac étant venté Alain en profite pour faire du kite surf.

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En Colombie 80°/° de la production d’électricité est d’origine hydroélectrique, ce qui explique les quelques grandes retenues d’eau que nous y avons rencontré. Malheureusement la sécheresse qui sévit depuis un an a provoqué une baisse inquiétante du niveau des lacs artificiels.

La plaine que nous parcourons pour aller de Cali à Popayan est toute consacrée à la culture intensive de la canne à sucre.

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Popayan est située au pied du volcan Puracé qui est encore en activité. Nous en faisons la visite sous une pluie tropicale. Le centre ville est joli avec toutes ses façades blanches et ses balcons en fer forgé.

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Nous nous rendons à Silvia un mardi matin, jour de son marché hebdomadaire. Ce village de montagne est celui des indigènes Guambiano qui viennent vendre et acheter vêtus de leurs costumes traditionnels. Ils vivent dans des villages communautaires à l’écart de la modernité. Ce fut un plaisir de s’approvisionner dans ce marché haut en couleurs.

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Plus au sud, nous passons par des cols à plus de 3200 m à travers des montagnes beaucoup plus arides et arrivons à la laguna de La Cocha à 2800m.

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Le très touristique village de El Puerto de La Cocha installé au bord de la lagune est une succession de restaurants et une multitude de Lanchas proposent des promenades. Nous allons sur l’une d’elles pour visiter l’île la Corota, le plus petit parc naturel national de Colombie où nous nous immergeons dans l’exubérante fôret tropicale humide qui la recouvre.

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Nous allons manger un menu typique local: soupe de légumes + truite + patacon (banane plantain aplatie et frite) + riz et salade + agua de panela (jus de canne à sucre chaud) pour boisson. Nous nous en sortons avec une note impressionnante de 14000 pesos….soit 4 Euros.

Nous partons bivouaquer à 3600 m, au départ du chemin qui mène au cratère du volcan Azufral occupé par la belle Laguna Verde. Au matin, c’est à vélo que nous attaquons l’ascension des pentes du volcan. A mi-parcours, l’altitude, le pourcentage qui s’accentue et le sentier plus chaotique ont raison de la bonne volonté de Françoise qui laisse son vélo pour continuer à pied. Alain ne lâche pas prise et s’arrache pour atteindre, le souffle court mais sur son vélo, le mirador de la Laguna Verde à 4000m d’altitude.

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A Ipiales, nous allons visiter le Sanctuaire de Las Lajas remarquablement construit au fond d’un canyon, à cheval sur un torrent. C’est « le Lourdes » Colombien où la vierge de Las Lajas a accompli de nombreux miracles à en croire les innombrables plaques de remerciements fixées sur les rochers environnants.

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C’est notre dernier jour en Colombie. Nos 50 jours passés dans ce pays nous ont comblés par la diversité des paysages que nous avons rencontrés et aussi par l’accueil que nous ont réservé les Colombiens toujours souriants, enthousiastes, travaillant en musique et apparemment sans stress.

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Colombie 2

  

Nous voici à nouveau à Bogota (Colombie) après avoir bien profité de nos familles et amis. Nous avons récupéré Vagabond qui ne nous a pas tenu rigueur de ces 2 mois de gardiennage: pas la moindre ride et démarrage instantanné. Après une journée pour reprendre nos marques et réapprovisionner en eau et nourriture, nous prenons la direction de Medellin.

Deux bivouacs près du Rio Claro nous aident à nous réhabituer à la température de 35° qu’il fait ici, à basse altitude. Nous faisons une jolie randonnée parmi de nombreux papillons le long du Rio Claro dans lequel nous nous baignons.

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Une escapade vers Guatapé nous permet de découvrir El Penon, un spectaculaire rocher de granit et de quartz de 200 m de haut qui domine la ville. Nous faisons son ascension par le non moins spectaculaire escalier construit en zigzag dans une faille. Une fois les 740 marches gravies nous sommes à 2137 m et jouissons d’une superbe vue à 360° qui nous fait réaliser que nous sommes entourés d’eau et d’îlots créés par un barrage sur le rio Nare. Bâteaux-mouches et navigation de plaisance sont développés sur ce grand lac. La ville est très plaisante, les maisons à balcons sont ornées de bas reliefs très colorés.

