Côte Caraïbe du Mexique
Isla Mujeres est une petite île en face de Cancùn, nous empruntons un ferry pour aller y passer une journée où nous jouons aux touristes « conventionnels »de voyages organisés.
Nous optons pour une très prometteuse promenade de 4 h en barque le long de la côte Est avec au programme la visite d’un musée sous-marin, la possibilité de voir dauphins, requins et tortues avec un repas dans un restaurant. Le musée sous-marin nous a permis de nager au dessus d’une série de petites statues en béton ressemblant plus à des alignements de poteaux, puis « clou du musée » au dessus d’une voiture immergée à cet endroit! Plus loin, nous avons pu voir deux dauphins effectuant des sauts sur commande dans un espace cloturé, puis nous avons eu droit au spectacle affligeant de deux requins dormeurs emprisonnés eux aussi dans un enclos avec possibilité d’aller se faire prendre en photos avec ces pauvres bêtes dans les bras! Seul le repas correct sauvera cette excursion. Nous allons finir la journée sur la très belle plage nord, sable blanc et eau turquoise nous réconciliant avec cette île.
Nous quittons Cancùn, ville pour nous sans intérêt, pour partir vers le sud le long de la côte Caraïbe, côte éminemment touristique si bien que nous n’avons plus l’impression d’être au Mexique. Les complexes hoteliers se succèdent ainsi que les parcs d’attraction, delphinariums et autres tyroliennes, le tout promotionné à l’aide de grands panneaux publicitaires écrits en anglais; De même les prix sont affichés en dollars si bien qu’on a l’impression d’être retournés aux USA. Ce n’est pas ce que nous sommes venus chercher au Mexique et nous ne nous attardons donc pas sur cette région.
Nous nous arrêtons tout de même à la belle plage d’Akumal car de nombreuses tortues ont élu domicile dans ses eaux. Les baignades deviennent des moments magiques parmi elles. Seul bémol,toute la côte Caraïbe a été envahie d’algues, transformant les plages idyliques de sable blanc en long ruban marron et nauséabond qu’il faut traverser avant d’atteindre les eaux claires. Nous nous régalons aussi à nager jusqu’au dessus de la barrière de récifs coralliens. Une mauvaise manipulation nous prive de photos faites à cette occasion.
Une autre attraction de la péninsule maya sont ses nombreuses cénotes. Il s’agit de grottes ou de trous remplis d’eau douce, reliés par des rivières souterraines. L’eau y est d’une grande limpidité et les baignades sont bien rafraîchissantes.
Tulum était un port fortifié Maya, son site archéologique surplombe la mer et bien que la taille de ses constructions soit modeste, sa visite est très agréable en se promenant au milieu des palmiers.
A notre arrivée au lac Bacalar, nous sommes agréablement surpris par la couleur et la clarté de l’eau vraiment inhabituelles pour un lac; Les pontons avec paillotes sont du plus bel effet. Nous passons plusieurs heures à nous baigner en compagnie de Pascal, Laeticia et Théo que nous avons retrouvés depuis notre retour de Cuba dans le même avion ( nous les avions rencontré à Los Angeles en Décembre).
Vagabond se sent tout petit à côté du « Palatheo »
Dernière étape au Mexique à Chetumal où nous nous installons sur un camping en bord de mer avec piscine et wifi afin de mettre à jour notre blog.
Demain passage vers l’Amérique Centrale en commençant par Le Bélize.
Vagabond transformé en taxi 12 places pour le retour de la plage Isla Blanca
La Havane, capitale de CUBA n’est qu’à une petite heure de vol de Cancùn.
Dés notre arrivée le dépaysement nous frappe. Les fameux taxis utilisant les grosses voitures Américaines des années 50 se pressent dans les rues (embargo Américain de 1961 oblige…).
Il y a aussi de nombreux vélos taxis couramment utilisés par les Cubains.
Nous pensions pouvoir louer une voiture pour silloner l’île mais il a fallu se rendre à l’évidence que les locations sont réservées aux clients des tours opérators. Nous allons donc nous renseigner pour nous déplacer en spartiates et surchargés autobus locaux appelés ici « guagua » mais nous nous heurtons à nouveau à un refus de nous vendre des tickets ! En tant que touristes, nous devons emprunter les bus modernes et onéreux des tours opérators !
Un jeune chauffeur de taxi, nous propose de nous prendre en charge pour 8 jours à prix forfaitaire en nous laissant le choix des destinations. Nous acceptons, et c’est donc en Chevrolet 1952 que nous allons nous déplacer à Cuba et nous nous ferons déposer pour des hébergements chez l’habitant.
