La Patagonie Andine

La Patagonie Andine

     

15/12/16 au 9/01/17

Nous avons donc quitté l’île de Terre de Feu en traversant le détroit de Magellan de Porvenir à Puntas Arenas.

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N’étant pas encore saturés du grand sud, nous reprenons notre descente le long du détroit jusqu’au bout de la piste qui s’arrête à Punta San Juan.De là nous partons randonner jusqu’au phare de Cabo San Isidro.

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Nous remontons sur Puerto Natales où nous avons décidé de passer la soirée de Noël.

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Là, nous avons la bonne surprise de retrouver nos amis belges « les Palous », mais aussi Eric et Monique Curinier qui voyagent en fourgon équipé par « Isère Evasion » et avec qui nous étions en contact virtuel depuis quelques temps. Sur le parking, nous rencontrons aussi les camping caristes Jean Pierre et Evelyne, d’autres sudistes, et un couple de Hollandais. Malgré la pluie , la température peu clémente et un fort vent, nous nous installons sous l’auvent de l’office de tourisme pour partager foie gras et champagne tout en parlant, comme c’est curieux, de voyages.

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Sur la route du Parc National Torres del Paine, nous visitons la grotte du Milodon, grand mamifère préhistorique qui traînait dans le coin il y a quelques 14500 ans.

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Les Chiliens ne tarissent pas d’éloges sur le P.N.Torres del Paine. Il est vrai que c’est le site montagneux majeur de la Patagonie Chilienne. Une première petite randonnée nous amène au bout du lac Grey sur lequel quelques icebergs sont à la dérive.

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La 2ième bien plus intéressante nous approche du glacier Grey sur lequel nous apprécions un point de vue sympa.

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Les « Torres » pics de monolithes granitiques sont impressionnants.

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Un peu plus au Nord, et après être repassés en Argentine, nous nous rendons au glacier Perito Moreno. Le site est très bien aménagé et lorsque nous le découvrons depuis les passerelles, c’est l’éblouissement ! Nous passons plusieurs heures à le parcourir, à l’affût des pans de glace qui tombent à grand fracas dans l’eau turquoise du lac !

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L’étape suivante est El Chalten, petite ville qui doit sa célébrité à son emplacement au pied du Mont Fitz Roy, et point de départ pour plusieurs randonnées dans le P.N. Des Glaciers. Nous partons pour une des plus réputées pour la journée, celle de la Laguna de los Tres, 22 km AR, avec une dénivelée de 400 m sur le dernier km ! Efforts récompensés par une vue splendide sur la lagune surplombée par le majestueux pic du Fitz Roy. De retour à El Chalten, nous allons directement au SPA pour agréablement faciliter la récupération.

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Nous remontons maintenant par la mythique route 40 ,puis prenons une piste transversale (la 41)pour aller rejoindre la non moins fameuse Carretera Austral, elle côté Chilien.

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Nous atteignons le minuscule poste frontière de Paso Rodolfo Roballos à 20 h après 80 km de piste défoncée sans croiser âme qui vive. Le douanier Argentin met plus de 30 mn à recopier à la main sur une feuille volante (ici pas d’ordinateur) tout ce qu’il trouve sur le passeport, même le n° de visa pour les Etats Unis ! Ensuite il est venu vérifier si nous sortions d’Argentine avec des fruits et légumes !

Heureusement changement total quelques kilomètres plus loin au tout aussi petit poste d’entrée au Chili, pas plus de 2 mn pour tamponner nos passeports et nous faire le papier d’importation temporaire du véhicule. Il est vrai que nous sommes le 31 décembre et qu’il devait plus penser à son réveillon.

C’est donc totalement isolés en pleine montagne que nous trouvons un bivouac où nous fêtons le passage à la nouvelle année.

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Après encore 5h de piste défoncée, mais traversant des paysages de toute beauté, nous rejoignons la Carretera Austral, elle même dans un état très moyen, voire mauvais. Nous roulons depuis 2jours sous la pluie dans une végétation type tropical (dont nous sommes pourtant encore loin) au milieu de montagnes ruisselantes ; De tous côtés, ce sont torrents et cascades. Les couleurs des eaux des rivières puis celle du lac Carrera sont magnifiques, allant du vert émeraude au bleu turquoise parfois laiteux, parfois étincelant.

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Nous arrivons ainsi à Rio Tranquilo sous une pluie qui ne cessera pas de la nuit. Par chance, en fin de matinée des éclaircies se sont profilées ; Nous en profitons pour partir en bateau sur le lac General Carrera afin d’approcher les grottes et la cathédrale de marbre qui sont sur ses rives. Le spectacle est saisissant, toujours merveilleusement mis en valeur par les couleurs de l’eau dans laquelle ces grottes se reflètent.

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Il tombe ici 2m d’eau par an, ce qui est un peu trop à notre goût. Nous décidons d’accélérer notre remontée vers des latitudes où le temps est plus clément, toujours par la route 40.

A San Carlos de Bariloche nous faisons un détour sympa par la route des 7 lacs.

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Maintenant, notre but est d’arriver à San Juan un peu avant le rallye Dakar afin d’y prendre nos marques pour pouvoir profiter du spectacle et rencontrer les collègues du team Sherco.

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Argentine du Sud

Argentine du Sud

  

21/11 au 15/12/2016

Pour quelques jours encore, notre devise reste « toujours plus au Sud ». Nous continuons donc à descendre la Patagonie par la route 3, seule route goudronnée d’Argentine traversant les immensités de pampa aride, plateaux secs revêtus d’une herbe noirâtre, domaine des guanacos, nandous et renards, balayés par un vent violent.

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Nous nous écartons de cette route pour rejoindre le bord de mer au Parc de Monte Leon qui doit son nom au mont en forme de tête de lion que nous avons tôt fait d’apercevoir. A son pied, des colonies de manchots de Magellan nidifient, et quelques bébés viennent de naître bien protégés des prédateurs par leurs mères. Ici aussi les lions de mer se prélassent sur les grèves.

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Un peu plus bas nous entrons cette fois dans les terres pour aller admirer « El bosque petrificado »une forêt pétrifiée, témoin des boulversements subis par l’écorce terrestre depuis le jurassique (150 millions d’année). Nous sommes au milieu d’une steppe aride qui était alors une forêt de conifères géants peuplée de dinosaures. Quelques millions d’années après, alors que la cordillère commençait à s’élever, d’énormes éruptions volcaniques détruisirent ces forêts en ensevelissant les arbres sous un épais manteau de cendres. Les eaux de pluie et de ruissellement s’infiltrant à travers les cendres se chargèrent de silice avant d’atteindre les troncs, pénétrant dans chacune des cellules du bois, démarrant ainsi le lent processus de pétrification. Bien plus tard, les vents violents qui soufflent ici les ont remis à jour, nous autorisant un plongeon vertigineux dans le passé.

