Colombie 3

   

Salento est encore une jolie ville Coloniale au pied de la cordillère centrale, c’est aussi le bas de la vallée de Cocora dans laquelle se pratiquent de belles randonnées parmi les palmiers de cire, géants atteignant jusqu’à 60 m de hauteur, qui poussent à des altitudes entre 1500 et 3100 m. C’est l’arbre emblématique de Colombie.

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Ici, les chevaux et les mules sont très utilisés comme moyen de transport et sont indispensables aux éleveurs pour descendre les bidons de lait par des sentiers caillouteux et escarpés, depuis les pâturages jusqu’aux routes carrossables.

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Nous optons pour une randonnée de 3 h à cheval sur ces mêmes sentiers. Après passage auprès d’une cascade, nous atteignons la maison des Colibris, où nous avons tout loisir d’admirer plus de 10 espèces vivant à cet endroit en liberté, attirés par 2 petits abreuvoirs mis à leur disposition par la propriétaire des lieux.

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Le lendemain c’est à vélo que nous partons pour une rando sympa qui se terminera à pied, certains passages étant trop difficiles.

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Le désert de Tatacoa occupe une plaine à 400 m d’altitude entre les cordillères centrale et orientale. Le changement de décor est radical. Nous avons l’impression d’être retournés en Baja California, impression renforcée par la température de 43°. Un observatoire astronomique a été installé au milieu de ce désert. Le soir nous allons regarder dans les télescopes et avons droit à 2 bonnes heures d’explications dispensées par un astronome passionné.

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Nouveau changement total de décor avec la visite du parc archéologique de Tierradentro, village de montagne autour duquel ont été découverts 6 sites recelant des vestiges indigènes remarquables. Une randonnée de 7 h et de 1200m de dénivelé, grimpant entre bananiers, caféiers et orangers, nous a permis de visiter de nombreuses grandes tombes, salles creusées dans la roche (Hypogées), accessibles par des puits bordés de hauts escaliers descendant jusqu’à 6 m de profondeur. Parois, piliers et plafonds sont joliment décorés. De nombreuses poteries servant d’urnes funéraires ont été mises à jour ainsi que des statues. Tierradentro est isolé dans une vallée, et connu comme un repère des FARC. On y rencontre des pick-up transportant des hommes en civil armés, mais heureusement actuellement en trêve.

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Les bambous géants font aussi partie du paysage. Ils sont utilisés pour construire des ponts ou comme armatures de maisons.

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A tierradentro nous avons rencontré de nombreux français parmi lesquels Sergio et Claude voyageant eux aussi en camping car en provenance d’Aigues Mortes, puis Jean louis et Martine courageux voyageurs « sac à dos » pour 3 mois en Colombie. Nous échangeons nos anecdotes lors d’un souper au restaurant. Le lendemain, nous invitons Jean Louis et Martine à bord de Vagabond pour les 140 km de « route » de montagne pour atteindre Popayan.

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Vagabond a maintenant 84000 km et besoin d’une révision, principalement un changement de plaquettes de freins avant (toujours d’origine) et des amortisseurs que nous avons mis à rude épreuve sur de longs parcours de pistes accidentées.

Christophe et Béatrix (nos amis Suisses) nous avaient laissé l’adresse d’un concessionnaire à Cali chez qui ils avaient trouvé un super accueil et compétences. Nous nous y rendons et effectivement, nous y sommes très bien reçus par Carlos, le directeur des ventes qui nous invite à venir bivouaquer au pied de sa résidence et nous invite à souper chez lui pour nous présenter sa famille. Le lendemain matin, il nous invite à venir prendre une douche et le petit déjeuner avant de nous guider jusqu’à l’atelier où il nous a pris un rendez vous prioritaire.

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Le travail n’étant pas terminé Samedi à midi, Luis Fernando,le patron du garage nous amène une bouteille de vin et nous propose d’aller nous installer pour le week-end dans sa finca en bord du lac Calima, une belle propriété avec piscine. Le lac étant venté Alain en profite pour faire du kite surf.

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En Colombie 80°/° de la production d’électricité est d’origine hydroélectrique, ce qui explique les quelques grandes retenues d’eau que nous y avons rencontré. Malheureusement la sécheresse qui sévit depuis un an a provoqué une baisse inquiétante du niveau des lacs artificiels.

La plaine que nous parcourons pour aller de Cali à Popayan est toute consacrée à la culture intensive de la canne à sucre.

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Popayan est située au pied du volcan Puracé qui est encore en activité. Nous en faisons la visite sous une pluie tropicale. Le centre ville est joli avec toutes ses façades blanches et ses balcons en fer forgé.

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Nous nous rendons à Silvia un mardi matin, jour de son marché hebdomadaire. Ce village de montagne est celui des indigènes Guambiano qui viennent vendre et acheter vêtus de leurs costumes traditionnels. Ils vivent dans des villages communautaires à l’écart de la modernité. Ce fut un plaisir de s’approvisionner dans ce marché haut en couleurs.

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Plus au sud, nous passons par des cols à plus de 3200 m à travers des montagnes beaucoup plus arides et arrivons à la laguna de La Cocha à 2800m.

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Le très touristique village de El Puerto de La Cocha installé au bord de la lagune est une succession de restaurants et une multitude de Lanchas proposent des promenades. Nous allons sur l’une d’elles pour visiter l’île la Corota, le plus petit parc naturel national de Colombie où nous nous immergeons dans l’exubérante fôret tropicale humide qui la recouvre.

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Nous allons manger un menu typique local: soupe de légumes + truite + patacon (banane plantain aplatie et frite) + riz et salade + agua de panela (jus de canne à sucre chaud) pour boisson. Nous nous en sortons avec une note impressionnante de 14000 pesos….soit 4 Euros.

Nous partons bivouaquer à 3600 m, au départ du chemin qui mène au cratère du volcan Azufral occupé par la belle Laguna Verde. Au matin, c’est à vélo que nous attaquons l’ascension des pentes du volcan. A mi-parcours, l’altitude, le pourcentage qui s’accentue et le sentier plus chaotique ont raison de la bonne volonté de Françoise qui laisse son vélo pour continuer à pied. Alain ne lâche pas prise et s’arrache pour atteindre, le souffle court mais sur son vélo, le mirador de la Laguna Verde à 4000m d’altitude.

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A Ipiales, nous allons visiter le Sanctuaire de Las Lajas remarquablement construit au fond d’un canyon, à cheval sur un torrent. C’est « le Lourdes » Colombien où la vierge de Las Lajas a accompli de nombreux miracles à en croire les innombrables plaques de remerciements fixées sur les rochers environnants.

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C’est notre dernier jour en Colombie. Nos 50 jours passés dans ce pays nous ont comblés par la diversité des paysages que nous avons rencontrés et aussi par l’accueil que nous ont réservé les Colombiens toujours souriants, enthousiastes, travaillant en musique et apparemment sans stress.