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Nous bivouaquons à Santa Elena, village perché au sommet d’une montagne dominant Medellin à qui elle a été reliée par le métro câble (téléphérique relié au métro de la ville). Nous l’empruntons pour aller visiter Medellin et constatons que l’approche de la ville se fait en passant au dessus des favelas installées au flanc de la montagne.

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Nous allons nous débattre pendant 3 jours avec l’administration des douanes pour obtenir une prolongation de l’importation temporaire de Vagabond car elle s’achevait le 20 Février. Nous mettons ces journées à profit pour visiter la ville, son parc botanique et faire un détour jusqu’à la ville coloniale de Santa Fé d’Antioquia.

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Nous sillonnons la cordillère des Andes Occidentale pour visiter les villages les plus typiques de la région dont Amaga, Salamina….

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Sur ces routes de montagne très sinueuses et très pentues nous passons tout au long des journées par des altitudes comprises entre 700 m et plus de 3000 m et subissons autant de changements de température d’une vingtaine de degrés.

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A Aguadas, nous sommes interpellés par Fernando de l’office de tourisme qui se met tout à notre service nous indiquant le meilleur endroit pour bivouaquer, faisant laver notre linge par sa femme, nous faisant visiter une fabrique de sombreros Panama (et oui le fameux chapeau est d’origine Colombienne) puis le lendemain dimanche il nous ouvre la maison de la culture pour nous faire visiter le musée du sombrero.

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Nous nous approchons du volcan Nevado del Ruiz,un des plus hauts de Colombie (5321 m) tristement célèbre pour son éruption de 1985 qui a fait 25000 morts. Nous atteignons l’entrée du parc national situé à 4138 m sans avoir pu observer le sommet à cause des nuages. Nous bivouaquons non loin de là pour notre première nuit à 4100 m d’altitude, seuls au monde et dans un silence absolu. Néanmoins les effets combinés de l’altitude et de la pleine lune nous empêchent de trouver un sommeil profond. Le lendemain, nous sommes toujours au milieu des nuages et les gardiens du parc ne nous laissent aucun espoir d’amélioration du temps, nous redescendons frustrés de n’avoir pu randonner sur ce volcan.

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Nous empruntons la route du café et partons sur une petite route au milieu des caféiers pour nous rendre à l’hacienda del Sinaï dans le village Vereda Alto de la Mina. C’est une finca caféière où César, le maître des lieux, nous fait découvrir tout le processus. Nous commençons par la pépinière puis allons rejoindre les cueilleurs au flanc de la montagne dans la benne d’un pick up de 54 ans! Nous revenons avec la récolte de 200 kg de cerises qui sont immédiatement déversées dans la machine faisant la séparation des grains de l’enveloppe par friction et lavage. S’en suit une décantation dans des bassins, les beaux grains plus lourds étant séparés des grains de moins bonne qualité qui restent en surface. Il est à noter que ce sont ces derniers qui sont consommés par les Colombiens, les autre étant exportés. On comprend alors pourquoi ici il est difficile de boire un bon café dans les restaurants populaires.

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Les colombiens nous paraissent vivre sans stress, sans courir, sont très curieux de connaître notre parcours et Vagabond suscite énormément d’intérêt lors de chacune de nos haltes.

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Galerie de photos

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Colombie

    

Nous voici donc en Colombie. En attendant Vagabond, nous logeons dans un petit hôtel à deux pas de la vieille ville et durant 2 jours nous visitons à pied la belle Carthagène des Indes ( ainsi nommée pour la distiguer de Carthagène d’Espagne). L’architecture coloniale hispanique avec ses arcades et patios donne un grand charme à la ville intramuros.