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Non loin de là, depuis notre bivouac en pleine pampa, nous voyons pour la première fois un couple de maras, espèce de lapin XXXL ou peut-être plus proche des kangourous.

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Nous atteignons maintenant le détroit de Magellan, rapidement franchi sur un ferry pour entrer sur la fameuse île de Terre de Feu.

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Au début le paysage est dans la continuité, mais rapidement le changement est radical, au point de lui trouver des petits airs d’Alaska. Nous roulons maintenant au milieu de forêts et de prairies verdoyantes traversées par des cours d’eau, parfois occupées par des tourbières. Nous longeons de nombreux lacs sur lesquels nagent cygnes à col noir ou flamants roses. Dans les grandes estancias sont élevés vaches, chevaux et moutons.

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L’arrivée sur Ushuaïa est quelque peu émouvante. Ce nom sonnait dans nos têtes depuis pal mal de mois, et devant la porte d’entrée de la ville nous réalisons que nous l’avons atteint. Nous avions évoqué ce nom lorsque nous étions à Inuvik, dans les territoires du Nord Canadien, puis à Fairbanks en Alaska, en nous demandant si nous pourrions arriver si loin. Eh bien oui, nous y sommes !

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Ushuaïa, point final de notre grande descente vers le sud entamée en Alaska il y a 2ans et 4mois ; 17848 km à vol d’oiseau, 100000 km à notre compteur par les chemins de traverse que nous avons empruntés…

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-Petit aparté pour détromper certains qui pensent que notre voyage se résume à avaler des kilomètres : 100000 km sur 850 jours soit une moyenne de 117 km/jour, ce qui nous a laissé pas mal de temps pour randos, loisirs, visites et vie quotidienne, encore plus ici en cette période où les nuits sont très courtes ( 18h d’ensoleillement)-
Ushuaïa est très touristique et nous y rencontrons de nombreux français, la plupart arrivés par avion mais aussi par bateau car c’est une étape prisée par de nombreux navires de croisière.
En déambulant dans les rues, nous tombons en arrêt devant un concessionnaire Sherco, à coup sûr le vendeur le plus austral de la planète !!

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Nous allons chercher nos amis Laurence et Patrick à l’aéroport pour visiter ensemble la ville et le musée thématique qui nous en apprend beaucoup sur les Yamanas, peuplade primitive de ces lieux.

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Les 3 jours suivants, nous enchaînons des marches dans de jolies forêts le long du canal Beagle à l’intérieur du Parc National Terrre de Feu.

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En leur compagnie, nous fêtons le mariage de Delphine et Rémi dans un petit restau typique où nous dégustons la spécialité du coin : l’araignée de mer, espèce de gros crabe à longues pattes. Les vacances se terminent pour eux nous leur disons au revoir et à plus tard. Quand ?

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Les oies, toujours par couple, sont omniprésentes et sont d’ailleurs l’emblème du parc au fond duquel nous bivouaquons sur le terrain de laguna verde.

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Là encore,nous rencontrons de nombreux français : Jean Paul et Françoise voyageant à bord de leur Iveco 4X4, Bruno et Mathilde ( le père et sa fille) avec leur mini camping car de location, Julien et Morgane jeunes back packers ,et la famille belge « les Palous » Dominique, Françoise et leur enfants Pauline et Louis voyageant pour leur part à bord d’un imposant mercedes unimog. C’est avec eux que nous allons randonner par un temps médiocre et sous quelques flocons jusqu’au pied du glacier Martial, dominant Ushuaïa.

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Bien que la « Fin del Mundo » soit panneautée à Ushuaïa, nous repérons sur la carte une piste qui longe le canal Beagle. Nous la prenons et après être passéss à côté des estancias Harberton puis Moat la piste s’arrête à la préfecture navale surveillant l’entrée du canal. Cette fois, nous avons atteint le bout du bout…54.97534°S, le point le plus austral du monde que nous puissions atteindre sur 4 roues ! Nous ne sommes plus qu’à une centaine de kilomètres du Cap Horn.

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De retour nous voyons des castors près des énormes barrages qu’ils ont construits.

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Nous entamons donc notre lente remontée de l’île de Terre de Feu en faisant d’agréables étapes au bord du lac Yehuin puis, après être passé au Chili, au lac Blanco.

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En route nous admirons le vol des condors auxquels se mêle un aigle.

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Bien que nous ne fassions pas route ensemble nous nous retrouvons au bivouac, ce qui permet à Alain d’initier Pauline et Louis au pagayage à bord de notre kayac. Ces haltes sont assez insolites puisque nos campements représentent toute la palette des abris de voyageurs : mini tente de rando, micro van, notre vagabond et poids lourd avec cellule. Les apéros, repas et soirées sont bien sympas,même si nous en oublions un peu notre espagnol.

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A Cameron nous allons voir les « pinguinos Rey », manchots arborant de jolies couleurs, dont la démarche et le comportement nous ravissent.

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En remontant le long de la Bahia Inutil, nous avons le plaisir de voir des dauphins effectuer des sauts spectaculaires au dessus des vagues mais ils n’avaient pas daigné nous avertir de leur spectacle, donc pas de photos….
Porvenir est notre dernière étape en Terre de Feu. Un ferry nous fait traverser en 2 heures le détroit de Magellan pour nous déposer à Punta Arenas au sud de la Patagonie Chilienne.

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Le long des routes de nombreux panneaux en forme de clins d’oeil à nos amis anglais !

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En Argentine les sports mécaniques sont très prisés et beaucoup de villages ont leur autodrome municipal.

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Les rencontres en Argentine

Les Rencontres

   

01 au 20/11/16

Après avoir quitté Sophie et sa famille à l’aéroport de Buenos Aires nous faisons étape à Lobos au sud de la capitale. Parqués en face de la mairie au bord de la place centrale, nous profitons de la wifi libre pour mettre notre blog à jour. L’endroit étant très passant, de nombreux curieux viennent nous aborder. C’est ainsi que nous discutons avec Pedro, architecte mais aussi agent de voyage qui nous indique les principales attractions du sud de l’Argentine, puis une 2CV s’arrête devant nous, son propriétaire très affable nous dévoile sa passion pour ce véhicule avec lequel il a gagné un championnat sur circuit et son projet est de venir en France défendre son titre!

Après quelques autres échanges, à 22 h c’est Fernando qui vient avec son fils Manuel. Il nous avait repérés l’après midi et son fils prenant des cours de français, il veut nous le présenter. Il insiste pour que nous venions boire un verre chez lui et nous voilà à bavarder autour de leur table à boire un verre de vin, puis ils nous offrent une glace…. Ils sont fabricants de biscuits et ils nous raccompagnent jusqu’ à Vagabond avec 17 gros paquets en cadeau!