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Colombie 2

  

Nous voici à nouveau à Bogota (Colombie) après avoir bien profité de nos familles et amis. Nous avons récupéré Vagabond qui ne nous a pas tenu rigueur de ces 2 mois de gardiennage: pas la moindre ride et démarrage instantanné. Après une journée pour reprendre nos marques et réapprovisionner en eau et nourriture, nous prenons la direction de Medellin.

Deux bivouacs près du Rio Claro nous aident à nous réhabituer à la température de 35° qu’il fait ici, à basse altitude. Nous faisons une jolie randonnée parmi de nombreux papillons le long du Rio Claro dans lequel nous nous baignons.

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Une escapade vers Guatapé nous permet de découvrir El Penon, un spectaculaire rocher de granit et de quartz de 200 m de haut qui domine la ville. Nous faisons son ascension par le non moins spectaculaire escalier construit en zigzag dans une faille. Une fois les 740 marches gravies nous sommes à 2137 m et jouissons d’une superbe vue à 360° qui nous fait réaliser que nous sommes entourés d’eau et d’îlots créés par un barrage sur le rio Nare. Bâteaux-mouches et navigation de plaisance sont développés sur ce grand lac. La ville est très plaisante, les maisons à balcons sont ornées de bas reliefs très colorés.

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Nous bivouaquons à Santa Elena, village perché au sommet d’une montagne dominant Medellin à qui elle a été reliée par le métro câble (téléphérique relié au métro de la ville). Nous l’empruntons pour aller visiter Medellin et constatons que l’approche de la ville se fait en passant au dessus des favelas installées au flanc de la montagne.

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Nous allons nous débattre pendant 3 jours avec l’administration des douanes pour obtenir une prolongation de l’importation temporaire de Vagabond car elle s’achevait le 20 Février. Nous mettons ces journées à profit pour visiter la ville, son parc botanique et faire un détour jusqu’à la ville coloniale de Santa Fé d’Antioquia.

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Nous sillonnons la cordillère des Andes Occidentale pour visiter les villages les plus typiques de la région dont Amaga, Salamina….

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Sur ces routes de montagne très sinueuses et très pentues nous passons tout au long des journées par des altitudes comprises entre 700 m et plus de 3000 m et subissons autant de changements de température d’une vingtaine de degrés.

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A Aguadas, nous sommes interpellés par Fernando de l’office de tourisme qui se met tout à notre service nous indiquant le meilleur endroit pour bivouaquer, faisant laver notre linge par sa femme, nous faisant visiter une fabrique de sombreros Panama (et oui le fameux chapeau est d’origine Colombienne) puis le lendemain dimanche il nous ouvre la maison de la culture pour nous faire visiter le musée du sombrero.

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Nous nous approchons du volcan Nevado del Ruiz,un des plus hauts de Colombie (5321 m) tristement célèbre pour son éruption de 1985 qui a fait 25000 morts. Nous atteignons l’entrée du parc national situé à 4138 m sans avoir pu observer le sommet à cause des nuages. Nous bivouaquons non loin de là pour notre première nuit à 4100 m d’altitude, seuls au monde et dans un silence absolu. Néanmoins les effets combinés de l’altitude et de la pleine lune nous empêchent de trouver un sommeil profond. Le lendemain, nous sommes toujours au milieu des nuages et les gardiens du parc ne nous laissent aucun espoir d’amélioration du temps, nous redescendons frustrés de n’avoir pu randonner sur ce volcan.

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Nous empruntons la route du café et partons sur une petite route au milieu des caféiers pour nous rendre à l’hacienda del Sinaï dans le village Vereda Alto de la Mina. C’est une finca caféière où César, le maître des lieux, nous fait découvrir tout le processus. Nous commençons par la pépinière puis allons rejoindre les cueilleurs au flanc de la montagne dans la benne d’un pick up de 54 ans! Nous revenons avec la récolte de 200 kg de cerises qui sont immédiatement déversées dans la machine faisant la séparation des grains de l’enveloppe par friction et lavage. S’en suit une décantation dans des bassins, les beaux grains plus lourds étant séparés des grains de moins bonne qualité qui restent en surface. Il est à noter que ce sont ces derniers qui sont consommés par les Colombiens, les autre étant exportés. On comprend alors pourquoi ici il est difficile de boire un bon café dans les restaurants populaires.

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Les colombiens nous paraissent vivre sans stress, sans courir, sont très curieux de connaître notre parcours et Vagabond suscite énormément d’intérêt lors de chacune de nos haltes.

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Galerie de photos

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Colombie

    

Nous voici donc en Colombie. En attendant Vagabond, nous logeons dans un petit hôtel à deux pas de la vieille ville et durant 2 jours nous visitons à pied la belle Carthagène des Indes ( ainsi nommée pour la distiguer de Carthagène d’Espagne). L’architecture coloniale hispanique avec ses arcades et patios donne un grand charme à la ville intramuros.

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Il nous a fallu une grosse journée de démarches pour pouvoir récupérer Vagabond au port ; des dizaines de photocopies, des formulaires à remplir aux douanes, à aller faire tamponner au port quelques kilomètres plus loin, revenir aux douanes pour obtenir la signature qui ne peut être apposée qu’après le tampon, aller en ville à la compagnie maritime pour savoir à quel port se trouve le camion et obtenir le «  Bill of Lading », prendre rendez-vous avec un inspecteur pour la vérification du camion au port, se rendre à ce rendez-vous, faire la queue pour régler les frais…. Beaucoup d’énergie dépensée, mais le soir la récompense est là car nous pouvons sortir Vagabond du port.Il ne reste plus qu’à traverser la ville dans une circulation dense parmi une multitude de taxis et de motos se faufilant, coupant la route, déboitant ou s’arrêtant en pleine voie sans jamais signaler leurs manœuvres, tout ceci dans un concert d’avertisseurs.Bienvenue en Amérique du Sud !!

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Nous nous rendons à 50 km au sud de la ville pour profiter de la magnifique plage de Playa Blanca aux eaux turquoises. C’est la plage réputée de toute la région et de nombreux bateaux y amènent des hordes de touristes depuis Carthagène, si bien que le long ruban de sable blanc disparaît sous plusieurs rangées de parasols, ne laissant pas de place pour poser sa serviette…autant dire que ce n’est pas le genre d’endroit que nous affectionnons.

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Décidés à profiter une dernière fois de la mer Caraïbe, nous repartons vers le nord visiter Baranquilla, Santa Marta puis Palomito et leurs jolies plages.

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C’est ici que débute la Cordillère des Andes dans laquelle nous entrons à proximité du Vénézuela. Ce pays fournisseur de pétrole ayant fermé ses frontières, les stations services sont souvent à court d’essence. De nombreux vendeurs de bidons d’essence se succèdent le long de la route.

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Nous dépassons rapidement les 2000 m d’altitude et la végétation devient totalement différente avec des arbres de petites tailles clairsemés.

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Nous nous rendons à Playa de Belen, un très joli village classé situé dans un cadre exceptionnel avec  «  Los Estoraques » des formations géologiques uniques mais aussi des terres fertiles cultivées et partout des fleurs et des oiseaux.