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Il nous a fallu une grosse journée de démarches pour pouvoir récupérer Vagabond au port ; des dizaines de photocopies, des formulaires à remplir aux douanes, à aller faire tamponner au port quelques kilomètres plus loin, revenir aux douanes pour obtenir la signature qui ne peut être apposée qu’après le tampon, aller en ville à la compagnie maritime pour savoir à quel port se trouve le camion et obtenir le «  Bill of Lading », prendre rendez-vous avec un inspecteur pour la vérification du camion au port, se rendre à ce rendez-vous, faire la queue pour régler les frais…. Beaucoup d’énergie dépensée, mais le soir la récompense est là car nous pouvons sortir Vagabond du port.Il ne reste plus qu’à traverser la ville dans une circulation dense parmi une multitude de taxis et de motos se faufilant, coupant la route, déboitant ou s’arrêtant en pleine voie sans jamais signaler leurs manœuvres, tout ceci dans un concert d’avertisseurs.Bienvenue en Amérique du Sud !!

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Nous nous rendons à 50 km au sud de la ville pour profiter de la magnifique plage de Playa Blanca aux eaux turquoises. C’est la plage réputée de toute la région et de nombreux bateaux y amènent des hordes de touristes depuis Carthagène, si bien que le long ruban de sable blanc disparaît sous plusieurs rangées de parasols, ne laissant pas de place pour poser sa serviette…autant dire que ce n’est pas le genre d’endroit que nous affectionnons.

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Décidés à profiter une dernière fois de la mer Caraïbe, nous repartons vers le nord visiter Baranquilla, Santa Marta puis Palomito et leurs jolies plages.

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C’est ici que débute la Cordillère des Andes dans laquelle nous entrons à proximité du Vénézuela. Ce pays fournisseur de pétrole ayant fermé ses frontières, les stations services sont souvent à court d’essence. De nombreux vendeurs de bidons d’essence se succèdent le long de la route.

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Nous dépassons rapidement les 2000 m d’altitude et la végétation devient totalement différente avec des arbres de petites tailles clairsemés.

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Nous nous rendons à Playa de Belen, un très joli village classé situé dans un cadre exceptionnel avec  «  Los Estoraques » des formations géologiques uniques mais aussi des terres fertiles cultivées et partout des fleurs et des oiseaux.

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Cet endroit nous avait été indiqué par Christophe et Béatrix qui en avaient gardé un excellent souvenir car ils y avaient fait des rencontres inoubliables. Lorsque nous arrivons nous nous engageons dans ses étroites rues pavées à la recherche d’une place de stationnement. Nous sommes alors interpellés par un homme en train de décorer sa façade. Il nous demande ce que nous cherchons puis d’où nous venons et nous invite à rentrer boire un café. Au cours de la discussion avec sa famille ils nous disent avoir sympathisé avec des voyageurs Suisses 2 ans auparavant. Bien sûr il s’agissait de Christophe et Béatrix !! C’est quand même extraordinaire que les 1ères personnes rencontrées dans cette bourgade de 9000 habitants soient les amis de Christophe et Béatrix. A notre tour, nous allons bénéficier de toutes leurs attentions, repas partagés, randonnées guidées autour du village dans « los Estoraques », à la pinède, et jusqu’au mirador… Françoise en profite pour leur préparer une quiche Lorraine alors qu’ils nous préparent leurs plats traditionnels.

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Nous avons la chance d’être arrivés le 30 Novembre car la soirée est animée pour fêter l’entrée du mois de la nativité, aussi appelé mois des lumières en référence aux illuminations omniprésentes.

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Nous avons été touchés par l’accueil que nous ont réservé Wilson, sa fille Marie Paola, son épouse Sol et sa maman. Comme chaque fois, le départ en sachant qu’on ne se reverra sûrement plus est émouvant.

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Le canyon de Chicamocha est le second plus grand canyon au monde (après celui du Grand Canyon) avec ses 2000 m de profondeur et ses 20 km de longueur. Un parc National a été aménagé avec de nombreuses attractions dont un téléphérique que nous empruntons pour passer sur l’autre rive et profiter de jolis points de vue.

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Sur le parking, nous rencontrons un couple d’Argentins, Cristian et Anabel, eux aussi voyageurs de longue durée à bord de leur fourgon ; Nous passons une bonne soirée avec eux et en profitons pour noter quelques adresses de sites qu’ils nous recommandent.