A La Havane, nous découvrons une grande ville avec de belles places bordées de beaux édifices qui sont soit des bâtiments d’état, musées ou hôtels de luxe pour touristes fortunés. Nos promenades à pied dans les quartiers populaires nous laissent voir nombre d’immeubles en décrépitude dans lesquels une grande partie de la population vit dans des conditions de salubrité douteuses…
Nous prenons l’autoroute nationale pour Santa Clara, relativement belle chaussée (2X3 voies) mais avec quelques nids de poules ; de plus il faut compter avec des chevaux, des charrettes qui traversent en coupant le terre plein central et des vendeurs de fromage sur la voie de gauche.
C’est en 1959 à Santa Clara que Che Guevara a mené de main de maître l’attaque d’un train blindé pour la révolution contre Batista et c’est dans cette ville qu’a été construit un imposant mémorial surmontant le musée qui lui est consacré.
Tout au long des routes on peut voir des portraits à la gloire du Che ainsi que des panneaux de propagande révolutionnaire signés de Fidel.
Trinidad est une petite ville pleine de charme avec toutes ses rues pavées et ses petites maisons colorées. Le soir, comme dans toute les villes ici, il règne une grande agitation sur les places et dans les restaurants avec musique et chanteurs. Nous en profitons pour y déguster des langoustes puis aller prendre le frais en sirotant des mojitos et des canchancharas (spécialité du coin à base de rhum bien sûr), Françoise a adoré.
A l’approche de Cienfuegos, les HLM nous surprennent un peu, puis nous découvrons le centre avec ses beaux bâtiments autour de la place, le malecon et le petit port de pêche.
Entre Cienfuegos et Giron, la route longe la mer dont nous apprécions la couleur turquoise. Nous nous arrêtons à Playa Peces pour aller nous baigner et constater que nous n’avons pas des vies faciles… Devoir se tremper dans la mer des Caraïbes dans une eau translucide trop chaude pour vraiment nous rafraîchir, devoir se frayer un chemin parmis les poissons multicolores tout en évitant les coraux, dur dur… Mais bon, nous l’avons bien cherché alors nous assumons !
Giron est à l’entrée de la baie des cochons, nous allons visiter le musée retraçant la victoire de 1961 des troupes de Fidel sur la tentative d’invasion des mercenaires américains.
A côté de Pinar Del Rio nous allons visiter une plantation de tabac. Le patron nous explique tout le processus qui s’étale sur 4 ans depuis l’ensemencement jusqu’à la fabrication du cigare. Puis il nous fait une démonstration du roulage. Nous ne pouvons pas voir de champ de tabac car nous sommes hors saison. Inversement pour la canne à sucre, nous en traversons de grandes étendues mais n’avons pas trouvé de distillerie de rhum à visiter.
A côté de la petite ville de Vinales, nous nous rendons dans la vallée des Mogotes. Ce sont de curieux rochers recouverts de végétation. Nous allons aussi visiter la Cueva del Indio ( grotte de l’indien).
Nous terminons notre itinéraire par la plage de Cayo Jutias, superbe plage de la côte nord où nous passons la journée entourés de familles Cubaines. Nous apprenons alors que les plages plus à l’ouest qui sont aménagées pour les touristes leur sont interdites car trop proches de la Floride nous diront ils…
Pour les touristes, le coût de la vie n’est que légèrement inférieur à celui des USA ou de la France.
Nous sommes donc restés perplexes en apprenant que le salaire d’un « petit » ouvrier ne dépasse pas 20€/mois. Seuls les métiers touchant au tourisme sont ici lucratifs, les autres permettent juste de subsister. Heureusement la nature très généreuse leur procure quantité de nourriture. Ainsi devant beaucoup de maisons de tout petits étals proposent à la vente mangues, papayes, bananes ou ananas et aussi quelques légumes.
De retour à Cancùn, nous récupérons Vagabond et renouons avec internet car à Cuba, internet n’est accessible que dans les grands hôtels luxueux et encore certaines applications comme skype ne sont pas disponibles.
De retour sur les côtes du Golfe du Mexique, nous en profitons pour de bonnes baignades dans ses eaux chaudes, tout d’abord à Chachalacas puis à la Barra ,petit village de pêcheurs.
Nous faisons la visite du site archéologique de Palenque avec un guide Maya passionné qui nous apprend beaucoup de choses sur sa culture et la civilisation étonnament avancée pour l’époque. Chaque temple ou palais était construit avec une orientation bien précise pour qu’aux Solstices le soleil passe à travers certaines ouvertures signalant le moment de planter le maïs. Le nombre d’escaliers et de paliers était en relation avec le calendrier Maya…
Le Palacio dans lequel vivait dans le luxe le roi Pakal et sa famille avait l’eau courante pour les toilettes ainsi qu’un bain de vapeur !
Le serpent à plume et l’épi de maïs étaient des plus vénérés à en croire les nombreuses représentations sur les frises.
Seule une partie du site a été réhabilitée et notre guide nous amène dans la jungle où nous voyons de nombreux temples envahis par la végétation particulièrement dense.