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Cet endroit nous avait été indiqué par Christophe et Béatrix qui en avaient gardé un excellent souvenir car ils y avaient fait des rencontres inoubliables. Lorsque nous arrivons nous nous engageons dans ses étroites rues pavées à la recherche d’une place de stationnement. Nous sommes alors interpellés par un homme en train de décorer sa façade. Il nous demande ce que nous cherchons puis d’où nous venons et nous invite à rentrer boire un café. Au cours de la discussion avec sa famille ils nous disent avoir sympathisé avec des voyageurs Suisses 2 ans auparavant. Bien sûr il s’agissait de Christophe et Béatrix !! C’est quand même extraordinaire que les 1ères personnes rencontrées dans cette bourgade de 9000 habitants soient les amis de Christophe et Béatrix. A notre tour, nous allons bénéficier de toutes leurs attentions, repas partagés, randonnées guidées autour du village dans « los Estoraques », à la pinède, et jusqu’au mirador… Françoise en profite pour leur préparer une quiche Lorraine alors qu’ils nous préparent leurs plats traditionnels.

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Nous avons la chance d’être arrivés le 30 Novembre car la soirée est animée pour fêter l’entrée du mois de la nativité, aussi appelé mois des lumières en référence aux illuminations omniprésentes.

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Nous avons été touchés par l’accueil que nous ont réservé Wilson, sa fille Marie Paola, son épouse Sol et sa maman. Comme chaque fois, le départ en sachant qu’on ne se reverra sûrement plus est émouvant.

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Le canyon de Chicamocha est le second plus grand canyon au monde (après celui du Grand Canyon) avec ses 2000 m de profondeur et ses 20 km de longueur. Un parc National a été aménagé avec de nombreuses attractions dont un téléphérique que nous empruntons pour passer sur l’autre rive et profiter de jolis points de vue.

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Sur le parking, nous rencontrons un couple d’Argentins, Cristian et Anabel, eux aussi voyageurs de longue durée à bord de leur fourgon ; Nous passons une bonne soirée avec eux et en profitons pour noter quelques adresses de sites qu’ils nous recommandent.

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Nous visitons les principales villes de caractère du Nord Est de la Colombie dont Giron, Barichara et Villa de Leyva, toutes classées au patrimoine national avec leurs rues grossièrement pavées, leurs maisons et églises de style colonial Espagnol.

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A Villa de Leyva, nous assistons parmi une foule dense à la fête de la lumière avec concert et feux d’artifices qui durent plus de 2 heures sur l’immense place Major.

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Nous nous rendons à Zipaquira visiter la réputée Cathédrale de Sel. Nous descendons à 180 m sous terre. Dans les parois des galeries et des immenses salles de cette mine ont été sculptées de nombreuses croix et statues, en faisant un site exceptionnel.

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Notre arrivée à Bogota coïncide à nouveau avec la soirée de la fête de Marie et d’ouverture du mois des lumières. Le soir nous prenons le téléphérique (au prix de 2 h de file d’attente) pour monter à Monserrat en passant de 2600 m (altitude de la ville) à 3150 m (Sanctuaire du Monserrat) et apprécions une magnifique vue sur la capitale. Sur le parking du téléphérique, nous rencontrons Guy, voyageur français solitaire à bord de son superbe Mercedes G avec cellule, et passons la soirée ensemble.

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Ce qui nous a le plus marqués pour nos débuts sur l’Amérique du Sud, c’est d’abord de rencontrer des paysages ressemblant plus à ceux de France. Les Colombiens que nous avons cotoyés ont tous été avenants, soucieux de savoir si nous apprécions leur pays (conscients de la mauvaise image que leur pays reflète en Europe) et compatissants par rapport aux récents attentats de Paris.

A noter que c’est la première fois que nous rencontrons de nombreux péages pour rouler sur des routes d’un état plutôt moyen à médiocre.

C’est aussi le premier pays où nous voyons de nombreuses voitures Françaises, surtout des Renault (encore pas mal de R4, R12 mais aussi des modèles récents). Dans les campagnes ou les petites villes les déplacements à cheval et charrette sont aussi toujours courants.

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Nous n’avons pas pu vraiment visiter Bogota car nous avons passé beaucoup de temps dans les embouteillages et dans les bureaux des douanes pour demander un parking sous douane qui permet de suspendre l’importation temporaire . Malheureusement à Bogota les douanes n’en ont pas. Nous avons donc dû nous rabattre sur la recherche d’un parking privé pour y laisser Vagabond pendant les 2 prochains mois que nous allons passer en Angleterre et en France pour profiter de la famille et des amis. La suite de notre blog dans un peu plus de 2 mois.

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Quelques photos supplémentaires

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Panama

   

Nous passons notre dernière semaine au Costa Rica en écumant les plages de la côte Pacifique.

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C’est au bord de l’une d’elles que nous voyons les premiers singes capucins qui se seraient bien invités à l’intérieur de Vagabond.

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En mal de sensations, nous partons vers Bahia Drake, baie où la plupart des touristes sont amenés en avion et en bateau, car l’accès terrestre ne se fait que par une piste de 20 km réservée aux 4X4 avec passage de gué et de ponts de bois étroits et vétustes. Décidément  c’est au Costa Rica que nous avons le plus profité des capacités de franchissement de Vagabond.

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Nous retiendrons donc du Costa Rica tous nos bivouacs idylliques, seuls sur de grandes plages, les plaines plantées de palmiers (pour l’huile) ainsi que de bananeraies, les terres plus élevées plantées de caféiers, la végétation dense, mais nous n’y avons pas trouvé la même chaleur humaine que dans les autres pays d’Amérique Centrale.

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DSCN2842 Sécurité du travail? image saisie en sortie d’un virage sans aucune signalisation préalable….

Quelques photos supplémentaires

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Dès notre entrée au Panama, nous sommes agréablement surpris de retrouver une ambiance plus chaleureuse. Lors de notre premier arrêt déjeuner à proximité d’un village, nous avons affaire à un groupe de jeunes qui viennent discuter et nous poser des dizaines de questions sur notre voyage.

Nous entrons dans la montagne pour nous rendre à Boquete puis continuons jusqu’à l’entrée du parc National Volcan Baru. Là nous bivouaquons devant la maison du gardien . Nous avons à nouveau des contacts sympathiques avec sa famille. Le gouvernement ne leur ayant pas fourni l’essence pour leur groupe électrogène, ils n’ont pas d’électricité. Nous leur rechargeons leurs téléphones portables et au petit matin, ils nous offrent des tomates de leur jardin.

Nous partons randonner sur le chemin « Quetzal » au coeur de la forêt en espérant voir cet oiseau emblématique, mais bien que nous soyons au coeur de son habitat nous n’avons cette fois-ci pas la chance de le rencontrer.

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Nous passons par la ville de David où nous assistons à un défilé festif.

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Retour en bord d’océan pour déguster une langouste et nous rapprocher de Panama City.

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DSCN2943 Ecole de village en plein air.

L’entrée de la ville se fait en passant sur le pont des Amériques. Au dessous défilent les bateaux  entrant et sortant du canal.