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Nous visitons les principales villes de caractère du Nord Est de la Colombie dont Giron, Barichara et Villa de Leyva, toutes classées au patrimoine national avec leurs rues grossièrement pavées, leurs maisons et églises de style colonial Espagnol.

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A Villa de Leyva, nous assistons parmi une foule dense à la fête de la lumière avec concert et feux d’artifices qui durent plus de 2 heures sur l’immense place Major.

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Nous nous rendons à Zipaquira visiter la réputée Cathédrale de Sel. Nous descendons à 180 m sous terre. Dans les parois des galeries et des immenses salles de cette mine ont été sculptées de nombreuses croix et statues, en faisant un site exceptionnel.

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Notre arrivée à Bogota coïncide à nouveau avec la soirée de la fête de Marie et d’ouverture du mois des lumières. Le soir nous prenons le téléphérique (au prix de 2 h de file d’attente) pour monter à Monserrat en passant de 2600 m (altitude de la ville) à 3150 m (Sanctuaire du Monserrat) et apprécions une magnifique vue sur la capitale. Sur le parking du téléphérique, nous rencontrons Guy, voyageur français solitaire à bord de son superbe Mercedes G avec cellule, et passons la soirée ensemble.

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Ce qui nous a le plus marqués pour nos débuts sur l’Amérique du Sud, c’est d’abord de rencontrer des paysages ressemblant plus à ceux de France. Les Colombiens que nous avons cotoyés ont tous été avenants, soucieux de savoir si nous apprécions leur pays (conscients de la mauvaise image que leur pays reflète en Europe) et compatissants par rapport aux récents attentats de Paris.

A noter que c’est la première fois que nous rencontrons de nombreux péages pour rouler sur des routes d’un état plutôt moyen à médiocre.

C’est aussi le premier pays où nous voyons de nombreuses voitures Françaises, surtout des Renault (encore pas mal de R4, R12 mais aussi des modèles récents). Dans les campagnes ou les petites villes les déplacements à cheval et charrette sont aussi toujours courants.

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Nous n’avons pas pu vraiment visiter Bogota car nous avons passé beaucoup de temps dans les embouteillages et dans les bureaux des douanes pour demander un parking sous douane qui permet de suspendre l’importation temporaire . Malheureusement à Bogota les douanes n’en ont pas. Nous avons donc dû nous rabattre sur la recherche d’un parking privé pour y laisser Vagabond pendant les 2 prochains mois que nous allons passer en Angleterre et en France pour profiter de la famille et des amis. La suite de notre blog dans un peu plus de 2 mois.

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Quelques photos supplémentaires

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Panama

   

Nous passons notre dernière semaine au Costa Rica en écumant les plages de la côte Pacifique.

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C’est au bord de l’une d’elles que nous voyons les premiers singes capucins qui se seraient bien invités à l’intérieur de Vagabond.

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En mal de sensations, nous partons vers Bahia Drake, baie où la plupart des touristes sont amenés en avion et en bateau, car l’accès terrestre ne se fait que par une piste de 20 km réservée aux 4X4 avec passage de gué et de ponts de bois étroits et vétustes. Décidément  c’est au Costa Rica que nous avons le plus profité des capacités de franchissement de Vagabond.

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Nous retiendrons donc du Costa Rica tous nos bivouacs idylliques, seuls sur de grandes plages, les plaines plantées de palmiers (pour l’huile) ainsi que de bananeraies, les terres plus élevées plantées de caféiers, la végétation dense, mais nous n’y avons pas trouvé la même chaleur humaine que dans les autres pays d’Amérique Centrale.

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DSCN2842 Sécurité du travail? image saisie en sortie d’un virage sans aucune signalisation préalable….

Quelques photos supplémentaires

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Dès notre entrée au Panama, nous sommes agréablement surpris de retrouver une ambiance plus chaleureuse. Lors de notre premier arrêt déjeuner à proximité d’un village, nous avons affaire à un groupe de jeunes qui viennent discuter et nous poser des dizaines de questions sur notre voyage.