Changement de décor avec la visite des cascades de Agua Azul agrémentée d’une baignade dans ses eaux claires.
Campêche est une jolie petite ville coloniale de bord de mer dont le centre est entouré de fortifications.
Pour nous rendre à Celestum, village coincé entre lagune et golfe du Mexique nous traversons des villages où les tricycles motorisés ou non servent non seulement de taxis mais aussi de véhicule familial ou de livraisons.
La mythique coccinelle qui fut longtemps fabriquée au Mexique est toujours bien présente dans les rues.
Les bacs permettant de passer d’une rive à l’autre des embouchures sont aussi très rustiques.
A Chichen Itza, autre site archéologique Maya plus tard occupé par les Toltèques nous avons admiré le superbe castillo entouré d’un grand nombre de constructions dont la plate forme des crânes sur la-quelle les Toltèques exhibaient les têtes des sacrifiés.
Quelques oiseaux que nous avons saisis dans l’objectif et qui chantent dés 6 h du matin.
Alain a voulu offrir un iguane à Françoise pour son anniversaire comme animal de compagnie, heureusement il n’est pas arrivé à l’attraper !!!
A Cancùn, nous laissons Vagabond pour aller passer 10 jours à Cuba.
Le site archéologique de Teotihuacan, à 40 km au Nord Est de la ville de Mexico, est impressionnant avec ses pyramides qui sont parmis les plus grandes jamais construites en Amérique précolombienne.
L’Allée des Morts qui traverse le site du Nord au Sud s’étend sur 4 km, avec de chaque côté de nombreux temples cachant les zones résidentielles. Cette cité aurait pu compter jusqu’à 200 000 habitants au temps de sa splendeur, ce qui en faisait la plus grande ville d’Amérique. Elle a été construite au début du Ier siècle et habitée jusqu’au VI ou VII ème siècle par différentes ethnies, dont les Mayas.
Les pyramides étaient enduites et décorées de peintures murales, comme en témoignent les restes conservés au musée du site dans lequel nous avons apprécié les nombreux braseros.
La visite de ce site grandiose nous a réjouis mais nous pouvons affirmer que les bâtisseurs n’avaient pas les bonnes notions de proportions pour les escaliers ! La montée au sommet de la pyramide du Soleil (la plus grande) est une bonne séance de sport !
Nous laissons vagabond à Teotihuacan et nous partons en bus pour le centre de Mexico. Quatrième plus grande agglomération du monde, avec plus de 20 millions d’habitants, la ville occupe un plateau à 2400 m d’altitude et à son approche on peut voir les maisons multicolores des banlieues qui se sont étendues sur les flancs des montagnes .
Nous nous déplaçons en métro, bus, taxi et bien sûr à pieds pour nous rendre au grand Musée National d’ Anthropologie dont la visite nous prend une bonne partie de la journée.
Dans le jardin en face du musée, nous assistons au spectacle d’ une troupe effectuant un cérémonial d’appel à la pluie en grimpant en haut d’un mât de 30 m et se laissant redescendre tête en bas, attachés à une corde qui se déroule lentement en les faisant tourner. Apparemment l’appel a été entendu puisque nous avons fini la journée sous la pluie!
Au centre historique, le Zocalo,est une immense place bordée par les monumentaux édifices que sont les bureaux du Gouvernement, le Palacio National et la Cathédrale Metropolitana. Pour finir la visite, nous continuons jusqu’au Parc Almeda qui recèle de nombreuses fontaines.
Le dimanche, les grandes artères centrales sont interdites aux voitures et un grand nombre d’habitants en profitent pour y pratiquer jogging, vélo et rollers.
Au Mexique, la vierge de Guadalupe fait l’objet d’une grande vénération. La Basilique de Guadalupe est un lieu de pélérinage qui reçoit des millions de fervents pratiquants, si bien qu’une nouvelle cathédrale bien plus grande a été bâtie juste à côté. L’ancienne cathédrale s’est spectaculairement enfoncée dans le sol. Sur la même colline, de nombreuses paroisses ont été construites parmi jardins et fontaines.
Nous partons de Mexico vers le sud pour nous approcher du Volcan Popocatepetl en empruntant le col »Paso de Cortés ». Nous montons par cette route jusqu’à 3660 m où nous atteignons la plateforme d’observation à partir de laquelle la route a été coupée car ce volcan toujours en activité laisse échapper des gaz toxiques. Nous sommes un peu déçus car les nuages sont accrochés à son sommet que nous ne pouvons que deviner.
C’est par un chemin qui serpente entre le Popocatepetl (5465m.) et un autre volcan’ l’Iztaccihuatl (5230m.) que nous descendons pour atteindre Cholula dans la vallée. Le lendemain, nous visitons la pyramide de Cholula et le temps s’étant arrangé, c’est de son sommet que nous pouvons admirer ce magnifique volcan avec son panache de fumée et ses neiges éternelles.