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La convivialité des Argentins n’est pas une légende et nous repartons de Lobos avec de nombreux n° de téléphone que les gens nous laissent pour nous aider au cas où nous aurions un problème.

Nous partons sur Mar del Plata où nous avions été invités à passer par les jeunes Martin et Brenda rencontrés en août 2015 à Panachel, Guatemala. Nous y sommes fort bien accueillis. Ils habitent dans un immeuble en bordure de mer avec vue sur les plages parasols du centre ville.

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Notre arrivée coïncide avec celle du beau temps et de la chaleur. Ils nous emmènent en voiture à leur plage favorite à quelques kilomètres au sud de la ville pour un après midi farniente sur le sable car la mer est glaciale.

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Le soir nous sommes invités à une excellente parrillada chez leurs amis Mati et Edi.

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Le lendemain nous visitons la ville dont la Villa Victoria, une grande maison en bois construite en 1912 qui fut la maison d’été de l’écrivaine Victoria Ocampo où elle invitait de nombreuses célébrités Argentines et étrangères.

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Le soir Brenda et Martin nous invitent à venir manger chez eux. Françoise accepte à condition d’apporter le repas. Ce sera une ratatouille pour une nouvelle soirée sympa. Encore merci à eux pour leur accueil, et de plus nous repartons de chez eux avec des cadeaux.

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Nous faisons étape à las Grutas, station balnéaire au fond du Golfo San Matias, début de la Patagonie. A la recherche d’un bivouac sur une plage isolée, nous voyons quantité de perroquets colorés perchés sur les arbustes.

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Nous arrivons sur la Péninsule de Valdès et avant de s’engager sur l’isthme, passage par le guichet pour l’achat des billets d’entrée car c’est une aire naturelle protégée, 20 km plus loin arrêt au centre des visiteurs pour faire connaissance de ces lieux et de la faune que nous sommes supposés y rencontrer. Un squelette de baleine Franche Australe et celui d’une tête d’orque y sont exposés.

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La route continue jusqu’à Puerto Piramides où les bus déversent des flots de touristes venus embarquer sur les bateaux pour approcher, dans le Golfo Nuevo, les baleines qui en cette saison sont accompagnées de leurs baleineaux. A partir de là c’est par des pistes de terre que l’on peut parcourir cette grande péninsule (~50 km de large pour 100 km de long). Bien qu’à l’entrée du parc il soit spécifié que le seul endroit pour dormir est le camping de Puerto Piramides nous savons que les camping-caristes ont un lieu où ils sont tolérés: c’est Punta Pardelas. Nous nous y rendons et trouvons quelques camping cars, pour la plupart Européens.

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L’endroit est magnifique et juste au bout de la plate forme rocheuse la falaise se prolonge dans l’eau par un tombant qui permet aux baleines de passer tout près. Nous avons la chance d’en voir peu après notre arrivée mais cela ne se reproduira pas, les autres restant à distance.

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Après une première boucle nous permettant de voir des Eléphants de mer, Lions de mer et Manchots de Magellan et une seconde nuit sur notre emplacement de rêve, nous sortons de la péninsule pour aller accueillir nos amis Patrick et Laurence (de Clarensac) à l’aéroport de Trelew.

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Nous les véhiculons les 5 jours suivants pour sillonner la Péninsule mais le vent fort qui s’est levé ne permet pas de voir des baleines avec eux. Chevaux, moutons, guanacos et nandous font partie du paysage.

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Malgrés de longues heures d’observation, autour de la marée haute, nous ne voyons pas d’Orque. Pourtant un garde parc nous dit que sur les 10 derniers jours, il y a eu 8 attaques d’Orques venant attrapper des éléphants de mer qui se reposent sur les galets du bord de l’eau. C’est le plus grand prédateur des mers avec sa machoire surpuissante et ses 9 m de long, il est au sommet de la chaîne alimentaire.

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Le vent s’étant calmé, nous retournons à Puerto Piramides pour une sortie en mer. Le bateau s’arrête dans un secteur où il avait repéré une baleine. Puis c’est la baleine et son baleineau qui s’approchent lentement, comme curieux. Arrivés à quelques mètres du bateau, elle plonge, nous pensons alors qu’elle va passer au dessous mais non elle ressort au même endroit et choisit ce moment pour souffler, nous créditant d’une douche!

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Merci à Laurence sans l’insistance de qui nous n’aurions probablement pas fait cette sortie.

Nous les raccompagnons à Trelew pour les laisser à la station de bus car ils continuent leur voyage sur Bariloche (Andes Argentines), leur itinéraire devrait les amener d’ici 3 semaines à Ushuaïa. Peut être les reverrons nous là bas…

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Quelques repères dans les mastodontes marins:

_ Orque: 9m5, 9T.

_ Eléphant de mer: 5m, 4T. Peuvent plonger pendant 2 h jusqu’à 1600 m de profondeur

_ Baleine Franche Australe: 18m, 50T. Ce qui en fait le plus grand mammifère de la planète.

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Des chutes d’Iguazu à Buenos Aires

          Des chutes d’Iguazu à Buenos Aires   

   

                                                                            

23/10 au 01/10/2016

C’est à nouveau un grand bonheur d’aller accueillir Sophie, Michael, Thomas et Bastien à l’aéroport d’Iguazu. Nous les retrouvons un peu fatigués par leurs 36 h de voyage (Lyon-Madrid-Buenos Aires-Iguazu) mais partons tout de même dès l’aprés midi visiter le Parc National des chutes d’Iguazu, incités par une belle journée chaude et ensoleillée.

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Nous savons que nous arrivons à un des sites les plus spectaculaires de la planète mais nous sommes tout de même saisis par l’ampleur de ces chutes qui se déversent sur 3 km par des centaines de cascades. Leur grondement et leur souffle qui fait remonter des embruns nous plongent dans une atmosphère unique au milieu d’une généreuse forêt tropicale.

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De nombreux papillons nous entourent et viennent se poser sur nous. Nous devons aussi repousser les assauts des coatis essayant de chaparder dans nos sacs.

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Nous parcourons pendant un jour et demi plusieurs kilomètres de passerelles installées à plusieurs niveaux dont celle qui permet de s’approcher de la rive Brésilienne jusqu’à l’impressionnant gouffre de la « Garganta Del Diablo ».

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N’étant pas encore rassasiés de ce spectacle grandiose, nous partons l’apprécier du côté Brésilien, franchissant pour la première fois la frontière de ce pays. Les points de vue sur les chutes sont ici moins éparpillés mais tout aussi beaux.

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Nous restons une journée de plus à Iguazu pour nous promener sur les chemins de terre rouge dans la campagne environnante et allons nous baigner sous une cascade.