Nous entrons dans la montagne pour nous rendre à Boquete puis continuons jusqu’à l’entrée du parc National Volcan Baru. Là nous bivouaquons devant la maison du gardien . Nous avons à nouveau des contacts sympathiques avec sa famille. Le gouvernement ne leur ayant pas fourni l’essence pour leur groupe électrogène, ils n’ont pas d’électricité. Nous leur rechargeons leurs téléphones portables et au petit matin, ils nous offrent des tomates de leur jardin.

Nous partons randonner sur le chemin « Quetzal » au coeur de la forêt en espérant voir cet oiseau emblématique, mais bien que nous soyons au coeur de son habitat nous n’avons cette fois-ci pas la chance de le rencontrer.

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Nous passons par la ville de David où nous assistons à un défilé festif.

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Retour en bord d’océan pour déguster une langouste et nous rapprocher de Panama City.

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DSCN2943 Ecole de village en plein air.

L’entrée de la ville se fait en passant sur le pont des Amériques. Au dessous défilent les bateaux  entrant et sortant du canal.

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Comme dans toutes les capitales , la circulation est dense et nous découvrons d’abord des quartiers aux immeubles défraîchis avant d’arriver sur le bord de mer aux belles avenues bordées de la « sky line », ces gratte-ciel sièges de nombreuses banques et compagnies internationales.

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Le canal de Panama commence  côte Pacifique à Panama City pour aboutir à Colon côte Atlantique. C’est un formidable raccourci pour la marine. Il avait été initié par Ferdinand de Lesseps (cocorico!) puis finalisé en 1914 par les américains qui en ont gardé l’exploitation jusqu’en 1999. Maintenant aux mains des Panaméens, il leur assure la prospérité. Plus de 11000 bateaux l’empruntent chaque année et sa capacité va être doublée par son élargissement et la construction d’une 3ème voie d’écluses plus longues et plus larges. Cette voie emprunte le lac Gatun et le lac Miraflorès,  chacun ayant des niveaux différents (+ 28 m pour le lac Gatun). Pour atteindre ces niveaux; 3 jeux d’écluses ont été construits: celui de Gatun, de Miraflores et de Pedro Miguel. Nous allons visiter les 2 premiers et ne nous lassons pas de regarder fonctionner ce manège. Nous apprenons que les locomotives ( 4 de chaque côté des plus grands bateaux) ne sont pas là pour le halage, mais pour centrer les bateaux, les plus gros passant à quelques centimètres de chaque côté.

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Le pays de Panama est un isthme tout en longueur d’Ouest en Est, de seulement 80 km de large Sud- Nord au niveau de Panama City. Il relie l’Amérique Centrale au continent d’Amérique du Sud par sa frontière avec la Colombie, mais il n’y a aucne route qui relie les deux pays car la région du Darien est une jungle humide impénétrable. Nous nous rendons donc à Colon (côte Caraïbe) pour laisser Vagabond au port. Un cargo l’amènera à Carthagène  en deux jours de mer. Nous retournons en bus à Panama City où nous en profitons pour visiter les vieux quartiers historiques  avec leurs très jolies rues bordées de maisons colorées style Espagnol.

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Nous quittons le continent Nord Américain en avion pour aller rejoindre Vagabond à Carthagène (Colombie-Amérique du Sud).

Nous avons sillonné ce continent pendant 20 mois en parcourant 69000 km. Il nous est impossible de récapituler nos coups de coeur tant ils ont été nombreux dans chaque état et chaque pays que nous avons traversé;  Partout la nature nous a révélé des merveilles. Tous nos contacts humains ont aussi été sources de grandes satisfactions.

Sans hésiter, si nous devions recommencer ce voyage, nous le ferions dans les même conditions (en essayant toutefois d’éviter la seule ombre au tableau qu’a été notre accident au Mexique…).

Notre enthousiasme est intact au moment d’attaquer la descente de l’Amérique du Sud.