Nous allons visiter le site archéologique de Cantona. Avec un nom pareil, nous ne sommes pas surpris d’apprendre qu’il comptait 24 jeux de balles ! Ce grand site qui s’étend sur 12 km² était un des plus grands centres urbains de Méso-Amérique. A noter qu’à côté des jeux de balles se trouvaient des plateformes où se pratiquaient les sacrifices humains ! Sus au perdant ! (si à l’OM ils perpétuaient cette coutume, ils n’auraient plus beaucoup de joueurs en fin de saison!)
Une particularité de cet ensemble de constructions bien conservées est que les pierres de lave étaient empilées sans aucun liant, contrairement a tous les autres sites.
Après ces 20 jours passés en altitude, nous décidons de rejoindre les bords du Golfe du Mexique.
Le premier but que nous envisagions au Mexique était la ville de Real de Catorce, cité perchée à 2600m d’altitude que l’on atteint après le gravissement d’un col de 24 km par une route pavée sautillante. Le problème est que les 2 derniers km se font par un tunnel dont la hauteur ne nous permet pas de nous engager pour cinq petits centimètres, ce qui nous contraint à rebrousser chemin..
.
Nous repartons donc vers le sud par les hauts plateaux du centre nord mexicain ( l’altiplano Mexicain)pour arriver à Guanajuato (2050m), une des plus belles villes du Mexique, qui doit sa richesse aux nombreuses mines d’argent, d’or, de cobalt qui y ont été exploitées depuis le XVIème siècle. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’humanité. Ses maisons aux façades multicolores sont accrochées aux flancs des montagnes. Ses ruelles pavées sont escarpées et nous en parcourons certaines en nous demandant si nous n’allons pas rester coincés. Dès que nous trouvons « le terrain de camping » nous y parquons Vagabond et partons à pied visiter le centre-ville très animé avec sa cathédrale, de nombreuses églises, son université, son théâtre et son marché couvert.
Une ascension en funiculaire nous amène au pied de la statue ‘’El Pipila’’ héros de l’indépendance pour profiter d’une belle vue d’ensemble sur la ville. La descente à pied par les ruelles nous laisse voir un réseau électrique quelque peu désordre.
Nous prenons un bus pour aller au sommet de la montagne ’’Cerro de Cubilite’’ où de nombreux Mexicains se rendent en pèlerinage au pied d’une statue en bronze du Cristo Rey (Christ Roi) de 20 m de haut. De retour, nous nous arrêtons à Valenciana pour aller visiter une ancienne mine d’or et d’argent en descendant dans une galerie à 60 m par des escaliers qui ont mis à rude épreuve nos mollets… et dire que les mineurs empruntaient ces mêmes escaliers en remontant des sacs de 70 kg de minerai sur le dos!!
Nous avons aussi apprécié Guanajuato pour ses restaurants sur ses jolies places ombragées.
San Miguel de Allende est une autre belle ville classée avec de nombreuses églises et ses squares ombragés et fleuris. Les ficus sont remarquablement taillés et sont ainsi des parasols efficaces sous lesquels s’abritent cireurs de chaussures, vendeurs de glaces et de boissons ainsi que les badauds.
Nous allons ensuite renouer avec la nature Mexicaine en visitant le jardin botanique « El Charco del Ingenio » qui regroupe une très grande variété de cactus.
Le centre historique de la ville de Querétaro est lui aussi très agréable et nous allons visiter l’intéressant musée régional qui relate la vie locale depuis les civilisations préhistoriques jusqu’à l’occupation Espagnole en passant par les groupes ethniques de l’état.
Alain devait faire authentifier sa signature par un consul de France sur un document à renvoyer en France. Pour ce faire, nous rencontrons Cécile Cherbonnel, consul honoraire à Querétaro, à l’école primaire qu’elle dirige. Après nous avoir accueillis chaleureusement, elle nous invite à venir passer la soirée chez elle avec ses trois enfants, afin d’en savoir un peu plus sur notre voyage. Nous passons une soirée sympathique puis le lendemain, Cécile nous propose de venir à l’école pour parler de notre périple à tous les enfants, ce que nous acceptons volontiers. Après un bref exposé (en Espagnol SVP…) qui s’appuyait sur notre parcours et principalement sur les animaux que nous avons rencontrés, Alain a essayé de répondre aux nombreuses questions posées par les enfants, puis s’en est suivi le moment fort : la visite de Vagabond, notre « Casa rodante ». Ici, le camping-car n’est vraiment pas connu et la plupart des enfants s’émerveillaient devant notre maison sur roues…Ce fut un moment magique avec ces enfants. Merci à Cécile de nous avoir permis de le vivre.
A Tequisquiapan, nous avons fait nos provisions au joli marché couvert et avons acheté des fromages locaux qui ont pour nom « Reblochon » mais pas le goût.