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A l’extrême Nord Ouest de la ville, au confluent du rio Iguazu et du rio Parana a été installée une borne (hito) depuis laquelle on a la vue sur une borne Paraguayenne (en face du Parana) et sur une borne Brésilienne (en face de l’Iguazu).

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A la grande joie de Bastien, passionné de roches, nous allons visiter la mine de pierres semi précieuses de Wanda, « la mina Colorada ». Les géodes de cristal de roche, aigue marine, améthiste et topaze y sont méticuleusement dégagées des parois.

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Nous avions prévu d’aller visiter les » Saltos de Mocona », d’autres grandes chutes d’eau, elles sur le rio Uruguay, mais de fortes pluies se sont récemment abattues sur la région inondant les plaines et en interdisant l’accès.

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Plus au sud, nous nous approchons de « la Réserve Nationale del Ibéra » et de ses lagunes réputées pour la diversité de leur flore et de leur faune principalement les oiseaux qui passionnent Thomas. Malheureusement depuis 2 jours nous roulons sous les pluies tropicales et à nouveau ce parc est inaccessible.

Le maté est la boisson nationale, tout Argentin ne peut se promener sans sa tasse et son thermos d’eau chaude. Nous allons découvrir cette plante dans la plantation « las Marias », un des plus gros fournisseurs de maté et de thé d’Argentine. Cette immense propriété est implantée sur des terres rouges qui sont propices à cette culture. Nous sommes accueillis par une hôtesse qui nous guide à une salle de projection où nous apprenons tout le process depuis la récolte jusqu’à la mise en sachets puis nous partons en mini bus pour un tour dans les plantations. L’accent est mis sur le côté social de l’entreprise qui loge ses employés dans de coquettes maisons individuelles, a sa propre école et son établissement de santé ainsi que les structures sportives. A noter que la visite et les dégustations sont gratuites.

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Le soleil revenu, nous entrons au parc national El Palmar, 8500 hectares de forêt de palmiers Yatay en bordure du rio Urugay dans lequel Thomas et Bastien vont se baigner.

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San Antonio de Areco est une ville de tradition « Gaucho » c’est là que nous allons pour passer une journée à l’hacienda Ombu. Nous partons pour une balade à cheval sur leurs terres parmi le bétail puis, après la traditionnelle parrillada (viande à profusion) nous avons droit à un récital d’une gloire locale, chanteur guitariste, récent gagnant de leur concours annuel. Nous assistons à une démonstration de dressage de chevaux puis, Thomas s’étant régalé lors de la balade à cheval,il repart pour une autre, accompagné de son papi.

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Tigre est une ville très touristique aux portes de Buenos Aires. En bordure du delta du tigre elle est traversée par 3 rios. Nous embarquons sur une vedette pour un circuit nous faisant découvrir des quartiers accessibles uniquement par bateau, chaque maison ayant son ponton et nous voyons même un commerce sur pilotis.

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Nous nous garons près du centre de Buenos Aires puis partons à pied pour voir les principaux bâtiments en passant par la « Casa Rosada », siège de la présidence, puis la Place Mayo haut lieu de rassemblements et de rendez vous pacifiques des « Madres de la Plaza de Mayo » qui depuis plus de 30 ans se retrouvent chaque jeudi en mémoire de leurs enfants et proches disparus sous la junte militaire entre 1976 et 1983. Nous retournons par une longue rue piétonne étroite occupée par des centaines d’étals de commerçants.

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Les vacances se terminent pour les jeunes et nous les raccompagnons à l’aéroport.

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Leur compagnie nous a ravis mais nous aurions aimé les avoir avec nous plus longtemps.

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Argentine Centre Nord

Argentine Centre Nord

   

25/09 au 20/10/2016

Quelques kilomètres après notre entrée en Argentine et avant même les contrôles des douanes, nous nous arrêtons au Parc de l’Aconcagua pour une rando sympa au pied de cette montagne majestueuse. Son sommet à 6962 m est le point culminant des Amériques.

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Nous reprenons la route et ne tardons pas à tomber sur un gros bouchon que les locaux nous disent habituel. Nous sommes en vue des bureaux des douanes et il nous faudra 4 h pour les atteindre. Toutes les voitures sont fouillées et les Argentins reviennent en nombre de Santiago du Chili où ils se sont approvisionnés à bon compte, même s’ils doivent s’affranchir d’une taxe au passage de la frontière, le prix des marchandises étant nettement moindre au Chili.

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Dans cette région de nombreux barrages ont été faits. Etant toujours attirés par les plans d’eau, nous en approchons plusieurs dont celui de Potrerillos, puis los Reyunos avant d’arriver, au bout du joli canyon de l’Atuel, à celui de Valle Grande.

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Nous traversons rapidement Mendoza

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pour nous diriger vers le parc National Leoncito situé dans une plaine entre la cordillère des Andes (frontière Chilienne) et la précordillère. Nous faisons escale au milieu du «  Barreal Blanco », un grand lac asséché qui fait le bonheur des adeptes de char à voile, mais nous y sommes un jour sans vent. Sur le flanc de la précordillère, nous profitons de la lune noire pour nous rendre à l’observatoire « El Leoncito » où nous apprenons à reconnaître les galaxies visibles depuis l’hémiphère sud. C’est là que nous rencontrons Jorgelina, photographe spécialisée dans les photos des étoiles qui nous offre notre portrait sur fond de voie lactée. Sa page facebook :AstroLina Photography pour de superbes photos de la voûte céleste, le lien https://www.facebook.com/fotodeestrellas.

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Au bout de cette plaine, à Calingasta, nous entrons par une piste dans des gorges dominées par les beaux rochers de « El Alcazar ».

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Plus loin nous embarquons Don, un sympathique auto stoppeur Hollandais installé à Mendoza pour finir ses études. Son itinéraire prévu pour les 3 jours à venir étant le même que le nôtre, nous allons le véhiculer durant ce temps.

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La 1ère visite que nous faisons ensemble est le parc Ischigualasto avec ses formations rocheuses remarquables, mais aussi une plaine où ont été trouvés les fossiles des squelettes de dinosaures datant du début de leur ère (250 millons d’années). La visite a la particularité de se faire en parcourant 40 km de pistes à bord de notre véhicule, mais en convoi guidé et arrêts programmés dont un au musée paléontologique.

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A Chilecito, après nous être approchés de la statue du Cristo de Portezuelo qui domine la ville, nous remontons le long du « cablecarril » jusqu’à la 2ème station de cette ligne de téléphérique qui en comptait 9 sur 35 km de long. Inaugurée en 1904 c’était un exploit technologique. Elle servait à decendre les minerais d’or, d’argent et de cuivre depuis une mine à flanc de montagne jusqu’au chemin de fer qui desservait la ville.