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Comme dans toutes les capitales , la circulation est dense et nous découvrons d’abord des quartiers aux immeubles défraîchis avant d’arriver sur le bord de mer aux belles avenues bordées de la « sky line », ces gratte-ciel sièges de nombreuses banques et compagnies internationales.

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Le canal de Panama commence  côte Pacifique à Panama City pour aboutir à Colon côte Atlantique. C’est un formidable raccourci pour la marine. Il avait été initié par Ferdinand de Lesseps (cocorico!) puis finalisé en 1914 par les américains qui en ont gardé l’exploitation jusqu’en 1999. Maintenant aux mains des Panaméens, il leur assure la prospérité. Plus de 11000 bateaux l’empruntent chaque année et sa capacité va être doublée par son élargissement et la construction d’une 3ème voie d’écluses plus longues et plus larges. Cette voie emprunte le lac Gatun et le lac Miraflorès,  chacun ayant des niveaux différents (+ 28 m pour le lac Gatun). Pour atteindre ces niveaux; 3 jeux d’écluses ont été construits: celui de Gatun, de Miraflores et de Pedro Miguel. Nous allons visiter les 2 premiers et ne nous lassons pas de regarder fonctionner ce manège. Nous apprenons que les locomotives ( 4 de chaque côté des plus grands bateaux) ne sont pas là pour le halage, mais pour centrer les bateaux, les plus gros passant à quelques centimètres de chaque côté.

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Le pays de Panama est un isthme tout en longueur d’Ouest en Est, de seulement 80 km de large Sud- Nord au niveau de Panama City. Il relie l’Amérique Centrale au continent d’Amérique du Sud par sa frontière avec la Colombie, mais il n’y a aucne route qui relie les deux pays car la région du Darien est une jungle humide impénétrable. Nous nous rendons donc à Colon (côte Caraïbe) pour laisser Vagabond au port. Un cargo l’amènera à Carthagène  en deux jours de mer. Nous retournons en bus à Panama City où nous en profitons pour visiter les vieux quartiers historiques  avec leurs très jolies rues bordées de maisons colorées style Espagnol.

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Nous quittons le continent Nord Américain en avion pour aller rejoindre Vagabond à Carthagène (Colombie-Amérique du Sud).

Nous avons sillonné ce continent pendant 20 mois en parcourant 69000 km. Il nous est impossible de récapituler nos coups de coeur tant ils ont été nombreux dans chaque état et chaque pays que nous avons traversé;  Partout la nature nous a révélé des merveilles. Tous nos contacts humains ont aussi été sources de grandes satisfactions.

Sans hésiter, si nous devions recommencer ce voyage, nous le ferions dans les même conditions (en essayant toutefois d’éviter la seule ombre au tableau qu’a été notre accident au Mexique…).

Notre enthousiasme est intact au moment d’attaquer la descente de l’Amérique du Sud.

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Costa Rica 2

Le Costa Rica est partagé en 2 par une chaîne volcanique qu’il faut traverser pour se rendre de la côte Pacifique à la côte Caraïbe. Pour ce faire, nous passons par le volcan Irazu qui culmine à 3432 m. A notre arrivée au bord du cratère, une épaisse brume nous empêche toute visibilité. Nous attendons qu’elle se dissipe pour pouvoir observer le fond du cratère principal et avons la déception de constater que la lagune vert émeraude qui était en photo sur les dépliants de l’entrée du parc était asséchée (depuis 3 ans nous dira un guide…). Nous bivouaquons dans une prairie près de l’entrée du parc à 3300 m et devons ressortir la couette rangée depuis Janvier ( 7° dehors au petit matin, soit 20° de moins que la moyenne à laquelle nous étions habitués.)

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Nous redescendons sur la côte Caraïbe en traversant de très grandes plantations de caféiers puis plus bas d’immenses bananeraies.

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En arrivant en bord de mer, nous trouvons une forte ressemblance avec le Bélize. Populations d’indiens et d’afro-caribéens accueillants et très cool, logés dans des maisons en planches sur pilotis couvertes de tôles.

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Nous allons au sud jusqu’au bout de la route côtière pour nous poser sur la belle plage de Manzanillo.

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Un paresseux nous y reçoit, nous indiquant le rythme à adopter par la chaleur et le taux d’humidité qui sévissent ici.

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Nous partons avec un guide à 6 h du matin pour une marche dans la jungle du Parc National de Manzanillo. Nous nous enfonçons peu à peu dans la forêt humide primaire et pouvons voir outre l’exubérante végétation,

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de nombreux animaux parmi lesquels des grenouilles rouges ( minuscules mais venimeuses), tarentules, caïmans, chauve-souris, couleuvres, oiseaux, singes et pour finir, en bord de plage, le rare caniche blanc aux oreilles et à la queue rose….

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A Bribri, nous allons visiter une plantation de cacao ancestrale d’une famille d’indiens. Les cabosses sont récoltées sur les cacaoyers, puis leur coque est cassée à coups de machette pour récupérer les fèves qui sont laissées 5 jours à fermenter. S’en suit leur séchage au soleil une vingtaine de jours avant de les griller, les concasser puis les broyer pour obtenir une pâte 100°/° cacao. Nous avons droit à une démonstration de leur savoir faire pour ces dernières opérations (voir film).

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Dans leur propriété, ils nous font aussi découvrir de nombreuses plantes médécinales ainsi que celles qui servaient de colorant, comme ces graines rouges qu’ils utilisaient pour leurs peintures de guerre et dont Françoise va se parer.

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Un peu plus au nord, Cahuita possède aussi son parc en bord de mer avec de superbes plages protégées par une barrière de corail vers laquelle nous allons nager.

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Toujours plus au nord, il n’y a plus de route le long de la côte mais une piste mène à un parking où nous laissons Vagabond pour emprunter un transport public en lancha, seul moyen de se rendre à Tortuguero. Nous arrivons après une heure et demi de navigation sur des canaux zigzagant au coeur de la jungle.

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Ce village sur une langue de terre entre mer Caraïbe et lagune qui était habité par des pêcheurs de tortues s’est totalement reconverti au tourisme depuis la création du parc national.

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Nous passons une nuit dans une « cabinas » afin d’être prêt à 6 h du matin pour une balade en canoë dans ce parc. Nous approchons en silence au plus près d’une grande variété d’oiseaux, mais aussi de caïmans et d’iguanes.

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Une promenade sur la plage nous permet de voir des tortues venant d’éclore escalader avec peine les bords de leur nid avant d’effectuer une course effrénée vers l’océan.

De retour sur la côte Pacifique, nous restons 4 jours sur la plage d’Esterillos, bon spot de surf et lieu de villégiature de nombreux aras rouges que nous ne nous lassons pas d’admirer.

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D’autres photos

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Costa Rica

   

A notre entrée au Costa Rica, nous allons nous mettre au vert 2 jours dans une finca. Le seul véhicule qui s’y trouvait était français, celui de Liliane et Alain qui font leur périple aux Amériques dans l’autre sens. Nous échangeons de nombreuses infos pour la suite de nos voyages et partons randonner à la recherche des paresseux qui vivent dans ces fôrets exhubérantes. Recherche vaine, nous ne pouvons voir que le petit recueilli par les maitres des lieux suite à son abandon par ses parents, quelques oiseaux et singes hurleurs.