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Costa Rica 2

Le Costa Rica est partagé en 2 par une chaîne volcanique qu’il faut traverser pour se rendre de la côte Pacifique à la côte Caraïbe. Pour ce faire, nous passons par le volcan Irazu qui culmine à 3432 m. A notre arrivée au bord du cratère, une épaisse brume nous empêche toute visibilité. Nous attendons qu’elle se dissipe pour pouvoir observer le fond du cratère principal et avons la déception de constater que la lagune vert émeraude qui était en photo sur les dépliants de l’entrée du parc était asséchée (depuis 3 ans nous dira un guide…). Nous bivouaquons dans une prairie près de l’entrée du parc à 3300 m et devons ressortir la couette rangée depuis Janvier ( 7° dehors au petit matin, soit 20° de moins que la moyenne à laquelle nous étions habitués.)

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Nous redescendons sur la côte Caraïbe en traversant de très grandes plantations de caféiers puis plus bas d’immenses bananeraies.

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En arrivant en bord de mer, nous trouvons une forte ressemblance avec le Bélize. Populations d’indiens et d’afro-caribéens accueillants et très cool, logés dans des maisons en planches sur pilotis couvertes de tôles.

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Nous allons au sud jusqu’au bout de la route côtière pour nous poser sur la belle plage de Manzanillo.

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Un paresseux nous y reçoit, nous indiquant le rythme à adopter par la chaleur et le taux d’humidité qui sévissent ici.

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Nous partons avec un guide à 6 h du matin pour une marche dans la jungle du Parc National de Manzanillo. Nous nous enfonçons peu à peu dans la forêt humide primaire et pouvons voir outre l’exubérante végétation,

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de nombreux animaux parmi lesquels des grenouilles rouges ( minuscules mais venimeuses), tarentules, caïmans, chauve-souris, couleuvres, oiseaux, singes et pour finir, en bord de plage, le rare caniche blanc aux oreilles et à la queue rose….

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A Bribri, nous allons visiter une plantation de cacao ancestrale d’une famille d’indiens. Les cabosses sont récoltées sur les cacaoyers, puis leur coque est cassée à coups de machette pour récupérer les fèves qui sont laissées 5 jours à fermenter. S’en suit leur séchage au soleil une vingtaine de jours avant de les griller, les concasser puis les broyer pour obtenir une pâte 100°/° cacao. Nous avons droit à une démonstration de leur savoir faire pour ces dernières opérations (voir film).

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Dans leur propriété, ils nous font aussi découvrir de nombreuses plantes médécinales ainsi que celles qui servaient de colorant, comme ces graines rouges qu’ils utilisaient pour leurs peintures de guerre et dont Françoise va se parer.

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Un peu plus au nord, Cahuita possède aussi son parc en bord de mer avec de superbes plages protégées par une barrière de corail vers laquelle nous allons nager.

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Toujours plus au nord, il n’y a plus de route le long de la côte mais une piste mène à un parking où nous laissons Vagabond pour emprunter un transport public en lancha, seul moyen de se rendre à Tortuguero. Nous arrivons après une heure et demi de navigation sur des canaux zigzagant au coeur de la jungle.

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Ce village sur une langue de terre entre mer Caraïbe et lagune qui était habité par des pêcheurs de tortues s’est totalement reconverti au tourisme depuis la création du parc national.

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Nous passons une nuit dans une « cabinas » afin d’être prêt à 6 h du matin pour une balade en canoë dans ce parc. Nous approchons en silence au plus près d’une grande variété d’oiseaux, mais aussi de caïmans et d’iguanes.

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Une promenade sur la plage nous permet de voir des tortues venant d’éclore escalader avec peine les bords de leur nid avant d’effectuer une course effrénée vers l’océan.

De retour sur la côte Pacifique, nous restons 4 jours sur la plage d’Esterillos, bon spot de surf et lieu de villégiature de nombreux aras rouges que nous ne nous lassons pas d’admirer.

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D’autres photos

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Costa Rica

   

A notre entrée au Costa Rica, nous allons nous mettre au vert 2 jours dans une finca. Le seul véhicule qui s’y trouvait était français, celui de Liliane et Alain qui font leur périple aux Amériques dans l’autre sens. Nous échangeons de nombreuses infos pour la suite de nos voyages et partons randonner à la recherche des paresseux qui vivent dans ces fôrets exhubérantes. Recherche vaine, nous ne pouvons voir que le petit recueilli par les maitres des lieux suite à son abandon par ses parents, quelques oiseaux et singes hurleurs.