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La Rioja, au centre nord, marque l’entrée dans une zone de végétation plus intense. Les jacarandas et bougainvillés fleuris sont de toutes beautés.

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Un dimanche matin alors que nous roulons en direction de Polco, nous sommes à nouveau pris dans un embouteillage car le village est en fête pour la célébration annuelle de la « Virgen del Rosario de Polco ». C’est ainsi le point de confluence de milliers de personnes venues participer à la procession. La ferveur populaire catholique n’est ici pas un vain mot. Pour l’occasion toutes les propriétés de la région sont décorées de banderoles et drapeaux. Nous assistons à ce défilé dans une ambiance festive.

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Arrêt au parc national Quebrada del Condorito où nous faisons une randonnée de 4 heures pour atteindre un joli point de vue sur le canyon et d’où nous voyons un condor.

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Cordoba est un mélange de maisons coloniales et d’immeubles modernes. Il est agréable de déambuler dans ses rues piétonnes et d’entrer sous les arcades des patios.

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Nous nous rendons à Capilla del Monte où nous avions été invités à passer par Flo, un français installé là depuis 7 ans. Nous l’avions rencontré à Cusco il y a 4 mois et malgré une arrivée impromptue, il nous invite chez lui à une soirée parillada bien agréable.

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Il est maintenant temps pour nous de prendre la direction du Nord Est pour traverser la province de Corrientes sur un miller de kilomètres par ses plaines le long du rio Parana afin de remonter sur Iguazu où nous allons être rejoints par notre fille Sophie et sa famille.

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Nous roulons à travers de vastes étendues plantées de céréales avec pour seuls reliefs d’énormes silos à grains et, plus surprenant, quelques palmiers au beau milieu de ces champs.

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Nous nous arrêtons à Ituzaingo pour aller visiter le monumental barrage de Yacyreta, un ouvrage binational Paraguay-Argentine qui a nécessité 64 km d’endiguement du fleuve Parana et qui couvre 40°/° des besoins en électricité de l’Argentine grâce à ses 20 énormes turbines verticales installées dans les 800 m de longueur du barrage.

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Une écluse permet au transport fluvial de franchir les 24 m de dénivelé amont-aval.

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L’Argentine nous paraît un peu à 2 vitesses : la modernité des grandes villes s’oppose à la vie rurale où les habitations sont souvent très modestes et le parc automobile composé de nombreuses voitures des années 50à70.

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Chili côte Pacifique

Chili Côte Pacifique

 

5/09 au 24/09/2016

Après avoir accompagné Delphine et sa famille à l’aéroport de Calama, nous repartons sur la côte Pacifique.

Nous visitons le Parc National « Pan de Azucar » et ses jolies plages désertes.

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Un peu plus au sud, nous atteignons Huasco et sa vallée verdoyante plantée d’oliviers

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puis empruntons les pistes de bord d’océan pour aller jusqu’à la « Punta Choros ». De là nous partons en bateau pour nous approcher de l’île Chorros qui fait partie de la Réserve Nationale des Pingouins de Humboldt. Ces pingouins vivent dans les eaux froides (11°) du courant de Humboldt qui remonte le long des côtes depuis l’antartique jusqu’en Equateur. Ils restent sur des îles où il n’y a pas de présence humaine. De retour nous sommes approchés par 2 dauphins.

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Nous rentrons dans les terres pour visiter Vicuña installée au bas de la verdoyante vallée de l’Elqui plantée de vignobles.

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Nous allons voir l’impressionante coopérative Capel d’où 200000 bouteilles de vin et d’alcool sortent chaque jour, dont le fameux Pisco autour duquel s’est créé une polémique avec le Pérou, chacun des 2 pays en revendiquant l’appellation d’origine.

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Le succès est tel que des vignes ont été plantées sur les flancs des montagnes arides, aussi haut qu’il a été possible d’irriguer.

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Cette vallée est fortement ensoleillée et une spécialité des restaurants du coin est de proposer la cuisine solaire, la cuison se faisant avec des fours et des grills astucieusement bricolés pour utiliser l’énergie solaire.

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C’est aussi la vallée des étoiles, et de nombreux observatoires astronomiques ont été construits aux sommets des montagnes.

De retour sur la côte , nous nous arrêtons à Tongoy et nous installons au bord de l’eau sur « Playa Grande ». Alain profite d’un très beau temps pour aller faire du kite surf.

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Nous sommes maintenant en bordure sud du désert d’Atacama et avons la surprise, en approchant le Parc National « Bosque de Fray Jorge » de rencontrer le désert fleuri, puis sur le versant qui plonge vers le Pacifique de rentrer dans une forêt humide luxuriante. Il y a bien longtemps que nous n’avions pas randonné parmi les fleurs, à l’ombre de grands arbres.

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Bien que ce soit la deuxième plus grande ville du Chili, Valparaiso nous a séduits, coincée entre la mer et les 42 « Cerros » (collines) qui l’entourent. Des rues abruptes et sinueuses permettent d’accéder aux quartiers hauts qui sont aussi desservis par des « ascensores », antiques funiculaires toujours en activité dans leur configuration d’origine, si ce n’est l’électricité qui remplacé la vapeur. Nous empruntons l’un d’eux pour visiter le quartier du musée à ciel ouvert, dont toutes les façades sont ornées de fresques.

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Nous repartons vers l’est pour aller au Parc National «  La Campana » qui a la particularité d’être situé en moyenne montagne à la limite de 2 végétations. Ainsi nous randonnons avec d’un côté, sur les versants nord, la végétation de terres arides et de l’autre côté, sur les versants sud, la végétation de type méditerranéen.

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Plus loin, près de la frontière Argentine, nous nous arrêtons à la station de ski de Portillo. C’est là qu’en 1966 les Français Jean Claude Killy, Annie Famose et Marielle Goitschel s’étaient illustrés lors des championnats du monde. Bien que nous soyons en fin de saison, les pistes sont encore ouvertes et le cadre est grandiose.

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Le lendemain nous passons sur l’Argentine.

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Nord du Chili

Nord du Chili 13/08 au 04/09/16

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Le petit poste frontière de Paso Jama entre l’Argentine et le Chili est à 4200 m d’altitude, puis la route continue de grimper et nous attribuons une mention spéciale à Vagabond, qui pour son passage des 100000 km s’affranchit d’un enième col à plus de 4800 m, comme chaque fois avec une vigueur surprenante à cette altitude.

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Nous apercevons de grands rochers à l’écart de la route et décidons de partir hors piste sur ce haut plateau pour les approcher. Il s’agit de roches volcaniques spectaculairement érigées sur ces terrains sablonneux.

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Nous apprendrons plus tard que nous venons de visiter l’un des plus intéressants sites des alentours de San Pedro. Après une séance photos nous rattrapons la route pour une forte descente sur San Pedro d’Atacama (40 km plus loin et 2300 m plus bas!!).