Nous pénétrons dans la Sierra Gorda, superbe montagne qui comprend une réserve de la Biosphère et plusieurs missions Franciscaines. La diversité des types de végétation que l’on traverse est surprenante : parfois semi désertique, parfois forêts tropicales humides…
A Jalpan, nous passons la nuit garés en face du Q.G de la police. Le matin, alors que nous allions repartir, nous sommes approchés par José Luis père et fils, désirant savoir ce qui nous avait amenés ici. Ils nous invitent à les suivre chez eux pour faire plus ample connaissance autour d’un café qui se transforme en petit déjeuner (fruits, jus d’orange, viennoiseries). Nous rencontrons alors Tita, la maman ainsi que leur deux filles Maria et Paloma. Tita a ouvert une crèche à côté de leur maison dont elle est la directrice. Tous ont envie de nous indiquer les plus beaux endroits de leur région, de nous aider à les apprécier. Ainsi, ils vont nous guider sur différents sites et nous passons deux excellentes journées avec cette sympathique famille.
A côté de Aquismon nous allons voir la curiosité naturelle qu’est « El Sotano de las Golondrinas ». Il s’agit d’un gouffre qui sert de refuge à des milliers d’oiseaux noirs et blancs (golondrinas) et à des perroquets verts. Nous allons les voir en soirée plonger dans ce gouffre et y retournerons le matin pour assister à leur bruyante sortie.
Toujours dans la Sierra Gorda, nous approchons de nombreuses cascades : Los Comales, cascades de Tamasopo, Puente de Dios, El Chuveje.
Nous visitons aussi « Las Posas d’Edward James » à Xilitla, une immense construction surréaliste effectuée par cet ami de Dali sur tout un flanc de montagne.
A côté de Jalpan, nous allons voir, avec Tita et José Luis, le site archéologique « Las ruinas de Tancama » édifié en 3 terrasses en harmonie avec le profil de la montagne d’arrière-plan le « Cerro Alto ». Ces constructions Aztèques qui datent des années 500 à 750 ne sont protégées que depuis quelques dizaines d’années et nombre de leurs pierres ont servi à la population environnante à construire leurs maisons.
Avant de quitter la Sierra Gorda, nous continuons notre visite du Mexique profond en allant voir la Mission Bucareli. Celle-ci se trouve au fond d’une vallée accessible par une piste chaotique en fort dénivelé qui commence à 2400 m d’altitude pour atteindre Bucareli, petit village perdu 1000 m plus bas. Après la visite de cette mission abandonnée, nous continuons notre chemin pour remonter à San Joaquin perché en haut du flanc de montagne opposé à nouveau à plus de 2400m. Sur ce chemin, nous rencontrons une dame qui se rendait à pied au même endroit. Nous lui proposons de venir avec nous et arrivés au village, elle nous invite à venir bivouaquer dans la cour de sa maison !
Le site archéologique de Ranas, juste à côté de San Joachin, qui n’a été exploré que depuis 1975, comporte plus de 150 constructions sur deux collines, dont trois jeux de balles. Ce site idéal pour l’exploitation des grandes ressources minérales de la région connut de l’activité du IVème au XIVème siècle.
La découverte du centre-nord du Mexique a donc été une agréable surprise , d’autant plus qu’elle s’est accompagnée de nombreuses rencontres.
Nous sommes restés bloqués à Pharr(Texas) 9 semaines à attendre que Vagabond soit réparé. Nous avons trouvé un hôtel avec des studios à un prix abordable (environ 35€) où nous pouvons faire nos repas et séjourner confortablement.
Nous sommes dans la vallée du Rio Grande, fleuve servant de frontière entre le Mexique et les USA. C’est un endroit qui n’est pas du tout touristique, totalement plat avec une succession d’agglomérations, traversées par de grandes routes. Heureusement que nous avons nos vélos qui nous permettent d’aller faire nos provisions car les commerces sont à plus de 3 km de l’hôtel. Les locaux sont étonnés de nous voir nous déplacer ainsi, encore plus quand ils apprennent qu’on est des touristes! C’est vrai que la chaleur (32° à 35°) et l’humidité qui règnent ici ne sont pas les conditions idéales pour le cyclisme, de plus aucun aménagement n’a été fait, pas plus que pour les piétons d’ailleurs! Ici, il n’y a que la voiture qui compte et on a bien conscience d’être dans le pays de l’automobile, en face de chaque ville, le long des voies rapides, les dizaines de concessionnaires alignent des voitures sur des kilomètres. Il est vrai que l’offre est pléthorique : on a recensé plus de 20 marques Américaines dont Ford, Chevrolet, GMC, Buick, Lincoln, Chrysler, Dodge, Plymouth, Cadillac, Pontiac, Saturn, Oldmobile …auxquelles il faut ajouter les marques Japonaises, Coréennes, Allemandes. Par contre aucune marque Française.