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Nos approches de l’océan Pacifique dans les précédents pays d’Amérique centrale avaient été quelque peu frustrantes à cause des accés très limités au bord de mer. Ici, au contraire, il est très facile de bivouaquer sur les grandes plages et nous en profitons un maximum pendant 2 semaines. Nous commencons par le golfe de Papagayo où les eaux tranquilles nous permettent des promenades en kayak parmi les tortues et les raies. Plus bas nous rejoignons Pascal, Laeticia et Théo et ce sont les baignades « massages » dans les grosses vagues appréciées par les surfeurs.

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Sur certaines plages comme celle d’ Ostional les tortues vertes viennent pondre par centaines les nuits « d’abrivada ». Le matin, le spectacle est désolant car la plage est envahie par des centaines de vautours et de nombreux chiens venus déterrer des milliers d’oeufs pour s’en repaître. Un soir nous assistons à la ponte de l’une d’entre elles. Ce sont de grosses tortues de 80 cm à 1 m pesant 120 kg, pourtant bien plus petites que les tortues luth qui leur succéderont à partir du 20 Octobre, ces dernières atteignant 450 kg.

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Nous sommes à la saison des pluies et les pistes que nous empruntons avec « le Palathéo » pour faire le tour de la péninsule de Nicoya ont été ravinées. Quelques passages de rios d’eau boueuse ont nécessité une reconnaissance à pied pour trouver l’endroit le moins profond… et la sortie sur l’autre rive parfois décalée d’une bonne centaine de mètres. Il est vrai que nous sommes partis sur un itinéraire très peu fréquenté fortement déconseillé en cette saison par les guides touristiques.

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Pour pimenter un peu le parcours et profiter un maximum de la nature sauvage, nous empruntons à nouveau des pistes de montagne pour atteindre le pied du volcan Arenal. Après quelques traversées à gué de larges torrents, nous arrivons à un pont en planchettes plus ou moins vermoulues clouées sur 2 gros troncs d’arbre. Heureusement le seul autochtone que nous y rencontrons nous affirme que nous pouvons nous y engager car il a déjà vu passer un camion chargé de 4 vaches ! Pour le Palatheo, avec ses 14 tonnes, pas question de rouler dessus, mais sa garde au sol impressionnante lui permet de traverser à gué sans problème dans un mètre d’eau. Plus loin, un retrécissement nous oblige à sortir machette et pioche pour libérer le passage et enfin arriver au bord de la lagune Arenal qui se trouve au pied du Volcan.

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Avant de quitter la Fortuna, nous allons voir la belle cascade de 70 m, au pied de laquelle nous pouvons enfin nous baigner dans une eau presque fraîche.

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Au Costa Rica, l’économie est largement dominée par l’industrie touristique. Le contraste avec les autres pays d’Amérique Centrale est frappant et le coût de la vie est sans commune mesure (égal voire supérieur à celui de la France). Les abords des sites les plus visités sont envahis d’attractions à l’américaine accessibles à prix fort (location de quad, jet ski, tyroliennes, vue sur la canopée en téléphérique, promenades à cheval…). Nous ressentons un petit malaise vis à vis de tous ces commerçants qui nous prennent pour des coffres forts sur pattes, l’argent faussant les relations. Ceci explique que nous ayons choisi des chemins en dehors des circuits touristiques, nous permettant de retrouver un peu d’authenticité auprès des habitants du Costa Rica profond et de nous fondre dans une nature restée intacte de tout développement immobilier.

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Ici,le slogan national est  »Pura Vida » et on se l’entend dire à tout propos par les  »Ticos », alors à notre tour, nous souhaitons à tous ceux qui nous lisent une  »Pura Vida » . A bientôt.

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DSCN2370 Si vous voyez Françoise floue, c’est parce qu’elle vient de tester les différentes bières….