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Cette petite ville très touristique occupe une oasis sur le bord du Salar d’Atacama.

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De très nombreux tours opérators proposent des excursions vers les sites spectaculaires des alentours et font tout pour dissuader les touristes d’y aller par leurs propres moyens: les accès ne sont pas fléchés à partir des routes principales et les agences annoncent des risques de se perdre, sauf pour leurs chauffeurs expérimentés… Munis de quelques brochures nous partons pour visiter la Laguna de Tara. Il nous faut pour cela remonter par la route sur les hauts plateaux puis entrons dans l’immensité du désert par une piste et improvisons notre chemin parmi les nombreux tracés sablonneux pour arriver; au bout de 30 km, au bord de la lagune à 4900 m, au grand étonnement d’un guide qui nous avait précédés, venu nous demander comment nous avons fait pour ne pas nous égarer dans ce désert. Le lieu est magnifique et nous prenons encore un peu plus de hauteur en gravissant un promontoire de rochers où nous nous installons pour déjeuner avec une superbe vue à 360°.

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Retour sur San Pedro pour réserver une « cabana »pour la venue de Delphine et sa famille puis direction Calama pour aller les accueillir à l’aéroport. C’est un grand bonheur de les retrouver (…trouver pour Amanda)

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et dès le lendemain nous reprenons la route pour San Pedro d’Atacama d’où nous allons rayonner pendant 5 jours.

A l’entrée du Salar nous allons à la Laguna Cejar avec ses eaux limpides fortement salées dans lesquelles nous nous baignons, ou plutôt nous trempons, juste le temps de contaster que nous restons sans peine en surface de cette saumure. La température de l’eau étant des plus fraîches nous en ressortons rapidement.

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Nous allons visiter le Salar d’Atacama où vivent de nombreux flamants roses de plusieurs espèces.

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Une des activités proposées près de San Pedro est le sandboarding ( surf sur les pentes de grandes dunes de sable). Nous louons les planches de surf et nous rendons dans la « Valle de la Muerte » pour nous adonner à ce sport. Bien que les remontées à pied soient éprouvantes, nous y prenons goût et nous nous arrêtons après le coucher du soleil.

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Les geysers del Tatio sont un autre site incontournable de San Pedro. Le problème est qu’ils sont à 4320 m d’altitude et qu’il ne serait pas raisonnable d’emmener Edward et Amanda si haut. Françoise mamie (comme le dit Edward) se dévoue (avec plaisir) pour garder les enfants pendant qu’Alain conduit avec Vagabond, Rémi et Delphine jusqu’à ces geysers. Départ à 5h du matin pour être sur place au lever du soleil et -15° en arrivant…mais le spectacle en vaut la peine.

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Nous attendons que le soleil ait réchauffé l’atmosphère pour aller nous baigner dans la piscine naturelle d’eau thermale.

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Sur le retour nous profitons des beaux paysages traversés. Delphine et Rémi découvrent vigognes, lamas et guanacos dans leur habitat naturel.

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Tout près de San Pedro nous nous rendons dans la « Valle de la Luna », paysages grandioses ou très étriqués comme un passage dans une gorge très étroite. A la sortie de cette vallée le coucher de soleil nous offre un magnifique embrasement des nuages au dessus du Salar.

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Nous partons de San Pedro pour rejoindre Iquique, au bord de l’océan Pacifique. Nous traversons une partie du nord du désert d’Atacama, le plus grand désert aride du monde (presque deux fois la superficie de la France!), 400 km sans voir un arbre ni la moindre verdure excepté une petite oasis. Curieusement, nous ne nous lassons pas des paysages que nous traversons, fascinés par cette immensité minérale, même si parfois quelques lignes droites de plus de 50 km sont un peu longues.

dscn1613 Au lever du soleil Vagabond se prend pour une coccinelle.

Un peu avant Iquique nous allons visiter l’ancienne mine de salpêtre de Humberstone, abandonnée en 1960 après 100 ans d’activité, maintenant musée du salpêtre, déclarée au patrimoine de l’humanité. Les conditions de travail des mineurs étaient dures mais la mine était une vraie ville avec son école, son théâtre, son église, son hôpital et les logements étaient simples mais fonctionnels.

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Les sous sols du désert d’Atacama sont très riches en minerais, principalement de cuivre et font la richesse du Chili.

A Calama se trouve la mine de Chuquicamata, la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde dans laquelle fourmillent d’énormes camions bennes. Nous comptions la visiter, 2 faits nous ont poussés à renoncer : les enfants de moins de 7 ans sont interdits d’entrée et des voyageurs qui en revenaient n’étaient pas enthousiastes. La visite encadrée par l’office de tourisme se fait en bus, avec un seul arrêt au bord de l’immense excavation et peu d’explications sont données.

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L’arrivée sur Iquique est spectaculaire : la route descend fortement à flanc de montagne et on aperçoit la ville coincée entre l’océan et de grandes dunes. Le grand ciel bleu que nous avions eu au dessus du désert s’est transformé en grisaille à l’approche du Pacifique et la température est en chute. Nous ne pouvons donc pas profiter des belles plages comme nous l’espérions.

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Nous consacrons une journée pour aller voir « El Gigante de Atacama » qui est annoncé, avec ses 86 m de haut, comme la plus grande figure anthropomorphe du monde, qui remonterait à 900 ans. Nous sommes déçus car ce dessin à flanc de montagne n’est pas très spectaculaire.

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Le lendemain, pour les mêmes raisons que précédemment, Françoise assure la garde de ses petits enfants pendant que Delphine, Rémi et Alain vont s’approcher du volcan Isluga (5530 m) duquel s’échappe en permanence une fumée blanche. Tout au long de la piste qui mène sur l’Altiplano au pied du volcan, Rémi n’a de cesse de s’exclamer : « look at this Delphine, it’s amazing!» (regarde ça Delphine, c’est extraordinaire!). Il est vrai que pour des habitués aux paysages du Royaume Uni, le changement est radical:pas un brin de gazon,pas une goutte d’eau qui tombe du ciel,même pas un seul nuage sur ce bleu intense au dessus de ce désert à perte de vue et tout ça à des altitudes inimaginables ! C’est dans ce cadre bucolique que Rémi a choisi de faire sa demande en mariage à Delphine, avec pour seuls témoins Alain et quelques lamas…A priori il a dû abuser de la potion magique à base de coca et de muna que Françoise lui avait concoctée pour l’aider à supporter l’altitude !! à moins que ce ne soit le manque d’oxygène qui ait anesthésié son cerveau!!En tout état de cause, nous en sommes ravis.