Nous avons loué une voiture (une Buick svp!) pour aller visiter Padre Island, une longue langue de sable entre le golfe du Mexique et une lagune. Au retour, nous avons visité la réserve de Laguna Atascosa où nous avons pu voir oiseaux et bébés alligators.
Pharr est une ville sans âme et notre long séjour forcé pendant lequel notre patience fût mise à rude épreuve ne nous laissera pas un souvenir impérissable!
Notre mésaventure nous a fait réaliser la place importante que Vagabond a prise dans notre voyage, bien sûr parce qu’il est à la fois notre maison et notre moyen de locomotion, mais aussi parce qu’il est un fort provocateur de rencontres.
C’est donc plus de 2 mois ½ après notre accident que nous avons pu le récupérer. Nous partons le tester pendant 3 jours à South Padre Island, ville balnéaire moderne dans laquelle nous ne nous attardons pas pour profiter de la longue plage (70 km) sur laquelle nous pouvons rouler et nous arrêter où bon nous semble.
Royaume du Pick Up, certains surélevés, d’autres surbaissés.
Pas très rassurant pour les piétons ou cyclistes !
Croisé dans une rue : compresseur, barre anti retournement !
Mobil home XXL…
Le printemps maintenant bien avancé nous a permis de voir la floraison des flamboyants
Suite à l’accident, notre assurance nous a imposé de retourner aux USA pour la réparation de Vagabond. Nous avons regagné en bus la ville de McAllen au Texas (à 900 km de Durango) puis y avons attendu l’arrivée de la dépanneuse.
C’est donc dans une chambre d’hôtel que nous soufflons la première bougie de notre voyage. A cette occasion voici un pêle-mêle de films et photos de cette année riche en découvertes.
En bref et en chiffres:
– 54000 km parcourus
– 5560 l de gasoil consommés ( 10,7 l/100 km de moyenne)
– 23 états des USA traversés
– 4 états du Canada
– 5 états du mexique
-21 grands parcs nationaux visités
Mais aussi de nombreux liens créés avec des autochtones et des voyageurs européens,sans oublier la très grande variété d’animaux que nous avons pu observer.
Encore merci à tous ceux qui nous ont envoyé des messages de soutien. Notre camion va être réparé et le voyage continuera d’ici quelques semaines.
Au départ de Sophie, nous nous installons à la Paz dans un petit camping avec accés direct à la plage, proche des commerces et du centre ville. Vagabond y sera immobilisé pendant 15 jours le temps que son calculateur, emporté par Sophie, soit reprogrammé en France.
Nous avons donc tout loisir de visiter à pied et à vélo le centre du vieux La Paz avec ses places, ses commerces et ses églises. Nous allons plusieurs fois arpenter le Malecon ( Boulevard du front de mer ) dont la promenade est agrémentée de nombreuses statues, toutes sur le thème de la mer. L’une d’elles rend hommage au commandant Cousteau, une autre rappelle que La Paz fut un très gros centre de production de perles.
Nous repartons cotoyer les requins-baleines, mais cette fois-ci en kayak. L’approche nous demandera 5 h de pagayage récompensées à mi parcours par une nouvelle nage tout à côté d’eux.
Depuis plusieurs mois, nous n’avions plus mis nos roues dans un camping. Nous avons apprécié ce séjour à l’Aquamarina RV Park car cela nous a permis de faire connaissance avec les autres vacanciers et de passer d’agréables soirées avec un mélange d’Américains, de Canadiens et de Mexicains…
Aussitôt le calculateur revenu, nous allons réserver le passage en ferry sur le continent Mexicain, puis nous retrouvons nos amis Christophe et Béatrix sur la plage de Tecolote. lls décident de faire la traversée avec nous. Nous sommes impatients de prendre contact avec le « vrai » Mexique car nous avons bien conscience qu’en Baja California Sud, les Américains ont grandement laissé leur empreinte.
Après une nuit de traversée en ferry, nous arrivons à Topolobambo, petit port près de Los Mochis. C’est là que nous faisons ce que nous croyons être nos au revoir émouvants à Christophe et Béatrix car nos routes se séparent définitivement. Ils remontent sur les USA pour rejoindre le Québec puis rentrer chez eux. Nous espérons les revoir en Europe…
Nous empruntons l’autoroute sur 180 km vers le Nord, car c’est la seule voie directe pour traverser ces plaines où la culture de maïs prédomine. Bien qu’elle soit à péage, il faut compter avec les nids de poules, les cyclistes à contre-sens et les vaches en liberté sur le terre plein central. Sortis de l’autoroute, la route qui entre en zone montagneuse ( Sierra Madre Occidental ) se transforme parfois en champ de bataille.