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Nos approches de l’océan Pacifique dans les précédents pays d’Amérique centrale avaient été quelque peu frustrantes à cause des accés très limités au bord de mer. Ici, au contraire, il est très facile de bivouaquer sur les grandes plages et nous en profitons un maximum pendant 2 semaines. Nous commencons par le golfe de Papagayo où les eaux tranquilles nous permettent des promenades en kayak parmi les tortues et les raies. Plus bas nous rejoignons Pascal, Laeticia et Théo et ce sont les baignades « massages » dans les grosses vagues appréciées par les surfeurs.

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Sur certaines plages comme celle d’ Ostional les tortues vertes viennent pondre par centaines les nuits « d’abrivada ». Le matin, le spectacle est désolant car la plage est envahie par des centaines de vautours et de nombreux chiens venus déterrer des milliers d’oeufs pour s’en repaître. Un soir nous assistons à la ponte de l’une d’entre elles. Ce sont de grosses tortues de 80 cm à 1 m pesant 120 kg, pourtant bien plus petites que les tortues luth qui leur succéderont à partir du 20 Octobre, ces dernières atteignant 450 kg.

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Nous sommes à la saison des pluies et les pistes que nous empruntons avec « le Palathéo » pour faire le tour de la péninsule de Nicoya ont été ravinées. Quelques passages de rios d’eau boueuse ont nécessité une reconnaissance à pied pour trouver l’endroit le moins profond… et la sortie sur l’autre rive parfois décalée d’une bonne centaine de mètres. Il est vrai que nous sommes partis sur un itinéraire très peu fréquenté fortement déconseillé en cette saison par les guides touristiques.

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Pour pimenter un peu le parcours et profiter un maximum de la nature sauvage, nous empruntons à nouveau des pistes de montagne pour atteindre le pied du volcan Arenal. Après quelques traversées à gué de larges torrents, nous arrivons à un pont en planchettes plus ou moins vermoulues clouées sur 2 gros troncs d’arbre. Heureusement le seul autochtone que nous y rencontrons nous affirme que nous pouvons nous y engager car il a déjà vu passer un camion chargé de 4 vaches ! Pour le Palatheo, avec ses 14 tonnes, pas question de rouler dessus, mais sa garde au sol impressionnante lui permet de traverser à gué sans problème dans un mètre d’eau. Plus loin, un retrécissement nous oblige à sortir machette et pioche pour libérer le passage et enfin arriver au bord de la lagune Arenal qui se trouve au pied du Volcan.

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Avant de quitter la Fortuna, nous allons voir la belle cascade de 70 m, au pied de laquelle nous pouvons enfin nous baigner dans une eau presque fraîche.

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Au Costa Rica, l’économie est largement dominée par l’industrie touristique. Le contraste avec les autres pays d’Amérique Centrale est frappant et le coût de la vie est sans commune mesure (égal voire supérieur à celui de la France). Les abords des sites les plus visités sont envahis d’attractions à l’américaine accessibles à prix fort (location de quad, jet ski, tyroliennes, vue sur la canopée en téléphérique, promenades à cheval…). Nous ressentons un petit malaise vis à vis de tous ces commerçants qui nous prennent pour des coffres forts sur pattes, l’argent faussant les relations. Ceci explique que nous ayons choisi des chemins en dehors des circuits touristiques, nous permettant de retrouver un peu d’authenticité auprès des habitants du Costa Rica profond et de nous fondre dans une nature restée intacte de tout développement immobilier.

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Ici,le slogan national est  »Pura Vida » et on se l’entend dire à tout propos par les  »Ticos », alors à notre tour, nous souhaitons à tous ceux qui nous lisent une  »Pura Vida » . A bientôt.

Plus de photos

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DSCN2370 Si vous voyez Françoise floue, c’est parce qu’elle vient de tester les différentes bières….

Le Nicaragua

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Le Honduras est classé « rouge » par le ministère des affaires étrangères qui fait circuler des infos alarmistes sur la sécurité des touristes dans ce pays. Nous décidons de le traverser dans sa partie la plus étroite (150 km), près de la côte Pacifique, sans nous y arrêter. Nous passons donc une journée paperasserie et attente aux différents guichets, avec fourniture d’innombrables photocopies pour sortir du Salvador, entrer au Honduras, sortir du Honduras et enfin entrer au Nicaragua. La palme revient à l’agent des douanes très zélée à l’entrée du Nicaragua à qui nous posons un problème insoluble: son formulaire pour enregistrer les équipements de loisir n’est prévu que pour 3 articles et nous en avons bien plus avec nos vélos, notre kayak, nos kites et nos équipements de plein air… Nous attendons plus d’une heure que le sous-chef soumette le problème au chef, qui après nous avoir fait ouvrir le coffre (la 1ère fois depuis le début du voyage) accepte de nous laisser passer.

Nous faisons notre première halte au Nicaragua seulement quelques kilomètres après la frontière, pour profiter du Canyon de Somoto. Accompagnés de Luis, notre guide, nous partons pour une « marche canyoning » de 3h au fond de ces gorges avec quelques sauts dans les marmites suivis de nage entre des parois de 200 m de haut.

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Pour nous rendre d’Esteli à Leon nous suivons les directives de notre GPS et nous nous retrouvons rapidement sur une piste de terre où nous roulons à allure modérée jusqu’au moment d’aborder une grande descente sur laquelle une averse venait de s’abattre. Au pied de cette descente, un autobus et 2 camions s’étaient mis en travers, incapables de repartir car une couche de terre argileuse avait été répandue, transformant cette partie en patinoire. Nous réussissons à nous immobiliser sur le bord puis allons à pied, non sans mal, rejoindre les véhicules en perdition pour savoir ce qu’il fallait faire. Réponse: attendre que ça sèche pour retrouver un peu d’adhérence. Après 2 h d’attente, les camions ont pu se dégager et nous avons pu finir cette descente un peu en crabe mais en évitant les fossés.

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Nous sommes alors en pleine campagne et le jour commence à baisser, nous nous arrêtons pour demander à des autochtones si nous pouvons passer la nuit garés dans leur cour, demande immédiatement acceptée. L’entrée est un peu étroite car adaptée aux charrettes et pour cette famille (3 générations) c’est vraiment un évènement de découvrir un camping car! quand nous demandons si Leon est loin de chez eux, le père nous répond 4 à 5 h, repris par la fille qui nous spécifie à dos de mule!

Leon est une jolie ville coloniale qui a été le berceau de la révolution au Nicaragua, la ville entière s’étant rebellée contre la famille Somoza, des dictateurs impérialistes, qui s’étaient succédés sur 3 générations.

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Nous allons visiter le musée de la révolution, guidés par un ancien combattant fier de montrer les photos sur lesquelles il apparaît.