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C’est à Pica que nous faisons notre dernière escale. Cette petite ville au milieu d’une oasis en plein désert a été créée grâce à l’eau qui remonte de son sous sol et qui a été mise à profit pour irriguer la plaine et planter de grands vergers. Oranges, pamplemousses, citrons, mangues et goyaves y sont excellents. Une source d’eau chaude jaillit entre les rochers. Une retenue a été amenagée créant une piscine d’eau thermale dans laquelle nous allons nous baigner.

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C’est déjà le retour sur Calama pour accompagner Delphine et sa famille à l’aéroport. Nous avons bien profité de tous les 4 pendant ces 15 jours et leur enthousiasme nous a bien fait plaisir.

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Sud Lipez Bolivie

Sud Lipez du 12 au 15/08/2016

 

Notre panne d’embrayage sur le Salar d’Uyuni nous avait empêchés de poursuivre sur le Sud Lipez comme nous l’avions prévu. C’est donc après un court passage dans le nord de l’Argentine puis une brève entrée au Chili que nous entrons à nouveau en Bolivie pour visiter la réserve Edouardo Avaroa tout au sud du pays. A la frontière, en plein désert, nous avons la chance de rencontrer un douanier qui nous demande si nous pouvons l’amener une dizaine de kilomètres plus loin.Il va faire tamponner nos passeports en passant devant la longue file des touristes amenés par les tours opérators.

Nous allons rouler pendant 4 jours et plus de 400 km sur des pistes tour à tour caillouteuses, sablonneuses, et le pire sur une grosse tôle ondulée à travers des déserts entre 4200 m et 4900 m d’altitude.

Le 1er jour nous empruntons les pistes faisant partie du circuit classique des nombreux 4X4 des tours opérators qui relèvent une poussière impressionnante sur leur passage. Heureusement dans ces vastes étendues nous pouvons souvent sortir de la piste principale défoncée pour rouler sur une des nombreuses pistes parallèles, voire ouvrir notre propre trace.

Ainsi, nous arrivons à la Laguna Blanca puis la Laguna Verde et la Laguna Chalviri où nous nous arrêtons pour bivouaquer. Après avoir attendu le départ des hordes de touristes, nous profitons du bassin d’eau thermale pour nous seuls.

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Autant le soleil est brûlant la journée, autant les nuits sont froides et au petit matin il fait -16°. Nous continuons à travers ces déserts qui nous enchantent jusqu’aux Geysers Sol de Manana,

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puis atteignons la magnifique Laguna Colorada peuplée de nombreux flamants roses. Selon l’éclairage, les micro-algues donnent une couleur rouge à orange à l’eau, la glace, le sel, les remontées de borax et gypse terminant le tableau par des touches de blanc.

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Nous arrivons sur le site de l’Arbol de Piedra un peu avant le coucher du soleil et nous installons auprès de grands rochers volcaniques pour le bivouac. La température au petit matin est de -20°.

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Nous décidons de partir hors des circuits touristiques et allons sur des pistes où nous ne croisons qu’un 4X4 de berger sur toute la journée. Après être passés à côté de tourbières, nous devons traverser dans 60 cm d’eau le fond d’une lagune. Nous nous arrêtons sur un plateau à 4600m pour un bivouac toujours aussi froid.

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Le lendemain, nous continuons par une piste qui grimpe jusqu’à 4900m, puis redescend à travers des névés où les traces nous font réaliser qu’un seul 4X4 est passé par là depuis la dernière chute de neige !!

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Après des passages trialisants, nous passons à côté de la Laguna Hedionda puis retrouvons des pistes un peu plus carrossables à partir des salins de la Laguna Kollpa.

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Nous ressortons du parc par le même poste frontière qu’à l’aller pour retourner au Chili où nous allons attendre, à Calama, la venue de notre fille Delphine avec Rémi, nos petits enfants Edward et la dernière venue Amanda dont nous languissons de faire la connaissance.

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Nord de l’Agentine

Argentine du Nord 28/07 au 08/08/16

   

Dès notre entrée en Argentine par le petit poste frontière d’Aguas Blancas, nous avons l’impression de nous être tout à coup rapprochés de l’Europe. Le parc automobile est en grande partie européen et le mode de vie des argentins nous paraît proche du nôtre, avec une bonne place accordée aux loisirs dont le camping car fait partie. Pour la première fois depuis le début du voyage nous ne sommes plus regardés comme des extra-terrestres, les fourgons aménagés étant ici monnaie courante. Les aires de pique-nique toutes aménagées de barbecues sont très fréquentées en musique. Notre 1ère étape est la belle ville de Salta puis nous partons sur la plus tranquille Cafayate.

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La route passe au milieu de grands vignobles, puis à l’approche de Cafayate traverse le canyon de las Conchas où de remarquables formations rocheuses ont été nommées, comme El Sapo (le crapaud), la Garganta del Diablo (la gorge du diable) ou encore l’anfiteatro dans lequel un groupe musical indigène se produit.

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C’est là que nous embarquons Ronald, autostoppeur Péruvien avec qui nous sympathisons. Nous le retenons pour le souper et la soirée se passe en discussions intéressantes. Ce jeune psychologue a mis une parenthèse à son boulot pour partir sillonner l’Amérique du Sud à vélo. Il nous fait l’éloge du Brésil dont il revient.

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De Cafayate nous partons randonner sur les bords d’un torrent dans la vallée des 7 cascades parmi les cactus géants.

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Nous partons par la vallée de Calchaquies sur la mythique route 40 (5000 km qui relie la Bolivie à Ushuaia), ici piste de terre qui grimpe sur près de 300 km à travers de superbes paysages jusqu’au col « Abra del Acay » à 4980 m où nous dînons en compagnie de renards.

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En redescendant sur Salta nous traversons la Quebrada des Toro, toujours entourés de montagnes fort colorées.

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Au Nord de Salta nous allons visiter le village de Purmamarca blotti au pied de la montagne aux 7 couleurs,

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puis un peu plus loin nous nous arrêtons à Tilcara pour voir le site archéologique de Pucara qui a été entièrement reconstruit, lui faisant à notre goût perdre toute authenticité.

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Une piste de terre nous amène jusqu’à un mirardor sur la montagne aux 14 couleurs ( seraient-ce les enchères sur le nombre de couleurs?). Alain profite de cette halte à 4350 m pour aller se tester à VTT à cette altitude, sur les sentiers environnants.

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Nous continuons vers le nord pour voir la laguna de los Pozuelos, réserve nationale où vivent des milliers de flamants roses de plusieurs espèces, dont le très grand flamant Andin (le jeune a un bec jaune et noir) et le flamant austral.

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Tout au long des routes argentines on voit des sanctuaires, tous peints en rouge et décorés de drapeaux rouges, vénérant le Gauchito Antonio Gil, ex révolutionnaire qui aida la population devenant un héros populaire national.