Au dessus de 1000 m d’altitude, nous avons la surprise de retrouver une végétation de type méditerranéen avec chênes verts et pins. Nous passons la nuit sur la place du village de Yecora (état du Sonora ) à 1500 m d’altitude. Au réveil, il fait 0° à l’extérieur, soit une vingtaine de degrés de moins qu’à La Paz.
Nous nous rendons au parc national de Basaseachic connu pour ses cascades. Nous partons marcher sur le chemin qui mène au sommet de la cascade de Basaseachic puis continuons pour atteindre le bas par un sentier escarpé. Ces 3 h de marche nous ont bien fatigués sûrement parce que nous ne sommes pas réhabitués à ces altitudes. La beauté de cette cascade de 246 m valait bien le détour.
La route traversant La Sierra Madre Occidental est très sinueuse et nous passons des cols à plus de 2700 m.
Nous arrivons à Creel ( état du Chihuahua ), une des villes les plus touristiques du Nord du Mexique. Elle a des allures Alpestres et c’est le point de départ de nombreux circuits de randonnée vers cascades et formations rocheuses. C’est aussi la ville des indigènes Tarahumaras dont les femmes se vêtissent toujours de leurs habits traditionnels très colorés. De retour d’une balade à VTT écourtée à cause du temps maussade, nous allons visiter le musée de l’artisanat.
Les prévisions météo pour les jours à venir étant mauvaises, nous partons sur les chemins dans Vagabond. Bien nous en a pris car nous sommes rattrapés par une bonne averse de neige à l’approche du Lac Arareko.
Au sud de Creel, nous traversons le parc national de la Barranca Del Cobre ( Canyon du cuivre ) mais tout comme pour Creel, la météo ne nous permet pas de ramener de belles photos de ces magnifiques paysages.
La route pour se rendre à Durango depuis Hidalgo Del Parral est en reconstruction et les longues déviations en terre battue que nous devons emprunter ont été transformées en bourbiers par les pluies exceptionnelles qui s’abattent sur la région depuis quelques temps. Nous roulons à très faible allure avec de l’eau parfois jusqu’au bas de caisse…
A notre arrivée sur Durango alors que nous traversons la ville pour nous rendre à l’office de tourisme, c’est LE PEPIN! A un carrefour sans visibilité nous passons au feu vert et c’est la collision avec une voiture venant de notre gauche avec d’assez gros dégâts sur Vagabond mais heureusement sans aucune blessure pour nous ni notre adversaire ( non assuré ). Aussitôt après l’accident, nous téléphonons à nos amis qui sont à 250 km plus haut et font immédiatement demi tour pour venir nous soutenir. Ils nous sont d’un très grand réconfort et nous permettent de trouver un hôtel car la police avait fait enlever le véhicule et nous avait abandonnés nous laissant à pied sur les lieux de l’accident sans qu’on ait eu le temps de sortir des affaires de Vagabond!!
Christophe et Béa restent avec nous toute la semaine pendant laquelle nous trouvons aussi l’appui du Consul Honoraire de Torreon, Mr Collier Christian grâce à qui ( et à ses avocats ) nous pouvons faire libérer Vagabond de la fourrière et le faire amener dans un garage. Début de semaine très noir, qui au fil des jours s’est éclairci grâce à la gentillesse de nombreux locaux venus nous proposer de nous aider.
MERCI à Jean Luc et Roselyne Mure qui ont activé les réseaux Français
MERCI à Rosa Maria Guerrero venue spontanément m’aider à remplir la déclaration à la police
MERCI à Violeta Delgado présidente de l’Alliance Française qui nous a invités chez elle, aidés à faire la déclaration à l’assurance et nous a trouvé une famille d’accueil;
MERCI à Roxana Rosas francophone qui s’est proposée de faire l’interprète.
La réparation du camion risque de prendre beaucoup de temps…..
C’est avec une grande joie que nous retrouvons Sophie, Michaël, Thomas et Bastien à l’aéroport de la Paz. Déjà 11 mois que nous les avions quittés! Dès le premier jour nous voyons des Dauphins depuis la plage de la Paz.
Nous allons passer une journée à la plage de Tecolote avec baignades et promenades en kayak pour tous.
En route pour faire le tour de la pointe sud de la Baja, nous visitons le sanctuaire des cactus à côté du village El Triunfo. C’est un espace protégé ou l’on peut voir le plus grand nombre d’espèces de cactus.
A Los Barilles ( mer de Cortes ) nous pique-niquons sur la plage où même les vaches se mettent à l’ombre. Alain fait du kite surf et baignade pour les autres.
Nous traversons le Tropique du Cancer. ( 23°27′ de latitude Nord) Eh oui, nous sommes maintenant en zone tropicale.
A Cabo Pulmo, un parc national a été crée afin de protéger la faune aquatique. Nous nous régalons de nager avec une multitude de poissons.