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Le pays semble maintenant avoir trouvé une certaine stabilité, aidé par le programme Sandino socialiste mené par le gouvernement Daniel Ortega. Les routes principales sont les meilleures que nous ayons rencontrées jusque là en Amérique Centrale, la majorité des logements y sont bien moins précaires, l’accés à la santé est gratuit ainsi que celui à l’éducation. L’état fournit aussi vaches, cochons et volailles pour subvenir aux besoins d’alimentation dans les campagnes. Bien sûr tout n’est pas idyllique car toutes ces aides sont accompagnées de corruptions et les dirigeants s’enrichissent, comme partout, au détriment du peuple….

Nous allons à Leon Viejo, l’ancienne ville de Leon, visiter les vestiges de cette cité fondée au bord du lac Managua en 1524 par les Espagnols, juste en face du volcan Momotombo qui causa son abandon en 1610.

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Nous arrivons à Managua, la capitale, au début des fêtes célébrant l’indépendance des pays d’Amérique Centrale par rapport aux Espagnols (15/09/1821). Ces fêtes s’étalent sur tout le mois de Septembre, dans tout le pays. Nous trouvons la ville en pleine effervescence car c’est l’entraînement pour des milliers de policiers et aussi une journée de parade pour toutes les écoles venues participer, à grand renfort de fanfares, au défilé patriotique commémorant la liberté et l’unité Centroaméricaine.

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La Cathédrale endommagée par un terrible tremblement de terre en 1972 n’a toujours pas été restaurée.

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Nous obtenons l’autorisation de nous installer au port, à côté de la jolie promenade du bord du lac Managua.

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Le volcan Masaya est facile d’accés car la route monte jusqu’au bord du cratère, mais la vue sur celui-ci est réduite par l’importante fumée qui en sort. Elle est accompagnée de gaz toxiques qui interdisent de bivouaquer là.

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Nous nous rendons à la très belle lagune d’Apoyo, formée dans le cratère du vieux volcan du même nom. Là nous entrons à l’auberge  » Fendaci Gaia », une fondation qui a pour vocation de soigner des animaux sauvages blessés et les relacher une fois rétablis. Pour financer cette activité, ils accueillent dans leur lodge des étudiants étrangers à qui ils dispensent des cours d’Espagnol. Nous en profitons pour essayer de corriger quelques unes des plus grosses fautes dues à notre auto apprentissage, en prenant une leçon de 4 h avec une professeur très intéressante.

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Granada est une autre belle ville touristique avec ses rues piétonnes, ses grands bâtiments coloniaux et sa cathédrale. Nous stationnons pour la nuit sur le parking du bureau de la police nationale du centre touristique au bord de la plage du lac Nicaragua, de sa promenade…et de sa discothèque de plein air qui nous tiendra éveillés jusqu’à 3h 30 du matin à grand renfort de karaoké pas toujours mélodieux…

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Nous rejoignons à nouveau la côte Pacifique à Chacocente où une réserve de tortues marines a été mise en place. Chaque jour de grosses tortues viennent pondre sur cette plage sous haute surveillance. Les oeufs sont aussitôt récupérés pour être mis à l’abri dans des sacs de sable pour trois mois d’incubation. Nous avons la chance d’arriver un jour où 276 tortues avaient éclos et à la tombée du jour nous participons à leur remise à l’océan.

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Le très grand lac Nicaragua (150 km de long) entoure l’île volcanique d’Ometepe. Nous nous y rendons en empruntant un petit ferry vétuste, Vagabond coincé entre un camion et …un cercueil. L’arrivée au port de Moyogalpa nous offre une très belle vue sur les volcans Conception (1610 m,actif) et Maderas (1394 m, éteint). Nous faisons le tour de cette île dont seulement une partie des routes est goudronnée ou pavée, le reste empruntant des chemins parfois cahotiques au milieu d’une végétation dense et de plantations de bananiers, manguiers et de maïs parmi les rochers de pierre volcanique. A ces endroits retirés, la population se déplace à pied, en deux roues ou à cheval et est logée un peu plus chichement qu’ailleurs.

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Nous allons randonner dans la réserve de Charco Verde en commençant par la visite d’une serre à papillons, dérogeant ainsi au principe que nous avions depuis le début du voyage de ne photographier que des animaux en liberté.

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Ensuite, nous marchons dans la forêt avec au-dessus de nos têtes de nombreux singes et oiseaux, jusqu’à la plage Rancon où nous nous baignons en face d’une petite île.

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La plage Santo Domingo située au point le plus étroit de l’ île, entre les deux volcans, est ventée. Alain en profite pour aller kite-surfer avec pour seuls spectateurs vaches et chevaux.

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De retour sur la côte pacifique nous allons traîner et nous baigner sur les belles plages de Marsella et Maderas, non loin de San Juan Del Sur.

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San Juan Del Sur est la station balnéaire huppée du Nicaragua, au fond d’une jolie baie dominée par une statue du Christ.

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A l’extrême sud, nous allons bivouaquer sur la page du village de pêcheurs El Ostional a quelques kilomètres du Costa Rica.

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Le Salvador

          

A l’entrée du Salvador nous avons affaire à un douanier accueillant. Sur ses conseils , nous choisissons d’aller en bord de mer et arrivons au village de pêcheurs de Garita Palmera le long d’une grande plage. Ne trouvant aucune structure touristique, nous nous hasardons à demander à une famille de pêcheurs si nous pouvons entrer sur leur propiété (sous les cocotiers à même la plage) pour y passer la nuit, ce qu’ils acceptent immédiatement. A peine installés, un des fils grimpe à un cocotier pour cueillir quelques noix et nous offrir leur eau pour la bienvenue. Ils nous disent que c’est la première fois qu’ils voient un véhicule d’Europe dans leur village et sont fiers de nous recevoir. Le soir ils nous invitent à venir manger du poisson grillé, tout en échangeant sur nos conditions de vie respectives. Encore merci à la famille Gamez.

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Nous nous rendons au Parc National de l’Impossible, les derniers kilomètres au ralenti sur une piste en très mauvais état. Le lendemain nous partons en randonnée en nous joignant à un groupe de gardiens de parcs en formation et bénéficions des enseignements de leur encadrant, qui profite de notre présence pour se renseigner sur la végétation française. Le chemin serpente sous une végétation dense et variée laissant passer juste un peu de lumière. Depuis le mirador nous avons une belle vue sur la canopée puis après une longue descente abrupte nous arrivons au confluent de deux ruisseaux où nous nous baignons. Le retour est assez éprouvant mais ces 4 h de marche dans cet environnement en valaient la peine. De plus là aussi les contacts ont été chaleureux avec ce groupe sympathique, chacun tenant à être pris en photo avec nous. Avant de repartir, Miguel vient nous donner ce petit mot en souvenir.

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Nous montons au « Cerro Verde » pour une nuit sur le parking du Parc National Los Volcanes à 2000 m d’altitude, enfin un peu de fraîcheur. Le matin, nous sommes abordés par deux couples de touristes l’un Américain et l’autre Colombien ( accompagnés d’un guide et d’un agent de sécurité) se prenant en photo avec Vagabond. Après la coutumière visite de « nos appartements » les jeunes mariés Colombiens nous laissent leurs coordonnées et nous invitent à passer les voir lorsque nous serons à Medellin.