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Pour nous rapprocher du Chili, nous passons par la laguna de Guyatayoc et Salinas Grandes, le plus grand salar d’Argentine avant d’arriver à Susques dont l’église date de 1598,en faisant la plus ancienne de la région.

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Nord et centre Bolivie

Nord et centre de la Bolivie 30/06 au 11/07

Nous entrons en Bolivie par le poste frontière de Kasani au bord du lac Titicaca. Une simple chaîne tendue en travers de la route nous indique que nous allons traverser la frontière. Dans cette rue semi désertique nous devons chercher les bureaux pour faire tamponner nos passeports. Le douanier nous demande si nous sommes des descendants de Napoléon puis nous parle de Louis de Funès, ses références françaises. Après ces formalités, c’est Françoise qui doit abaisser la chaîne afin de continuer notre chemin…

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Quelques kilomètres plus loin nous arrivons à Copacabana logée au creux d’une belle baie du plus grand lac d’altitude du monde qu’est le lac Titicaca (3800 m d’altitude). Nous y restons 3 jours afin de profiter de ce site avec ses magnifiques couchers de soleil mais aussi pour mettre notre blog à jour, faire laver notre linge et découvrir les restos de plage qui préparent de succulentes truites saumonées et discuter avec Pepette, Jordan et Anatole 3 jeunes français qui découvrent l’Amérique du Sud en voiture.

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La basilique « Virgen de Candelaria » est un lieu de pélerinage important pour les Boliviens. Le dimanche nous voyons arriver au bord de la plage des voitures décorées et fleuries qui viennent traditionnellement d’être bénies par son curé.

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Pour se rendre vers la Paz, il faut traverser un détroit au bas du lac en empruntant un traversier très rustique sur lequel il faut bien regarder où l’on met ses roues. Pour nous rassurer, nous en croisons un dont le pilote est en train d’écoper….

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Nous nous rapprochons de la frontière Péruvienne pour visiter le site archéologique de Tiwanaku. La culture Tiwanaku, originaire du lac Titicaca, s’est développée et étendue pendant presque 3000 ans pour disparaître au cours du XI ème siècle. Le site monumental que nous voyons est le témoin de ce glorieux passé. Cette civilisation était étonnement avancée dans de nombreux domaines comme l’agriculture et l’irrigation ( ce furent les premiers de la planète à s’alimenter de pomme de terre). Témoin aussi de leur ingéniérie, cette pierre porte-voix que nous avons expérimentée en chuchotant en son centre, obtenant une amplification sonore surprenante. Diverses sculptures de monolithes bien conservées sont réparties sur ce site.

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En se rapprochent de la Paz, nous avons en toile de fond la Cordillère Royale avec sa série de sommets enneigés.

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Pour visiter La Paz , capitale administrative de la Bolivie, nous laissons Vagabond à Mallasa, banlieue chic, quelques kilomètres à l’extérieur de la ville, établie dans la jolie Vallée de la Lune.

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Nous prenons un bus d’un autre âge pour nous rendre au centre ville voir ses nombreuses églises et grands bâtiments coloniaux.

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La vieille ville est nichée à 3600 m au fond d’une cuvette, comme un effondrement de l’Altiplano qui l’entoure ; Pour y arriver nous traversons sur une trentaine de kilomètres « El Alto », la banlieue qui s’est tentaculairement développée sur les hauts plateaux à plus de 4000m, et la plongée vers le centre est spectaculaire. Plusieurs téléphériques facilitent les déplacements.

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Alors que nous retournons sur Mallasa à bord d’un « collectivo », une jeune femme assise à côté de nous, nous entendant parler français, nous aborde pour connaître notre voyage. Nous lui expliquons notre manière de voyager qu’elle trouve «  incroyable » puis nous explique qu’elle est journaliste à la télé de la Paz ; Après un coup de fil à sa rédaction, elle nous propose de venir tourner le lendemain matin pour un passage en direct à la télé. Nous acceptons et l’accueillons dans Vagabond accompagnée de son cameraman qui filme en détail notre interieur, les toilettes, le frigo, la cuisine et même un gros plan sur les photos des petits enfants affichées sur la porte de la lingère. Qui aurait cru qu’un jour Thomas, Bastien, Edward et Amanda passeraient à la télé en Bolivie ??? Le lendemain une journaliste d’un périodique nous contacte pour faire un papier sur notre voyage et nous voici à nouveau à répondre à une interwiew. Nous aurons droit à une page entière dans le journal le plus populaire de la ville !

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Au nord de la Paz nous empruntons la piste qui grimpe sur la montagne Chacaltaya. Nous nous arrêtons isolés en pleine montagne à 4600 m au bord d’une lagune. Nous allons demander à la seule petite maison qui se trouve là si nous pouvons rester là pour la nuit. Le propriétaire nous répond avec le sourire en nous disant : « je vous ai vus à la télé, vous et votre camion ; c’est vous les français qui faîtes ce grand voyage ! ».

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Après une nuit tranquille mais un peu fraîche nous continuons notre montée jusqu’au parking à 5242 m. Nous y laissons Vagabond pour gravir à pied et sous la neige le sommet du Chacaltaya à 5421 m ( à ce jour notre record d’altitude).

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Pour se rendre au parc national de Sajama, nous roulons sur l’Altiplano à travers des paysages toujours très colorés, ne rencontrant que très peu de voitures mais de nombreux lamas.

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Nous passons aussi à côté de nombreuses tombes précolombiennes ainsi que de belles églises coloniales dont celle de Curahuara richement décorée, ce qui lui vaut l’appellation de « Chapelle Sixtine de l’Altiplano ».

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Nous bivouaquons sur l’Altiplano dans un tout petit hameau et allons bavarder avec Edouardo, l’habitant le plus proche qui vit chichement avec ses vaches dans sa petite maison d’adobe sans chauffage ni électricité ni eau courante. Celui-ci curieux de notre voyage et de notre mode de vie s’est extasié devant le confort dont nous jouissons.

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Le parc de Sajama est sur un plateau à 4300 m entouré de volcans dont les sommets sont à plus de 6000 m. Parmi eux, le nevado Sajama qui est le plus haut sommet de Bolivie à 6542 m. C’est dans ce cadre somptueux que nous voyons des geysers et même des autruches, puis allons profiter des piscines d’eaux thermales (à plus de 30°).

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Nous passons à côté du lac Uru Uru qui est peuplé de nombreux flamants roses et autres oiseaux puis faisons le tour de la « laguna Poopo »mais ne parvenons pas à l’approcher.

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Si nous donnons autant de chiffres d’altitude c’est parce que c’est,pour nous Européens, un facteur inhabituel auquel, ici en Bolivie, nous devons nous adapter quotidiennement.

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Bureau itinérant des impôts nationaux.

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Ecrivain public dans la rue.

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