A l’extrémité sud de la presqu’île, San José Del Cabo et Cabo San Lucas, reliées par une route à 4 voies, sont 2 villes très américanisées et les complexes hôteliers envahissent le bord de mer. C’est malgré tout sur une plage peu fréquentée de San José del Cabo que nous avons la chance de voir une tortue marine monter sur la plage, puis y faire un trou pour pondre avant de repartir à la mer! Un plan de protection des tortues a été mis en place et pendant la ponte une personne est venue surveiller puis a prélevé les cent oeufs pour les amener à incuber dans un endroit sécurisé à l’abri des prédateurs ( animaux et humains ). Dans environ 45 jours les petites tortues seront relâchées.
C’est aussi à San José que nous allons arpenter un chemin le long de l’estuaire où nous pouvons voir une grande variété d’oiseaux au plus grand plaisir de Thomas, qui à la rentrée doit rendre un exposé sur les oiseaux.
Playa los Cerritos est une plage d’El Pescadero réputée pour le surf ( nous sommes maintenant sur la côte Pacifique ) de gros rouleaux se forment près du bord et nos petits et grands se régalent à les affronter.
Un peu plus haut, Todos Santos est une ville agréable abritant entre autres l’hôtel California ( mis en chanson par les Eagles en 1976!) et de nombreuses galeries d’art.
Plus au Nord nous empruntons une piste longeant la dune puis mangeons au milieu d’une immense plage sans en voir le bout ni d’un côté ni de l’autre. C’est alors que nous assistons à un festival de sauts d’une baleine et de son baleineau.
Nous sommes de retour à la Paz pour le défilé du Carnaval.
Nous prenons un bateau qui nous amène de l’autre côté de la lagune pour approcher les requins- baleines dont la placidité nous permet d’aller nager avec eux. Ce sont les plus gros poissons existant à ce jour et nager tout à côté d’eux est impressionnant et magique. Malgré cela, Thomas et Bastien y sont eux aussi allés.
C’est sur l’île de Espiritu Santo qu’une colonie de Lions de mer s’est installée. Nous nous y rendons pour aller nager avec eux.
En mer, nous rencontrons une nouvelle baleine, puis nous longeons une digue occupée par une multitude de frégates dont les mâles arborent un gros jabot (sac gulaire) rouge.
Tout au long de ces deux semaines, nous avons eu la chance d’assister quotidiennement à d’exceptionnelles scènes que la nature nous a offertes et nous sommes enchantés d’avoir partagé tout ça avec Michaël, Sophie, Thomas et Bastien qui repartent avec des images plein la tête!
Santa Rosalia, au bord de la mer de Cortez a son histoire marquée par la présence française de longue date, liée à l’exploitation d’une importante mine de cuivre et de cobalt.
L’église entièrement métallique, Santa Barbara de Santa Rosalia, est l’œuvre de Gustave Eiffel. Elle avait été exposée à Paris avec la tour Eiffel à l’exposition universelle de 1889 puis démontée et expédiée ici en 1897.
La boulangerie française de 1901 continue à alimenter la région en pain avec ses 3 fours à bois qui sont en marche 24h/24h.
L’hôtel Français ainsi que les principales bâtisses sont de style colonial, ce qui a rappelé à Françoise de vieux souvenirs…
Alors que nous étions installés avec nos amis Christophe et Béatrix sur une plage de Bahia de Conception, nous sommes rejoints par un couple de Français, Michel et Valentine, qui voyagent à bord de leur pick up avec cellule rapportée. Ils sont de Montpellier, connaissent Clarensac et St Côme où Michel venait faire du parapente. Valentine pour sa part était infirmière à Montpellier et les sujets de conversation n’ont pas manqué.
Le lendemain, nous faisons route ensemble et atteignons une plage déserte après avoir roulé des kilomètres sur une piste sablonneuse entre les cactus. Le repas puis la soirée autour du feu de bois nous ont permis de sympathiser et de prévoir une sortie en kayak le lendemain car eux aussi en transportent un, le petit vent qui s’est levé nous en a empêchés.
Depuis que nous roulons au Mexique, seuls les grands axes sont goudronnés et notre quête de coins tranquilles nous amène à parcourir de nombreux kilomètres sur des pistes qui ont par endroit été mises à mal par la violente tempête du mois d’octobre. Toutefois, les 4 roues motrices, le réducteur et la bonne garde au sol de Vagabond nous permettent de les aborder en toute sérénité. C’est ainsi que nous atteignons de très belles plages sauvages d’où nous partons pour des balades en kayak ou des séances de kite surf pour Alain, sans oublier quelques virées à VTT.
Depuis une semaine nous sommes dans les environs de La Paz (capitale de la Baja California Sud). Nous avons établi nos quartiers sur la plage de Tecolote (20 km au Sud). Nous allons y rester en y attendant notre fille aînée Sophie qui vient nous rejoindre avec son mari Michaël et nos petits enfants Thomas et Bastien pour les vacances de Février.