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Il faut attendre 11 h pour pouvoir partir grimper sur le volcan Santa Ana, le plus haut volcan Salvadorien ( 2365 m). En effet la randonnée ne peut se faire qu’encadrée par 2 guides et 2 policiers armés pour éviter tout problème de banditisme. Après plus de 2 h de crapahutage en compagnie animée d’un groupe de jeunes en sortie paroissiale, la récompense est là: nous arrivons au bord du cratère au fond duquel se trouve un lac d’une couleur à rendre Vagabond jaloux. La vue depuis ce sommet est magnifique aussi bien sur ce cratère que sur le Volcan Izalco, et plus bas sur le lac Coatepeque.

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Nous nous rendons à ce lac le lendemain mais nous n’y restons pas car les chemins qui approchent ses rives n’y donnent accès que par des propriétés privées.

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Nous passons le week-end à Suchitoto à côté du lac Suchitlan.

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Nous allons fêter notre anniversaire de mariage( le 39ème…) à l’hôtel-restaurant Los Almendros connu comme un des plus beaux établissements du Salvador. Nous sommes accueillis dans cette vieille demeure magnifiquement restaurée et décorée par les propriétaires Pascal et Joaquim. Pascal est français et nous reçoit chaleureusement en nous parlant de Nîmes où il a eu travaillé. Après un bon repas il nous invite à profiter de la piscine.

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Le dimanche est une journée consacrée à la fête annuelle du maïs. La place principale est très animée avec les nombreux stands qui s’y sont installés et même les miss locales sont en parade.Une procession se rend à l’église avec de nombreuses offrandes de nourriture. Ici, le maïs a toujours une place primordiale dans les repas et ce n’est pas nouveau puisque les Mayas le vénéraient déjà il ya plus de 1000 ans. Le soir nous assistons à un feu d’artifice de clôture bien fourni.

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Suchitoto a été un centre important de production de l’indigo (le colorant anil est obtenu à partir de la plante jiquilite) qu’ils exportaient à grande échelle vers l’Europe. L’avènement des teintures synthétiques a ruiné l’économie de cette ville mais aussi affaibli celle du Salvador. Le gouvernement a réagi en promotionnant la culture du café mais cela n’a pas bénéficié à Suchitoto car il se cultive sur des terres plus élevées.
A la sortie de la ville, nous allons visiter la cascade « Los Tercios », curiosité géologique. Cette falaise est entièrement constituée de colonnes de pierres hexagonales empilées. Bien que nous soyons en saison des pluies, cette année est particulièrement sèche et le site n’a de cascade que le nom. L’office du tourisme nous a informés que cette visite ne pouvait se faire qu’accompagnés de la police touristique car le site est assez isolé. C’est donc avec deux policiers fortement armés que nous nous y sommes rendus.

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Devant notre étonnement de voir leurs bureaux protégés par des sacs de sable, ils nous expliquent qu’ils sont actuellement nationalement victimes d’attaques à la grenade de la part des narco-trafiquants…. Du coup, nous ne sommes plus certains de faire le bon choix lorsque nous bivouaquons en face de chez eux.

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A San Salvador, la capitale, nous allons visiter la très originale église de El Rosario dont l’extérieur en béton encrassé ne laisse pas deviner la beauté de l’intérieur. Ce sera le seul arrêt que nous ferons dans cette ville car les rues sales et nauséabondes ne nous ont pas incités à la promenade.

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Nous rejoignons le bord du Pacifique à côté de la Libertad et réussissons à trouver un parking au bord de la plage de Palmercito où nous passons deux jours avec le choix de baignade tonique dans les rouleaux ou plus tranquille dans les piscines aménagées à même les rochers encadrant la plage.

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Nous traversons La Libertad en pleine semaine de la jeunesse et croisons un long défilé en musique et danse. Leurs banderoles revendiquent la non violence car ce mois d’Août a semble t il atteint des records de nombre d’homicides au Salvador (plus de 700 si on en croit les gros titres de la presse).

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Pour un peu échapper à la chaleur et l’humidité étouffantes du bord de mer, nous partons vers les montagnes. Au dessus de 1000 m, nous traversons des Fincas (plantations de café).

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Nous atteignons la laguna de Alégria où nous nous installons au bord du lac de cratère, puis nous en faisons le tour à pied par un chemin tracé dans les terres sulfureuses.

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Le lendemain nous visitons la jolie petite ville de montagne d’Alégria qui offre de très beaux points de vue sur les vallées et dont beaucoup de maisons sont couvertes de fresques murales.

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En se rapprochant de la frontière du Honduras, nous découvrons un petit village de pêcheurs « Playitas » blotti au fond d’une plage de sable noir.

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Le Guatemala

                 

Le Guatemala
Nous commençons la visite du Guatemala par le site archéologique Maya de Yaxha qui se trouve près d’un lac en pleine jungle, lui donnant un charme particulier. Durant la visite, nous voyons des singes araignées, des toucans, un pic, des coatis mais aussi des singes hurleurs, ceux-là même qui la nuit précédente nous ont tenus réveillés par leurs vocalises d’une intensité étonnante ressemblant parfois à de forts aboiements, parfois à de longs rugissements rauques.

L’accompagnement sonore dans les aigus est effectué par les jolies cigales locales appellées ici Chicharras.

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Après une nuit au bord du lac de Peten Itza

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nous visitons ce qui fut la plus grande cité Maya du nom de Tikal elle aussi nichée dans la jungle. Ce site a été occupé de 800 avant JC jusqu’à 900 après JC et la ville s’étendait sur 65 km². Nous parcourons pendant plus de 3 heures les chemins reliant les dizaines de vestiges inégalement restaurés et cotoyons à nouveau cette flore resplendissante, ici aussi occupée par la même faune qu’à Yaxha avec en prime dindons ocellés et renards.

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La ville de Flores, elle aussi au bord du lac de Peten Itza, a son centre sur une île, et comme toutes les petites villes du Guatemala, elle est inlassablement sillonnée par des centaines de Taxis « Tuc-tuc ».

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Rio Dulce est un port sur le lac de Isabal, à l’entrée du canyon qui le relie à travers la jungle à la mer Caraïbe. Nous nous y arrêtons pour une nuit sur le parking d’un hôtel luxueux, Françoise ayant besoin de repos car elle a contracté le « Chikungunya ».

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La belle route pour se rendre à Lanquin se transforme soudainement et sans avertissement en une piste qui grimpe dans la montagne, par endroit défoncée à cause des fortes pluies qui s’étaient abattues 2 jours avant notre passage. En chemin nous prenons un homme en stop, il nous propose d’aller bivouaquer à côté de chez sa fille institutrice qui s’avère habiter en pleine montagne au bord d’un petit chemin où nous réussissons à nous garer. Toute la famille, dont de nombreux gamins, est heureuse de pouvoir visiter Vagabond, mais la communication avec certains est difficile car leur dialecte est ici le »quetchi » et tous ne parlent pas Espagnol.

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Près de Lanquin, nous allons visiter le joli site des cascades de Semuc Champey. La montée à pied jusqu’au mirador qui permet une vue d’ensemble s’avère éprouvante pour Françoise car elle est fievreuse et ses articulations sont douloureuses. De retour près de l’eau la baignade a été appréciée.

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La moyenne montagne est très cultivée même sur des terrains très pentus qui ont été défrichés pour la culture du maïs, causant des problèmes de ravinement de terrain. Les parcelles moins inclinées sont plantées de quantité de tomates, brocolis, choux et carottes. En passant à côté de ramasseurs de carottes nous sommes interpellés. Nous nous arrêtons pensant qu’ils voulaient nous en vendre et avons la surprise de nous en voir offrir 2 kilos.

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Nous traversons Guatemala City, la capitale, où le trafic est dense et rapide. Le code de la route semble ici briller par son inexistance et les magnifiques autobus sont parmi les plus véloces. 35 km plus loin nous arrivons à Antigua, l’ancienne capitale, nichée au pied de trois volcans dont un « Fuegos » est toujours en activité. Cette ville a été plusieurs fois détruite par des tremblements de terre et en porte toujours de nombreuses séquelles, les édifices en ruine cotoyant les petites maisons reconstruites le long de ses rues pavées.

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Le lac de Atitlan est lui aussi entouré de 3 volcans et de nombreux villages le bordent.

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Nous nous installons à Panajachel et partons en « lanchas »(barque à moteur) pour visiter 3 d’entre eux. La spécialité de San Juan La Laguna est le tissage que de nombreuses femmes rassemblées en coopératives exécutent. Nous assistons à une démonstration du filage, de la teinture naturelle à partir de plantes et d’eau de bananier servant de fixateur, puis du tissage le tout effectué à la main sans aucune mécanisation.

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A San Pedro la laguna, nous allons voir une plantation de café puis une installation où les grains sont séparés de l’enveloppe puis après 8 h de fermentation sont lavés, triés puis séchés au soleil prêts à l’exportation.

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A Santiago Atitlan, outre sa jolie église, la curiosité s’appelle « Maximon », il s’agit d’une statue en bois effigie d’une »divinité » Maya qui est hébergée pour un an chez un habitant chargé de la surveiller…et de recevoir des offrandes parmi lesquelles les cigares et le rhum sont appréciés!! D’ailleurs Maximon lui même est affligé d’un gros cigare.

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Après ces villages de bord de lac nous prenons un autobus local pour aller à Solola par une route sinueuse et en forte pente (500 m de dénivelé en seulement 7 km) car c’est jour de marché.

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Dans ces montagnes Guatemaltèques, les femmes sont toutes joliment vêtues de façon traditionnelle.

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Nous allons sur la côte pacifique à Champerico, petite ville de bord d’océan connue pour sa grande plage mais sommes déçus de la trouver assez sale. De plus, tout le monde nous prévient que l’endroit est dangereux, des touristes ayant été victimes d’attaques à main armée. Nous allons passer la nuit garés dans une rue près du poste de police.

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Le lendemain nous prenons la direction de Puerto San José et nous nous trouvons bloqués dans d’immenses bouchons,la route étant envahie par des manifestants. Les élections présidentielles auront lieu dans moins d’un mois ce qui a l’air de créer pas mal de tension dans la population.
Nous pouvons nous installer sur un parking gardé de la belle plage de sable volcanique de Puerto San José et profiter de l’océan. A 5h du matin, nous sommes réveillés car Vagabond est secoué, nous demandons pourquoi le remuer ainsi et n’obtenons pas de réponse. Un coup d’oeil par les fenêtres et nous ne voyons personne. Nous apprenons le matin que la terre à tremblé, causant quelques dégats au bâtiment déja dégradé à proximité.

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Nous restons un peu dubitatifs quand à la sécurité au Guatemala.  Partout des agents de sécurité avec fusil à pompe officient. Ainsi beaucoup de camionneurs en sont accompagnés et les principaux magasins sont gardés. Doit on se sentir rassurés par toutes ces personnes armées?

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Le Bélize

 

L’entrée au Bélize met fin à notre périple en Amérique du Nord qui aura duré 16 mois. A nous l’Amérique Centrale!
Ce pays est coincé entre la mer des Caraïbes, le Mexique et le Guatémala. Les habitants se sont montrés très accueillants, nous souhaitant la bienvenue dans leur pays, et espérant que nous en parlions en bien à notre retour en France. Le tour de France venait d’être retransmis sur leur télé nationale, et nombreux sont ceux qui venaient nous dire qu’ils avaient découvert notre pays à cette occasion. Le vélo est ici très populaire par nécessité, même si leurs montures sont bien loin de ressembler à des vélos de course.
A Orange Walk nous dénichons une distillerie de rhum et allons demander au gardien si nous pouvons la visiter. Bien que notre demande lui paraisse incongrue, il revient avec l’accord de la direction qui met un guide à notre disposition pour nous expliquer tout le process. A la fin de la visite, non seulement il refuse tout pourboire mais il est fier de nous offrir 2 bouteilles de rhum!

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Sartaneja est un village de pêcheurs au bout d’une piste de 65 km traversant des propriétés exploitées par des communautés Mennonites qui se déplacent toujours avec leur carriole à cheval, vêtus de façon traditionnelle. Ce village est constitué de maisons très modestes souvent faites de planches et de tôles mal ajustées. Une majorité des habitants est constituée de descendants d’esclaves Africains (Garifunas), mais on rencontre aussi beaucoup d’Asiatiques. Bien que l’anglais soit ici la langue officielle, on entend beaucoup parler espagnol, mais aussi quelques autres langues pour nous inconnues.

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Sur la route de Dangriga, nous passons à côté du « Blue Hole », une jolie petite cenote dans laquelle nous allons nous rafraîchir.

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Dangriga est dotée d’une belle plage qui fait sa réputation et quelques petits hôtels s’y sont installés à côté des habitations toujours aussi rustiques. Alain profitera de ce bivouac sur la plage pour aller faire du kite au grand étonnement des locaux qui ne connaissaient pas cette activité!

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Au bord de la route en direction d’Hopkins, nous sommes étonnés de voir des arbres du voyageur parmi la dense végétation et les vertes plantations d’orangers.

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Plus au sud, Placencia est un autre village de pêcheurs qui se convertit lentement au tourisme grâce à ses plages réputées mais qui ne nous ont pas enchantés car là aussi envahies d’algues.

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Nous traversons la capitale Belmopan sans trop nous en apercevoir. C’est plutôt un grand village (16000 ha) fait de petites maisons qui nous donne la mesure de ce pays.
Juste avant la frontière avec le Guatemala, nous nous arrêtons à San Ignacio, c’est Samedi, jour où s’y tient le plus grand marché du pays dans lequel nous allons flâner.

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Nous avons donc traversé le Bélize en 4 jours seulement et nous en retiendrons la gentillesse des gens, la petite taille des villes où la vie semble s’écouler paisiblement bien que dans un grand dénuement. Nous avons évité Bélize City la plus grande de ces villes, préférant rester plus côté nature et bord de mer.

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